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Projet:Actualité/Brouillons/Bioéthique en 2014

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Cette page liste les événements arrivés en 2014 susceptibles de faire évoluer la jurisprudence dans les différents domaines de la bioéthique.


Affaire Titouan =

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Le 31 août 2014, Titouan nait à 25 semaines de grossesse soit quatre mois avant la date du terme des neuf mois. Quelques jours après il est victime d'une hémorragie cérébrale de grade IV, le plus élevé des lésions cérébrales, dans un lobe, et de grade II, dans l'autre hémisphère. Il sera un polyhandicapé modéré à lourd. L'équipe de néonatalogie du CHU de Poitiers Poitiers s'occupe de quinze très grands prématurés par an. Elle estime qu'il est trop tôt pour se prononcer sur la gravité des séquelles liées à l'hémorragie cérébrale. Elle décide de prendre « quelques semaines de recul » avant d'envisager un arret des traitements [1]

Le 16 septembre, Les parents qui demandent l'arret des soins, jugent que l'équipe médicale pratique un acharnement thérapeutique.

Le 18 septembre le CHU de Poitiers déclare "L'état de santé du nouveau-né s'est dégradé ces dernières heures et les modalités d'accompagnement de fin de vie ont été définies en associant la famille" [2]

Le 19 septembre La famille annonce le déces de Titouan [3]

Qui décide de débrancher un grand prématuré ?

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La loi Leonetti sur la fin de vie permet un arrêt des traitements dans les situations d'"obstination déraisonnable". Il s'agit d'une décision collégiale du corps médical. Si celui ci est unanime et si il considére que l'enfant a des lésions sévères, alors il prends la décision de la limitation de soins . Il l'annonce ensuite aux parents [4]

Les cas litigieux de désaccord entre les parents et le corps médical sont extrêmement rares. Dans tous les cas, Ce sont les médecins qui décident des choix thérapeutiques.

Si l'équipe médical décide une limitation de soin et que les parents refusent, les médecins " leur laisse le temps d'accepter ce qui est pour eux inacceptable" [5]

Si, à l'opposé, les parents souhaitent arrêter les soins contre l'avis de l'équipe médicale, les soins sont maintenus. En effet, Charlotte Bouvard, fondatrice de l'association SOS Préma estime que « Donner la surpuissance aux parents de brancher ou débrancher leur enfant est dévastateur. C'est arrivé avant la loi Leonetti de 2005 »


Notes et références

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