Voir la source de Puits Sainte-Marie

{{Entête label|AdQ|année=2014|TdQ}}
{{Infobox Puits de mine
 | nom                  = Puits Sainte-Marie
 | image                = 1920-Puits Sainte-Marie 01.jpg
 | légende              = Le chevalement dans les années 1920.
 | alternative          = Bâtiment carré surmonté d'une tour en béton équipée de deux bigues de contrefort.
 | nom 1                = Puits Sainte-Marie
 | latitude 1           = 47.702855
 | longitude 1          = 6.629740
 | ref coord 1          = <ref group="BRGM">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=04116X0004/RCP4 |titre = BRGM - Puits Sainte-Marie}}.</ref>
 | fonçage 1            = {{date|23|avril|1864}}
 | ouverture 1          = [[1866]]<br />[[1924]] <small>(relance)</small>
 | profondeur 1         = {{unité|359|mètres}}
 | diamètre 1           = {{unité|3.5|mètres}}
 | étages 1             = 305
 | fermeture 1          = [[1869]] <small>(extraction)</small><br />[[1896]] <small>(premier abandon)</small><br />[[1958]] <small>([[aérage]])</small>
 | remblaiement 1       = [[1959]]
 | pays                 = [[France]]
 | région               = [[Bourgogne-Franche-Comté]]
 | subdivision          = [[Haute-Saône]]
 | commune              = [[Ronchamp]]
 | compagnie            = [[Houillères de Ronchamp]]
 | groupe               = [[Électricité de France]]
 | unité de production  = 
 | ressources           = [[Houille]]
 | géolocalisation      = Bassin minier de Ronchamp et Champagney/Bourgogne-Franche-Comté/France
 | classement           = {{Inscrit MH|2001}}<br/>{{Label XX|2001}}
}}
Le '''puits Sainte-Marie''' est l'un des principaux [[puits des houillères de Ronchamp]]. Il est situé sur la [[commune (France)|commune]] de [[Ronchamp]], dans le [[département français]] de la [[Haute-Saône]] et la [[région française|région]] [[Bourgogne-Franche-Comté]]. Il connaît une activité très irrégulière entre [[1866]] et [[1958]] et sert très peu à l'extraction, mais subit un coup de [[grisou]] le {{date|24|janvier|1869}} qui fait huit morts et trois blessés. Il sert essentiellement de siège d'[[aérage]] pour les autres puits. Il connaît une longue période d'arrêt entre 1896 et 1924.

Le [[Chevalement du puits Sainte-Marie|chevalement]] en [[béton armé]] date de la reprise des activités en [[1924]]. Le site ferme définitivement en 1958, à la fin de l'exploitation du [[bassin minier de Ronchamp et Champagney]], le puits est remblayé l'année suivante mais le [[chevalement]] échappe à la démolition. Depuis le {{date|29|mars|2001}}, ce dernier témoin architectural conservé des [[Houillères de Ronchamp|mines de charbon de Ronchamp]], est inscrit comme [[Monument historique (France)|monument historique]] avec le label [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|« Patrimoine du {{s-|XX|e}} »]].

== Situation avant le fonçage ==
En 1830, un sondage est creusé au sommet de la [[colline de Bourlémont]], non loin de l'emplacement du futur puits Sainte-Marie. Il rencontre le terrain houiller, mais pas de trace de charbon<ref>{{lien web|url=http://www.abamm.org/bourlemont1.html|titre=Géologie de la colline de Bourlémont|site=abamm.org}}.</ref>.

Dans les années 1860, les houillères de Ronchamp exploitent le centre du [[Bassin houiller stéphanien sous-vosgien|bassin houiller connu]]. On dénombre les [[puits Saint-Charles]] et [[puits Saint-Joseph|Saint-Joseph]] à l'ouest et les [[puits Sainte-Pauline]] et [[Puits des houillères de Ronchamp#Puits Sainte-Barbe|Sainte-Barbe]] à l'est. Afin de les remplacer, le creusement du puits Sainte-Marie est entrepris à l'ouest pour succéder au vieillissant [[puits Saint-Charles]], et à l'est le creusement du [[Puits des houillères de Ronchamp#Puits Saint-Georges|puits Saint-Georges]] pour succéder au puits Sainte-Pauline (sans succès)<ref name="p.37">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|2001|p=37}}.</ref>.

== Fonçage ==
[[Image:Coupe puits-Sainte-Marie-Bourlémont.jpg|thumb|upright|left|alt=Dessin schématisant les couches géologiques en coupe sous Ronchamp.|Coupe géologique du puits Sainte-Marie :<br>H : terrain houiller supérieur ;<br>d<sup>m</sup> : terrain [[Roche métamorphique|métamorphique]] ;<br>µ : porphyrite [[Augite|augitique]].]]

C'est en [[1863]] que le conseil d'administration décide de creuser un nouveau [[Puits de mine|puits]] à l'ouest du puits Saint-Charles afin de remplacer ce dernier. À cette époque, les limites du bassin de Ronchamp ne sont pas connues<ref name="p.4">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=4}}.</ref>. L'emplacement du puits est établi à {{unité|1.4|km}} à l'ouest du puits Saint-Charles<ref name="M627">{{harvsp|François Mathet|1882|p=627}}.</ref>, au pied de la colline de Bourlémont au sommet de laquelle se trouve la [[chapelle Notre-Dame-du-Haut]]<ref name="PNRBV">{{harvsp|PNRBV|p=6}}.</ref>.

Le [[wikt:fonçage|fonçage]] du puits débute le {{date|23|avril|1864}} avec une section circulaire de {{unité|3.5|mètres}} de diamètre. Contrairement à la plupart des [[Puits des houillères de Ronchamp|puits de Ronchamp]], il y a peu d'infiltrations d'eau. Les 25 premiers mètres sont muraillés avec soin et du [[ciment Portland]] est coulé derrière<ref name="M627"/>{{,}}<ref name="M628">{{harvsp|François Mathet|1882|p=628}}.</ref>. Le creusement s'achève au bout de deux ans grâce à un treuil à vapeur de six [[cheval-vapeur|chevaux]]<ref name="p.37"/>{{,}}<ref name="PNRBV"/>, le puits a été creusé à une vitesse moyenne de {{unité|17.95|mètres}} par mois et a coûté {{unité|172157.93|francs}} au total. Le terrain houiller est rencontré à {{unité|239|mètres}}<ref name="M627"/>. Mais à {{unité|305|mètres}} de profondeur, les ouvriers rencontrent une couche de {{unité|60|centimètres}} de charbon ; le puits est ensuite approfondi jusqu’au terrain de transition<ref group="Note">Le terrain de transition est composé de toutes les couches se trouvant sous le terrain houiller, à partir du socle où repose celui-ci.</ref>, à {{unité|359|mètres}}, sans rencontrer d'autres couches exploitables<ref name="p.3">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=3}}.</ref>.

Le creusement du puits s'est effectué dans un terrain accidenté et fortement faillé : les bancs sont formés à {{unité|260|mètres}} de conglomérats grossiers de [[schiste]]s noirs, de [[Grès (géologie)|grès]] schisteux, de [[Porphyre (roche)|porphyre]] mêlés à une pâte [[wikt:feldspathique|feldspathique]]. Une faible couche de [[houille]] impure de {{unité/2|10|à=12|cm}} d'épaisseur se trouve à {{unité|282.25|mètres}} de profondeur<ref name="M627"/>{{,}}<ref name="M628"/>.

== Recherches ==
Malgré ces mauvais résultats, la décision est prise d'aménager le puits comme un site d'extraction avec des cages munies de systèmes de sécurité et d'y mener plusieurs chantiers de recherche<ref name="p.3"/>. Deux galeries sont creusées. L'une d'entre elles est creusée en direction de l'ouest et rencontre de nombreux accidents de terrain. C'est à ce moment-là que l'on découvre la limite occidentale du bassin minier de Ronchamp<ref name="p.3"/>.

Dans l'autre galerie, seules sont découvertes de fines veines de houille de {{unité|70|centimètres}} entrecoupées de filets de [[schiste]]s et de [[pyrite]]<ref name="p.3"/>.

Malgré tout, un petit chantier d'[[Abattage minier|abattage]] est établi à {{unité|400|mètres}} de la [[Charbonnage#Le bâtiment de recette|recette]] inférieure du puits et un peu plus de {{unité|1000|tonnes}} de ce charbon y sont extraites<ref name="p.3-4">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=3-4}}.</ref>. Une galerie de jonction est ensuite creusée avec le [[puits Saint-Charles]] et l'extraction au puits Sainte-Marie s’arrête là<ref name="p.4"/>.

== Incidents ==
Les recherches effectuées au fond du puits Sainte-Marie sont perturbées par plusieurs types d'incidents<ref name="p.5">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=5}}.</ref>.

C'est d'abord la [[machine d'extraction]] qui pose un problème. Il s'agit d'une petite [[machine à vapeur]] de {{unité|8|ch}}<ref>Article de presse du {{date-|16|novembre|1979}}, archive du [[musée de la mine Marcel-Maulini]].</ref> actionnant un treuil. Ce dispositif ne doit durer que le temps du fonçage, mais n'est jamais remplacé. Il permet de remonter cinq tonnes de déblais par jour<ref name="p.5"/>. Cette machine casse le {{date|13|novembre|1866}} en remontant un chariot de charbon. Au moment de l'incident, cinq mineurs se trouvent au fond. Ils sont remontés le lendemain à l'aide d'un [[treuil]] manuel à [[engrenage]]<ref name="p.5"/>. La machine est remplacée deux ans plus tard par l'ancienne machine du [[puits Notre-Dame]] qui possède un cylindre de {{unité|70|cm}} de diamètre et un frein à vapeur, complétés par des engrenages et un arbre à bobine<ref>{{harvsp|François Mathet|1882|p=630-631}}.</ref>.

En {{date||janvier|1868}}, une cage d'extraction se décroche et endommage des guides avant de tomber dans le [[puisard]]. Cet incident provoque quinze jours de [[chômage]] pour remettre les installations en état<ref name="p.5"/>.

Le puits Sainte-Marie connaît également un [[Grisou|coup de grisou]] le {{date|24|janvier|1869}}. Cet accident fait huit morts et trois blessés qui sont retrouvés le {{1er}} février suivant après la réparation de {{unité|250|mètres}} de boisages<ref name="p.6">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=6}}.</ref>.

== Aérage ==
[[Fichier:1880 - Puits Sainte-Marie - Crop.jpg|thumb|alt=Photo en noir et blanc de petits bâtiments, avec grande cheminée et tour pyramidale en bois fermée au pied de la colline de la chapelle Notre-Dame-du-Haut.|Les anciennes installations du puits Sainte-Marie vers 1884.]]
{{multiple image
 | direction = horizontale
 | image1 = Puits-Sainte-Marie-Ruine-1910 Crop.jpg
 | alt1= Photo noir et blanc montrant une ruine et une cheminée d'usine au pied de la colline de la chapelle Notre-Dame-du-Haut.
 | width1=248
 | image2 = Puits-Sainte-Marie-Ruine-1910 Super Crop.jpg
 | alt2= Même vue, mais rapprochée sur les bâtiments.
 | footer = Les ruines du puits Sainte-Marie en 1910.
 | width2=160
}}

{{Voir aussi|Chevalement du puits Sainte-Marie}}

Le {{date|17|février|1869}}, le percement en direction du puits Saint-Charles est terminé et le puits Sainte-Marie devient le puits d'aérage pour tous les chantiers de celui-ci<ref name="p.7">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=7}}.</ref>.

Le puits Sainte-Marie devient ensuite le puits d'[[aérage]] général pour tous ses voisins qui eux, exploitent le charbon<ref name="p.7"/>. Pour cela il reçoit de nouvelles infrastructures : son orifice est bouché par une fermeture mobile à joint hydraulique tandis que le [[Théophile Guibal|ventilateur Guibal]] de neuf mètres de diamètre du [[puits Sainte-Pauline]] est installé sur le [[wikt:carreau|carreau]] de la fosse<ref name="p.28">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=28}}.</ref>. Il est remplacé à la fin juillet 1872 par un ventilateur Lemielle plus puissant, capable de fournir un débit de {{unité|20|m|3}} d'air par seconde. Il est installé dans une cuve en maçonnerie de {{unité|7.10|mètres}} de haut et {{unité|4.50|mètres}} de diamètre, rendue étanche par une rigole d'eau de trente centimètres. Mais cet appareil ne donne pas satisfaction car peu fiable et moins performant que dans les prévisions, le ventilateur Guibal est donc laissé en place comme ventilateur suppléant et de secours<ref>{{harvsp|François Mathet|1882|p=632-633}}.</ref>.

Il est abandonné à la suite de la fermeture définitive des puits Saint-Charles, [[puits Notre-Dame|Notre-Dame-d'Éboulet]] et [[puits Saint-Joseph|Saint-Joseph]], en [[1896]]<ref name="PNRBV"/>. Mais, tout comme le [[Puits des houillères de Ronchamp#Puits no 10|puits {{n°}}10]], il n'est pas remblayé pour permettre aux éventuels gaz de s’échapper, il est alors entouré d’un mur de {{unité|2.50|m}} de haut sur toute sa longueur<ref>{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999 (2)|p=48}}.</ref>. Les installations, laissées à l'abandon, tombent en [[ruine]] dans les années 1910<ref name="p.37"/>{{,}}<ref>{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=7-8}}.</ref>{{,}}<ref group="i">{{Lien web|url=http://jtaiclet.free.fr/images/PHOTOS/marie_01.jpg|titre=Vue des ruines du puits Sainte-Marie vers 1910|site=jtaiclet.free.fr}}.</ref>.

En [[1924]], les houillères de Ronchamp désormais en difficulté ne veulent plus négliger la moindre couche exploitable. C'est ainsi que le puits Sainte-Marie renaît de ses cendres, et est équipé d'un [[chevalement]] en [[béton armé]] conçu par l'ingénieur liégeois [[Charles Tournay]], d'un treuil électrique et de deux ventilateurs<ref name="p.7"/>{{,}}<ref>{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|2001|p=67}}.</ref>. Mais le [[puits du Chanois]] est préféré pour exploiter la [[houille]], car celui-ci est installé près des installations de triage et de lavage. Le puits Sainte-Marie, relié par un montage<ref group="Note">Il s'agit d'une galerie inclinée, creusée en 1928, par laquelle on accède, en montant, à la zone minéralisée.</ref> à ce puits, est néanmoins utilisé comme puits d'aérage général jusqu'à l'abandon des houillères de Ronchamp en [[1958]]<ref name="p.7"/>. 

Lors de la [[nationalisation]] des houillères françaises en [[1946]] sous l'impulsion du [[Gouvernement provisoire de la République française|Gouvernement provisoire]] mené initialement par [[Charles de Gaulle]], le [[Bassin minier de Ronchamp et Champagney|bassin minier de Ronchamp]] est confié à [[Électricité de France]] (EDF), parce qu'il est trop éloigné des autres grands bassins miniers et qu'il comporte une [[Centrale thermique de Ronchamp|importante centrale thermique]]<ref name="p.73">{{harvsp|Parietti|2001|p=73}}.</ref>. En [[1950]], ses [[Wikt:molette|molettes]] et sa [[machine d'extraction]] sont retirées pour être remontées sur le [[puits de l'Étançon]] situé aux affleurements<ref name="p.7"/>.

<gallery mode="packed">
Puits Sainte-Marie - Double ventilateur Guibal.jpg|alt=Schéma en coupe et du dessus de bâtiments.|Le double ventilateur Guibal des années 1860, dont les ruines subsistent.
1920-Puits Sainte-Marie 02.jpg|alt=Schéma en coupe de bâtiments.|Le système d'extraction des années 1920.
1920-Puits Sainte-Marie 03.jpg|alt=Schéma en coupe de bâtiments.|Le système d'aérage électrique.
</gallery>

== Reconversion et conservation ==
[[Fichier:Plan - puits Sainte-Marie.svg|thumb|upright=1.4|alt=Plan schématisant les vestiges du puits comportant le chevalement, un support de ventilateur, le local du treuil, le bâtiment de transformation et contrôle du courant et un bâtiment des années 1860.|Plan des vestiges du puits :<br>
{{Colonnes|nombre=2|
1. chevalement ;<br>
2. bâtiment de la machine d’extraction ;<br>
3. support d'un ventilateur ;<br>
4. transformation et contrôle du courant ;<br>
5. chaudières et ventilateurs anciens.}}]]

Après la fermeture, le puits est remblayé avec du [[schiste]]. Une dalle en béton est coulée le {{date|27|août|1959}} par l’entreprise Cotta<ref group="i">{{Lien web|url=http://www.abamm.org/tampon.html|titre=Le tampon en béton sur le puits|site=abamm.org}}.</ref>{{,}}<ref name="AMM">{{Lien web|url=http://www.abamm.org/lespuits.html|titre=Histoire du puits|site=abamm.org}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Parietti|Petitot|2005|p=12}}.</ref>. Dès la fermeture du puits, il est envisagé de démolir le [[Chevalement du puits Sainte-Marie|chevalement]], mais la population, très attachée à son patrimoine, s'y oppose, en particulier le [[Médecin|docteur]] Marcel Maulini, créateur du [[musée de la mine Marcel-Maulini|musée éponyme]] qui forme un comité pour le rachat et l'aménagement du puits Sainte-Marie parvenant ainsi à sauver le chevalement en 1972<ref name="p.8">{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|1999|p=8}}.</ref>. [[Électricité de France|EDF]] le cède au [[conseil général de la Haute-Saône]] pour un [[Franc français|franc]] symbolique<ref name=abamm>{{lien web|url=http://www.abamm.org/marie.html|titre=Description du puits et du chevalement|site=abamm.org}}.</ref>. Le docteur Maulini, membre du conseil municipal de Ronchamp depuis 1953<ref>{{pdf}}{{lien web|url=https://web.archive.org/web/20131029200701/http://artic.ac-besancon.fr/svt/fra_com/exp_mus/yc/2012unemine-Ronchampetsamemoire.pdf|titre=Il était une fois … une mine de charbon à Ronchamp et sa mémoire}}.</ref>, prévoyait alors de le transformer en musée de la mine, mais le projet ne voit pas le jour ce qui l'oblige à le construire par ses propres moyens au centre de la ville et non à l'emplacement du puits comme envisagé initialement<ref>{{harvsp|Jean-Jacques Parietti|2010|p=78-79}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://jtaiclet.free.fr/hltm/SAINTEMAR.htm|titre=Le puits Sainte-Marie et le musée de la mine}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.abamm.org/maisonmine.html|titre=Inauguration de la maison de la mine de Ronchamp le 26 septembre 1976|auteur=Alain Banach}}.</ref>.

<gallery mode="packed">
Puits Sainte-Marie et Centre-ville.JPG|alt=Vue du centre de Ronchamp et de son église derrière lesquels se trouvent une colline boisée d'où émerge le chevalement.|Vue du puits et du centre-ville.
2018-03 - Aerial view of puits Sainte-Marie - Multi.jpg|alt=Quatre vues aériennes d'un bâtiment carré surmonté d'une tour en béton équipée de deux bigues de contrefort.|Le chevalement.
2015-04 - Puits Sainte Marie - 13.JPG|alt=Au rez-de-chaussée tagué du bâtiment de recette, se trouve la dalle et sa borne.|La dalle du puits.
2015-04 - Puits Sainte Marie - 12.JPG|alt=La borne vandalisée est cassée et ne porte plus ses inscriptions.|La borne du puits.
</gallery>

En [[1976]], un sondage par [[carottage]] est réalisé sur l'ancien carreau de la mine pour rechercher de l'[[uranium]] repéré dans la région de Ronchamp (aucune exploitation n'a lieu par la suite)<ref group="i">{{Lien web|url=http://www.abamm.org/uranium.html|titre=La sondage réalisé devant pour la recherche d’uranium|site=abamm.org}}.</ref>{{,}}<ref name="AMM"/>. En [[1979]], le chevalement est rénové par l'entreprise Meuziau<ref group="i">{{Lien web|url=http://www.abamm.org/meuziau.html|titre=« La restauration du chevalement »|site=abamm.org}}.</ref>{{,}}<ref name="AMM"/>. En [[1994]], le carreau du puits est réaménagé avec une [[locomotive]] et des [[Berline (mine)|berlines]] (des wagonnets de mine)<ref name="p.8"/>.

Le chevalement est inscrit aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref group="Note">Citation de la notice (base Mérimée) : « Il s'agit de la dernière construction à caractère industriel témoignant de l'activité de la société des Houillères de Ronchamp, et plus largement du seul témoignage, bien que tardif, de l'activité houillère de la région. ».</ref> le 29 mars 2001 avec le label [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|« Patrimoine du {{s-|XX|e}} »]]<ref>{{Base Mérimée|IA70000154|Mine de houille du puits Sainte-Marie}} et {{Base Mérimée|PA70000053|Chevalement du puits Sainte-Marie}}.</ref>. Enfin, en {{date||juillet|2011}}, les ruines des bâtiments entourant le chevalement sont défrichées et restaurées dans le cadre d'un chantier international de jeunesse<ref>{{Lien web|url=https://web.archive.org/web/20160322210224/http://www.solidaritesjeunesses.org/projets/ronchamp.html|titre=Chantier international de Ronchamp|site=solidaritesjeunesses.org}}.</ref>{{,}}<ref>{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.abamm.org/ficpdf/chantier.pdf|titre=Chantier international de Ronchamp|site=abamm.org}}.</ref>.

<gallery mode="packed">
Bâtiment machine d'extraction Puits Sainte-Marie.JPG|alt=Sol bétonné, des fleurs sont plantées à l'emplacement du treuil.|L'ancien bâtiment de la machine d'extraction.
Puits sainte marie 3.jpg|alt=Bloc de béton massif.|Vestiges d'un ventilateur.
2015-04 - Puits Sainte Marie - 09.JPG|alt=Base des murs d'un petit bâtiment.|Restes du poste de contrôle.
2015-04 - Puits Sainte Marie - 07.JPG|alt=Fondations et base de murs composées de pierres et de briques de formes variées.|Soubassement de l'ancien bâtiment du ventilateur Guibal ({{s-|XIX|e}}).
</gallery>

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{Références|taille=30}}

=== Illustrations ===
{{Références|group="i"|taille=30}}

=== Références aux fiches du BRGM ===
<small>''Le [[BRGM]] est l'organisme public français référent dans le domaine des sciences de la Terre pour la gestion des ressources et des risques du sol et du sous-sol.''</small>
{{Références|groupe=BRGM}}

== Voir aussi ==
{{GeoGroup}}
{{Autres projets|commons=Category:Puits Sainte Marie|commons titre=Puits Sainte Marie}}

=== Articles connexes ===
* [[Chevalement du puits Sainte-Marie]]
* [[Liste des chevalements subsistants en France]]
* [[Colline de Bourlémont]]
* [[Ronchamp]]
* [[Houillères de Ronchamp]]

=== Liens externes ===
* {{Lien web|url=http://www.abamm.org/|titre=Site des Amis du Musée de la Mine}}
* {{Lien web|url=http://www.abamm.org/marie.html|titre=Le puits Sainte-Marie|site=le site des Amis du Musée de la Mine}}
* {{Lien web|url=http://jtaiclet.free.fr/hltm/SAINTEMAR.htm|titre=Le puits Sainte-Marie|site=Ronchamp au siècle dernier}}

=== Bibliographie ===
{{Légende plume}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jean-Jacques Parietti|titre=Les Houillères de Ronchamp vol. I|sous-titre=La mine|éditeur=Éditions Comtoises|année=2001|isbn=2-914425-08-2|plume=oui}} 
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Jacques Parietti|titre=Les Houillères de Ronchamp vol. II|sous-titre=Les mineurs|lieu=Noidans-lès-Vesoul|éditeur=fc culture & patrimoine|année=2010|pages totales=115|isbn=978-2-36230-001-1|plume=oui}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jean-Jacques Parietti|titre=Les dossiers de la Houillère 1|sous-titre=Le puits Sainte Marie|éditeur=Association des amis du musée de la mine|année=1999|isbn=|lire en ligne=http://www.worldcat.org/title/puits-sainte-marie/oclc/468853529&referer=brief_results|plume=oui}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jean-Jacques Parietti|titre=Les dossiers de la Houillère 3|sous-titre=Le puits Saint Charles|éditeur=Association des amis du musée de la mine|année=1999 (2)|isbn=|lire en ligne=http://www.worldcat.org/title/puits-saint-charles/oclc/468800722&referer=brief_results|plume=oui}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jean-Jacques Parietti|auteur2=Christiane Petitot|titre=Géomètre aux houillères de Ronchamp|éditeur=Association des amis du musée de la mine|année=2005|isbn=|plume=oui}}
* {{Ouvrage|auteur1=François Mathet|titre=Mémoire sur les mines de Ronchamp|éditeur=Société de l'industrie minérale|année=1882|lire en ligne=http://jubilotheque.upmc.fr/ead.html?id=GR_000387_001|plume=oui}}
* {{Ouvrage|auteur1=PNRBV|titre=Le charbon de Ronchamp|éditeur=Déchiffrer le patrimoine, [[Parc naturel régional des Ballons des Vosges]]|année=|isbn=978-2-910328-31-3|isbn2=2-910328-31-7|plume=oui}}

{{Palette|Houillères de Ronchamp}}
{{Portail|bassins houillers des Vosges et du Jura|énergie fossile|Haute-Saône|histoire}}
{{Article de qualité|oldid=110321978|date=29 décembre 2014}}
{{Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Puits des houillères de Ronchamp}}

[[Catégorie:Houillères de Ronchamp]]