Homme d'Urfa
Homme d'Urfa | |
L'homme d'Urfa, au Musée archéologique de Şanlıurfa | |
Type | Statut |
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Dimensions | 1m80 |
Matériau | grès |
Période | |
Culture | |
Date de découverte | Inconnu, mais certainement courant XXe siècle. Référencé à partir de |
Lieu de découverte | inconnu; sans doute dans la région de Yeni Lole |
Conservation | Musée archéologique de Şanlıurfa, Turquie |
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L'Homme d'Urfa, aussi appelé Statue de Balıklıgöl, est une ancienne statue anthropomorphe découverte près d'Urfa, en Turquie. Datée d'environ , elle est la plus ancienne statue humaine de grandeur nature connue. Elle remonte au Néolithique précéramique. Elle est contemporaine de sites comme Göbekli Tepe et Nevalı Çori.
Découverte
[modifier | modifier le code]Elle est découverte près de la ville Urfa, dans l'ancienne zone géographique de Haute Mésopotamie, au sud-est de l'actuelle Turquie[1],[2] lors de travaux de construction. Sa localisation exacte n'a pas été correctement notée. Néanmoins, elle pourrait provenir de la rue Yeni Yol de Balıklıgöl (en), un site du néolithique précéramique sur lequel ont déjà eu lieu des fouilles en [3].
Description
[modifier | modifier le code]La création de l'Homme d'Urfa est approximativement datée de , durant le néolithique précéramique. Elle est contemporaine des sites de Göbekli Tepe (Néolithique précéramique A/B) et de Nevalı Çori (Néolithique précéramique A)[4].
La statue mesure environ 1,80 m[5]. Elle est considérée comme la plus ancienne statue humaine à taille réelle au monde. Ses yeux sont représentés par de profonds trous sculptés dans la pierre, au sein desquels ont été fixées des obsidiennes noires[6].
Un col en forme de V, ou bien un collier, a été taillé en relief sur la poitrine de la statue. Les mains sont représentées serrées au niveau du corps, présentées sur le devant et couvrant les parties génitales[3].
Détails
[modifier | modifier le code]-
Autre vue de la statue.
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Portrait de l'Homme d'Urfa, faisant apparaître les yeux faits d'obsidienne.
-
Tête de l'Homme d'Urfa.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Klaus Schmidt, « Anatolia », dans Daniel T. Potts, A Companion to the Archaeology of the Ancient Near East, vol. I, Oxford, Malden, Wiley–Blackwell, (ISBN 978-1405189880), p. 155.
- Jean Guilaine, Les racines de la Méditerranée et de l'Europe, Fayard, coll. « Collège de France », , 96 p. (ISBN 978-2213636641), p. 14.
- (en) Andrew Collins, Gobekli Tepe: Genesis of the Gods: The Temple of the Watchers and the Discovery of Eden, Simon and Schuster, (ISBN 9781591438359, lire en ligne), p. 66
- (en) Nicola Laneri, Defining the Sacred: Approaches to the Archaeology of Religion in the Near East, Oxbow Books, (ISBN 9781782976837, lire en ligne), p. 162
- Bahattin Çelik, « Şanlıurfa - Yeni Mahalle Höyüğü in the Light of Novel C14 Analysis », sur (PDF) Şanlıurfa - Yeni Mahalle Höyüğü in the Light of Novel C14 Analysis. (consulté le )
- (en) Richard J. Chacon et Rubén G. Mendoza, Feast, Famine or Fighting?: Multiple Pathways to Social Complexity, Springer, , 120 p. (ISBN 9783319484020, lire en ligne)