Voir la source de Industrie étrusque

[[Image:Chimera di Arezzo.jpg|thumb|Fonderie : ''La Chimère d'Arezzo''.]]
[[Image:Pendentive Akheloos Louvre Bj498.jpg|thumb|Granulation d'orfèvrerie : ''Pendentif d'[[Achéloos (mythologie)]]'' {{-s-|V}}]]
[[Image:Etruscan helmet british museum.jpg|thumb|Travail du bronze : ''Casque étrusque''.]]
[[Image:MMA etruscan pottery 14.jpg|thumb|Poterie fine : ''Bucchero''.]]

L''''Industrie étrusque''' est d'abord métallurgique car elle s'appuie sur une région riche en matières premières, une véritable « Étrurie du fer » autour de [[Populonia]] et de l’[[île d’Elbe]]. Également soucieux de leur [[mythologie étrusque|mythologie]], [[Velch]] est la déesse du feu et des métaux.
{{Citation bloc|Au-delà de la cité que les Tyrrhéniens nomment Populonia, il y a une île que l’on nomme Aithaleia. Elle se trouve à environ cent stades de la côte et doit son nom à la fumée (aithalos) qui stagne en nappe épaisse au-dessus d’elle. C’est que cette île contient un grand gisement de minerai de fer que les habitants extraient afin de le fondre et de le couler ; elle possède une grande quantité de ce minerai.|[[Diodore de Sicile]], V, 13,1}}

La conséquence directe de cette industrie est la construction de villes, le défrichage des campagnes, le creusement de ports et de nombreux canaux, (le [[Pô]] est navigable dans la presque totalité de son cours)<ref>''Omnia ea flumina fossasque priori à Pado fecère Thusci''. Pline, III, 15. Cf. Cluver, Ital. antiq., {{p.}}419-...</ref>, et par suite le commerce principalement par voie maritime.

== Histoire ==
Difficilement différenciables à cette époque, l'art et l'artisanat de l'économie étrusque ont probablement bénéficié des apports extérieurs :
{{Citation bloc|[[Démarate de Corinthe|Démarate]] [...] était accompagné des artisans Eucheir (La belle main), Diopos (le chef ou le géomètre) et Eugrammos (celui qui écrit ou dessine bien) qui transmirent en Italie la technique de la sculpture en terre cuite.|Pline,Hist. Nat. XXXV, 152}}.

=== Âge du fer ===
L'économie de l'[[âge du fer]] était largement auto-suffisante et chaque village étrusque produisait tout ce dont il avait besoin.
La plupart des outils, des ustensiles, des vêtements et autres biens étaient réalisés artisanalement par chaque famille pour son propre usage.

Les ressources minières, au sud de la [[province de Livourne]] et dans le territoire compris entre [[Volterra]], [[Massa Marittima]] et l'[[île d'Elbe]], ont été à la source de l’[[industrie métallurgique]] qui a donné aux Étrusques leur puissance économique<ref>Annales des mines, {{p.}}560
1858 [https://books.google.fr/books?id=pxYAAAAAMAAJ&pg=PA560&dq=industrie+%C3%A9trusque&lr=&cd=86#v=onepage&q=industrie%20%C3%A9trusque&f=false]</ref>.

Une industrie métallurgique spécialisée existait déjà en Étrurie. Les métaux étaient extraits des [[Monts Métallifères (Italie)|collines métallifères]] (nombreuses en Étrurie) et façonnés en objets métalliques dans les villes proches ([[Populonia]] et [[Vetulonia]]) et échangés avec des objets de luxe importés entre autres de [[Grèce]], de [[Phénicie]] et de [[Sardaigne]].
{{Citation bloc|Ces lingots sont achetés par des marchands qui payent en argent ou en nature et qui les transportent à Dicaearcheia (cité grecque près de Pouzolles) ou dans d’autres lieux de marché où d’autres marchands achètent ces cargaisons et, avec l’aide d’une multitude d’ouvriers forgerons qu’ils ont rassemblés, fabriquent des objets de fer de toutes sortes.|Diodore de Sicile, V, 13,1}}

Des articles de luxe ([[miroir étrusque]], bijoux) ont été produits en Étrurie et distribués dans toute l'Italie centrale, la Méditerranée, et au nord des Alpes.

Le bronze est alors relégué à la fabrication d'[[objet votif étrusque|objets votifs]] donc sacrés destinés aux [[rite funéraire étrusque|pratiques religieuses et funéraires]]<ref>Hergon, {{p.}}153</ref>.
; Productions
* Métaux : fer, bronze, plomb, argent, étain
* Produits de luxe : miroirs, bijoux
* Armes,

=== Période orientalisante ===
La [[métallurgie]] suscita le développement du commerce au {{s-|VII|e}}. Les Étrusques exportèrent au moyen de leurs propres navires des objets en bronze (trompettes, rostres) de l’[[Espagne]] à [[Athènes]], de [[Carthage]] à la Grande-Bretagne, au [[Danemark]], à la [[Suède]], et par la [[Gaule]], à l’[[Allemagne]] du Sud et à la [[Bohême]]

L’abondance des forêts naturelles constituait la matière première indispensable à la construction maritime mais aussi à l’exploitation minière.

La production artisanale est devenue de plus en plus spécialisée et s'est intensifiée au cours de la période orientalisante. Les artisans occupaient une position importante et possédaient une culture supérieure à la moyenne. Il connaissaient l'écriture comme l'attestent certains vases de céramique signés par leur auteur.

Les Étrusques étaient rompus à de nombreux arts et métiers, notamment la poterie, la métallurgie et la sculpture.

Les améliorations technologiques apprises des Grecs ont transformé la production de poteries étrusques. L'argile purifiée a permis une production plus fine et spécialisée. Les formes des poteries ont été standardisées et distribuées dans une large zone.

Le ''[[bucchero]]'' était une célèbre poterie étrusque. Les autres produits de poterie fine sont les [[céramique attique à figures noires|vases à figures noires]] qui sont produits localement d'après des modèles grecs.

La transformation du métal reste un secteur important. Le bronze a été utilisé pour la fabrication de vases, ustensiles, armures, meubles et chars. L'ornementation de la ferronnerie a été inspirée par les styles orientaux, incorporant des motifs floraux, des animaux, des humains et des figures divines.

Les Étrusques étaient aussi célèbres pour leur production de bijoux et ornements décorés avec une [[Granulation (orfèvrerie)|granulation]] en or (au moyen de billes d'or fin) et en [[filigrane]] (utilisation de l'or en fines spirales et de fil d'argent). Ils avaient probablement appris ces techniques des Syriens ou des Phéniciens.

Les Grecs ont également créé des villes de commerce sur la côte de l'Étrurie méridionale, et les artisans grecs se sont installés.

Les poteries étrusques ont été exportées dans toute la Méditerranée et au-delà des Alpes<ref>L'''[[œnochoé]]'' à bec long exporté en Gaule {{-s|V|e}} a certainement influencé l'[[art celtique]]</ref>.

; Productions
*Artisanat : poteries (''bucchero'')
*Navires de commerce et de guerre
*Produits de luxe : bijoux, ornements
*Armes,
*Meubles
*Vaisselles en tôle de bronze

=== Période archaïque et classique ===

Les lingots de bronze datant de la période archaïque étaient probablement utilisés comme monnaie dans le commerce à longue distance (avec l'or dont ils ne disposaient pas sur leur territoire).

La poterie et la métallurgie sont restées des industries importantes.

Les Étrusques ont créé leur propre version de [[céramique attique à figures rouges|poterie à figures rouges]] inspirée des produits grecs.

Les ateliers de Vulci et d'autres villes étrusques ont travaillé le bronze et fabriqué des chars, des armes, des armures, d'autres ustensiles, équipé les navires.

Les métaux précieux, tels que l'or et l'argent étaient transformés en bijoux.

L'industrie textile semble avoir été une des activités économiques majeures des Étrusques, qui sous l'empire d'[[Auguste]] tenait la première place pour la confection de toiles et avant tout celle de marine.

; Productions :
*Chars,
*armes,
*armures,
*navires.

=== Période classique et hellénistique ===
Au cours de la période classique et hellénistique, le pouvoir économique, l'autonomie politique et l'identité culturelle des Etrusques s'est progressivement érodée jusqu'à leur totale disparition en tant que peuple distinct.

;Productions typiques
* [[Arretium]] : pelles, [[bassine]]s, faux, casques, boucliers, statuettes en bronze.
* [[Bolsena]] : sculptures en bronze, céramiques et [[bucchero|buccheri]].
* [[Cere]] : verres, orfèvrerie, articles en argent et bronze.
* [[Clusium]] : céramiques et buccheri, vases.
* [[Perusia]] : sculptures en bronze.
* [[Populonia]] : fer et bronze brut, tissus, armes, casques.
* [[Roselle]] : lances, épées, couteaux, casques, boucliers.
* [[Tarquinia]] : tissage du lin
* [[Véies]] : céramique, terre-cuite.
* [[Vetulonia]] : Orfèvrerie, bronze, transformation de métaux, minéraux bruts, ustensiles divers.
* [[Volterra]] : poix, cire, mica, bois.
* [[Vulci]] : ustensiles décorés, statues en bronze, céramiques.

== Outillage ==
* Roue de potier
* Four de fusion:
Les fours de fusion étaient en forme de tronc de cône dont le diamètre était d'environ {{unité|1.5|m}}.
L'intérieur était constitué de briques réfractaires. La partie supérieure où était placé le matériau à fondre était séparée de celle inférieure qui servait de brasier par une dalle horizontale percée de trous.

== Techniques ==
[[Image:Etruschi-perugia-federico-faruffini.jpg|thumb|upright 1.2|''Armurier étrusque'', [[Federico Faruffini]].]]
Les [[hauts fourneaux]] étaient situés à flanc de montagne, proches des matières premières (mine pour le minerai et forêt pour le combustible) de façon que les vents ascendants et descendants constituent des soufflets naturels.
{{Citation bloc|Ceux qui travaillent le minerai creusent la roche et brûlent dans des fourneaux fort ingénieux les fragments de minerai qui ont été brisés ; dans ces fourneaux ils font fondre les morceaux au moyen d’un feu très violent et ils coulent le métal en gueuses de taille modérée qui ont un peu l’apparence de grosses éponges.|Diodore de Sicile, V, 13,1 (à propos de la production préliminaire dans l'île d'Elbe<ref>« Ce n'était tout au plus qu'une torréfaction préliminaire... », Heurgon {{p.}}157.</ref>)}}
* Martelage,
* Ponçonnage
* Filigrane,
* Granulation.
* Estampage

== Place de la religion au sein de l'industrie métallifère étrusque : Velch, dieu du feu et des métaux ==
Au sein du peuple étrusque, l'importance que semble revêtir le domaine industriel des métaux est empreinte d'une culture religieuse marquée. Cette dernière se caractérise par l'assimilation et la synthèse des différentes facettes de la [[métallurgie|métiers]] : les matières premières (les [[minerai (roche)|minerais]] à caractère [[métallurgie|métallifère]], les métiers de l'artisanat métallurgique (les [[fonte (métallurgie)|fondeurs]], les [[forgeron]]s, les [[orfèvrerie|orfèvres]]) et les [[catalyse]]urs nécessaires à l'ensemble des phases de transformation, d'obtention et de production des [[bien (économie)|biens]] à [[métal|composé métallique]] (c'est-à-dire la [[feu|combustion par le dioxygène]] et le bois sous forme de charbon). Ainsi, également soucieux de leur [[mythologie étrusque|mythologie]], le [[wikt:panthéon|panthéon]] des Étrusques est doté d'une personnalité divine qui patronne l'ensemble de ces facettes : [[Velch|{{citation étrangère|langue=spx|''Velia Velcha''}}]], le dieu du feu et des métaux<ref name="franzderuyt1953"/>{{,}}<ref name="mauricevernes">{{Article |langue= fr |prénom1= Maurice | nom1 = Vernes | prénom2 = Jean | nom2 = Réville | prénom3 = Léon | nom3 = Marillier |titre= Volume 219 de Revue de l'histoire des religions |périodique= Revue de l'histoire des religions Annales du Musée Guimet | éditeur = Presses Universitaires de France, 2002 | volume= 219 |année= 2002 |pages = 137 |issn= 1155-7400 |lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=9s0nAAAAYAAJ&q=dieu+des+m%C3%A9taux+DOMINIQUE+BRIQUEL&dq=dieu+des+m%C3%A9taux+DOMINIQUE+BRIQUEL&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwim-OTRot7NAhWCHsAKHUwFDIAQ6AEINjAE | consulté le = 6 juillet 2016 }}</ref>, également dénommé [[sethlans|{{citation étrangère|langue=spx|''Sethlans''}}]]<ref name="jeanpaulthuillier207">{{Harvsp|Thuillier|2003|loc=chap. Les dieux aux noms étrusques|p=207}}</ref>, le dieu aux [[Tenaille (outil)|tenaille]]s et au [[marteau (outil)|marteau d'artisan métallurgiste]] (dont la tête est parfois surmontée d'un bonnet){{note|groupe=alpha|Personnalité mythogique étrusque fréquemment pourvue d'une sorte de bonnet surmontant son chef, comme en témoignent de nombreux [[médaille|spécimens numismatique]] sur leurs revers, tels que ceux attribués au {{-s|III|e}} {{lang|la|''in situ''}} de [[populonia|{{citation étrangère|langue=spx|''Pufluna''}}]]<ref name="jeanpaulthuillier207"/>{{,}}<ref name="sylvielalaguedulac276">{{Article | nom1 = Lalague-Dulac | prénom1 = Sylvie | titre = Capdeville (G.), Volcanus | sous-titre = Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain | périodique = Revue des Études Anciennes | éditeur = Bibliothèque des Ecoles Françaises d'Athènes et de Rome | volume = fascicule 288 | tome = 99 | numéro = 1 et 2 | année = 1997 | passage = pages 276 et 277 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1997_num_99_1_4685_t1_0276_ | consulté le = 06 juillet 2016 }}</ref>.}}<ref name="sylvielalaguedulac276"/> et l'équivalent de l{{'}}[[Héphaistos|{{citation étrangère|langue=grec ancien|Hφαιστος / Hếphaistos}}]] [[mythologie grecque|grec]]<ref name="charlesdeloye557">{{Article | langue = fr | nom1 = [[Charles Delvoye|Delvoye]] | prénom1 = Charles | titre = Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae (LIMC) | sous-titre = Eros- Herakles | périodique = L'antiquité classique | volume = IV | tome = 59 | année = 1990 | pages = 557 à 559 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1990_num_59_1_2300_t1_0557_ | consulté le = 06 juillet 2016 }}</ref>{{,}}<ref name="gerardcapdeville511">{{Article | langue = fr | nom1 = Belayche | prénom1 = Nicole | titre = Gérard Capdeville, Volcanus. | sous-titre = Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain | périodique = L'antiquité classique | volume = Tome 66 | année = 1997 | pages = 511-513 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1997_num_66_1_1292_t1_0511 | consulté le = 06 juillet 2016 }}</ref> ; que l'on appelle aussi : [[Velch|{{citation étrangère|langue=spx|''Velchans''}}]] ou ''Vehlans''<ref name="jeannoelrobert157">{{Harvsp|Robert|2007|loc=chap. La religion|p=157}}</ref>{{,}}<ref name="jeannoelrobert158">{{Harvsp|Robert|2007|loc=chap. La religion|p=158}}</ref>{{,}}<ref name="pierresergeant1999">{{Article | nom1 = Sergent | prénom1 = Bernard | titre = G. Capdeville. Volcanvs. | sous-titre = Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain | périodique = Revue de l'histoire des religions | volume = tome 216 | numéro = 4 | année = 1999 | pages = 475-481 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1999_num_216_4_1082 | consulté le = 06 juillet 2016}}</ref>.

<gallery widths=140px mode=traditional caption="Le dieu étrusque du feu, des métaux et de la forge : [[Velch]]">

Velcha.jpg|<center>Gros plan provenant d'une [[fresque|frise picturale]] peinte à même de l'une des parois de la [[sépulture]] dite ''[[orcus (mythologie)|tombe d'Orcus]]'' (ou encore la [[Tomba dell'Orco|{{lang|it|''Tomba dell'Orco''}}]]{{note|groupe=alpha|Sépulture que l'on a identifié comme appartenant à la période dite ''classique'' ou ''étrusco-[[hellénisme|helléniste]]''<ref group="N">C'est-à dire se situant entre le  {{-s|IV|e}} et le {{-s|II}}</ref>. De l{{'}}[[italien]] : littéralement, {{citation|la tombe des enfers}}, et parfois incorrectement interprétée par {{citation|la tombe de l'ogre}}, au sens de divinité infernale<ref name="franzderuyt1953">{{article | langue =fr | prénom1 = Franz | nom1 = de Ruyt | titre = Massimo Pallottino, La peinture étrusque (compte rendu) | périodique = L'antiquité classique | volume = tome XXII | numéro = 2 | année = 1953 | passage = page 556 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1953_num_22_2_3224_t1_0554_0000_2 lire en ligne | consulté le = 05 juillet 2016}}</ref>, quelquefois ''Tombe d'[[Orcus (mythologie)|Orcus]]'') est une des tombes peintes du site de la [[Nécropole de Monterozzi]]<ref group="N">Soit 200 [[sépulture|occurrences funéraires]] sur les {{formatnum:6000}} du site</ref>.}}<ref name="franzderuyt1953"/>{{,}}{{note|groupe=alpha|Laquelle a été mise au jour au sein de la  [[Nécropole de Monterozzi]]<ref name="necromonterozzi1959">{{Ouvrage | langue = it | prénom1 = M. C. M. | nom1 = Lerici | titre = Prospezioni archeologiche a Tarquinia, La necropoli delle tombe dipinte | lieu = Mila | année = 1959}}</ref>{{,}}<ref name="necromonterozzi1968">{{Ouvrage | langue = en | prénom1 = H. | nom1 = Hencken | titre = Tarquinia, Villanovians and early Etruscans | lieu = Cambridge (Mass. E.U.) | année = 1968}}</ref>, sur le site de la cité protohistorique de [[Tarquinia (ville étrusque)|{{citation étrangère|langue=spx|Tarchna}}]]. Ici est représenté le visage de profil du [[mythologie étrusque|dieu panthéonique étrusque]] [[velch|{{citation étrangère|langue=spx|''Vech''}}]], patron divin du feu et des [[forgeron|artisans-forgerons]] étrusques.}}.</center>

Tomb of orcus II tuchulcha and these.jpg|<center>Vue générale de la fresque. Le dieu du feu [[velch|{{citation étrangère|langue=spx|''Vech''}}]] est figuré en bas, à droite de l'œuvre picturale{{note|groupe=alpha|La présente fresque picturale réfracte l'un des évènements majeurs de la [[mythologie étrusque]] : {{citation|Le festin de ''[[Velch|Velia Velcha]]''}}.}}{{,}}<ref name="franzderuyt1953"/>{{,}}<ref name="sybillehaynes2005">{{Ouvrage |langue = en | prénom1 = Sybille | nom1 = Haynes | titre = Etruscan Civilization |sous-titre = A Cultural History | éditeur = Getty Publications | jour = 1 | mois = septembre | année =2005 | pages totales = 432 | passage = pages 309 à 312 | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=hJL69xHDTwEC&pg=PA309&dq=velia+velcha&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwikpLT4it7NAhWkCsAKHSqiDAYQ6AEILDAC#v=onepage&q=velia%20velcha&f=false | consulté le = 06 juillet 2016}}</ref>.</center>

Storia dell'Italia antica (1873) (14595818098).jpg|<center>Croquis de [[1873]] d'un accessoire de miroiterie étrusque, représentant une scène de la mythologie étrusque dont le dieu des métaux et des forgerons, [[sethlans|{{citation étrangère|langue=spx|''Sethlans''}}]] manifeste de sa présence{{note|groupe=alpha|Notice muséographique : storia dell'Italia antica (1873) (14595818098).}}</center>

Storia degli antichi popoli italiani - Vol. I p 174.png|<center>[[Épigraphie|Inscription épigraphique]] se traduisant de la [[étrusque|langue étrusque]] par le théonyme : [[sethlans|{{citation étrangère|langue=spx|''Sethlans''}}]] <ref name="giuseppemicalli174">{{Ouvrage | langue = it | prénom1 = Giuseppe | nom1 = Micalli | titre = Storia degli antichi popoli italiani | volume = 1 | lieu = Florence | année = 1832 | passage = page 174 | lire en ligne = https://archive.org/details/storiadeglianti07micagoog  | consulté le = 06 juillet 2016 }}</ref>.</center>

Populonia 5 asses Turms 77000007.jpg|<center>[[monnaie de Populonia|Pièce monnétaire étrusque de Populonia]], émise par la cité éponyme de [[populonia|{{citation étrangère|langue=spx|''Pufluna''}}]]. Sur son revers est figuré le profil du dieu étrusque ''au bonnet'', [[sethlans|{{citation étrangère|langue=spx|''Sethlans''}}]]<ref name="jeanpaulthuillier207"/>{{,}}<ref name="sylvielalaguedulac276"/>.</center>

</gallery>

== Notes et références ==
=== Notes ===
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=== Références ===
{{Références|taille=30}}

== Bibliographie ==
* [[Jacques Heurgon]], « Les Mines étrusques » in ''La Vie quotidienne des Étrusques'', {{p.}}151, Hachette, 1961.
* [[Dominique Briquel]], « Les Ressources du sous-sol toscan » in ''La Civilisation étrusque'', {{p.}}105
* G. Camporeale, ''Gli Etruschi fuori d’Etruria'', Arsenale, 2001.
* M. Gras, ''Trafics tyrréniens archaïques'', École française de Rome, 1985.
* [[Jean-Paul Thuillier]], ''Les Étrusques. Histoire d’un peuple'', Colin, 2007.

== Articles connexes ==
* [[Orfèvrerie étrusque]]
* [[Céramique étrusque]]
* [[Hydraulique étrusque]]
* [[Monnaie étrusque]]
* [[Métallurgie étrusque]]
* Frise chronologique des  {{m|Périodes étrusques}}

{{Portail|archéologie|industrie|monde antique|Étrusques|Italie}}

[[Catégorie:Vie quotidienne chez les Étrusques]]
[[Catégorie:Industrie en Italie]]