Le Verrou (Maupassant)

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Le Verrou
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Le Verrou est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Verrou est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Les Sœurs Rondoli[1].

La nouvelle est dédiée à Raoul Denisane.

Résumé[modifier | modifier le code]

Ils ne sont plus que quatre. Au départ, ils étaient quatorze : quatorze hommes célibataires endurcis qui s’étaient jurés de détourner du droit chemin les femmes de leurs amis. Et lors d’un repas surnommé le « Célibat », ils se racontaient leurs succès.

Depuis trois sont morts et sept se sont mariés qui, pour ne prendre aucun risque, ont rompu tout contact avec les membres du « Célibat ».

Lors du « Célibat », ce soir-là, un membre raconte comment, dans sa jeunesse, il avait été séduit par une amie de sa mère. La femme avait trente-cinq ans, lui en avait vingt-deux. Un jour, elle le reçoit en peignoir très échancré et lui fait toucher son cœur. Un autre jour, elle lui suggère de prendre une chambre en ville. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et la dame vient lui rendre visite Il s'ensuit une heure d’extase, puis les amants s’endorment.

Ils sont réveillés par le propriétaire. Le fumiste vient réparer la cheminée. La dame nue hurle. Il avait oublié de tirer le verrou.

Extraits[modifier | modifier le code]

  • « Car, au début, c’est nous qui nous laissons prendre, tandis que plus tard…c’est la même chose. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maupassant, Contes et Nouvelles, tome I, page 1446, Bibliothèque de la Pléiade

Éditions[modifier | modifier le code]