Oluwaseun Osowobi
Oluwaseun Ayodeji Osowobi est une militante nigériane des droits des femmes et fondatrice de l'initiative Stand to End Rape (STER). En 2019, elle a été la deuxième femme nigériane à figurer sur la liste de Time 100 Next, et jeune personne de l'année du Commonwealth.
Naissance | |
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Formation |
Université Ahmadu-Bello (licence (en)) (- Université de Swansea (maîtrise (en)) (- |
Activités |
Distinction |
Time 100 () |
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Biographie
[modifier | modifier le code]Osowobi est née et a grandi au Nigeria, elle a été inspirée par sa mère pour devenir militante. Elle a obtenu une licence en administration locale et en études de développement à l'Université Ahmadu Bello avant de s'inscrire à l'Université de Swansea pour la maîtrise en relations internationales. Sa thèse portait sur l’égalité des sexes et sur les crimes sexuels contre les femmes et les enfants[1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Au cours de son mandat au service national pour la jeunesse, Osowobi a travaillé pour la Commission électorale nationale indépendante lors des élections générales de 2011. Pendant qu'elle travaillait, elle a déclaré que : « les membres du village et de la communauté lui ont tendu un piège pour qu'elle soit violée par l'un des garçons du village » après qu'elle ait refusé son pot-de-vin..Elle est la fondatrice de Stand to End Rape (STER) en 2013[2],[3]. L'initiative vise à sensibiliser à la violence à l'égard des femmes et apporte un soutien aux victimes d'agressions sexuelles[4]. As of 2019, Time a estimé que l'organisation avait touché près de 200 000 Nigérians[5],[6].
OSOWOBI a reçu en 2017 une bourse Genius de Fondation John D. et Catherine T. MacArthur [7]. Elle a été nommée l'une des personnes de l'année par Time 100 Next, devenant ainsi la deuxième femme nigériane à figurer sur la liste en 2019[5]. Elle a été également nommée Jeunesse de l'année du Commonwealth pour 2019[8].
Osowobi a contracté En 2020 le COVID-19 alors qu'elle se trouvait dans la capitale du Royaume-Uni pour assister le 9 mars au service du Commonwealth. Elle s'est rétablie et en forme, les détails de son expérience ont été couverts par les médias[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Lutte. Féministes et fières de l’être : portrait de Nigérianes à la pointe du combat », sur Courrier international, (consulté le )
- « From Survivor to Advocate! #BellaNaijaWCW Oluwaseun Ayodeji Osowobi wants Everyone to "Stand to End Rape" », bellanaija.com, (consulté le )
- Esther Ijewere, « Oluwaseun Ayodeji Osowobi – Rape survivor and founder, Stand To End Rape Initiative », Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Dark, « Day in the life: Oluwaseun Osowobi, founder, Stand to End Rape (STER) Initiative », theafricareport.com, The Africa Report, (consulté le )
- (en-US) « TIME 100 Next 2019: Oluwaseun Ayodeji Osowobi », sur time.com (consulté le )
- « The next generation of influential Africans », CNN (consulté le )
- Ojo, « Njideka Crosby, Oluwaseun Osowobi… two Nigerians make 2019 ‘TIME 100 Next’ list », lifestyle.thecable.ng, (consulté le )
- (en-US) « Nigeria’s Osowobi emerges Commonwealth Youth Person of the Year 2019 », Punch Newspapers (consulté le )
- « Nigeria COVID-19 survivor: ‘An experience I don’t wish on anyone’ », aljazeera.com, Al Jazeera English, (consulté le )