Gymnocyclidium nabranicum
Gymnocyclidium, Gymnocyclidiidae
| Règne | Chromista |
|---|---|
| Embranchement | Ciliophora |
| Classe | Oligohymenophorea |
| Ordre | Scuticociliatida |
Gymnocyclidium nabranicum, unique représentant du genre Gymnocyclidium et de la famille des Gymnocyclidiidae, est une espèce de Ciliés de l’ordre des Scuticociliatida (classe des Oligohymenophorea).
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le nom Gymnocyclidium dérive du grec γυμνός / gymnós, « nu », du latin cyclus, « cercle », et du suffixe latin -ium, « relatif à ». L'épithète spécifique nabranicum (de nabran et du suffixe latin icum, « concernant, relatif à ») fait référence au village de Nabran (en) (Azerbaïdjan), près duquel a été découvert ce cilié[1].
Description[modifier | modifier le code]
Gymnocyclidium nabranicum est un cilié qui vit librement en eau douce. Il est de taille moyenne (in vivo 55-70 μm × 35-40 μm) avec une ciliature buccale typique de Scuticociliatida, comprenant une membrane ondulante et trois membranelles orales (M1, M2, M3). Son contour est ovale avec ses pôles antérieur et postérieur tronqués.
Sa ciliation somatique est réduite à trois couronnes ciliaires courtes de largeurs différentes : une antérieure, la plus longue, constituée de dicinétides[note 1] plus courtes, une postérieure, constituée de cinétosomes simples et une caudale, constituée d'un seul cinétosome.
Il y a deux cils caudaux et deux scutica[note 2] postoraux[1].
Son cytostome se situe sur la partie antérieur de la cellule. Son macronoyau est ovale. Un micronoyau est présent.
Habitat et répartition[modifier | modifier le code]
Gymnocyclidium nabranicum est un endocommensal d'eau douce du Nord-Est de l'Azerbaïdjan[1].
Il a été découvert sur le fond sablonneux d'une eau de source peu profonde, près du village de Nabran (en) (Azerbaïdjan)[1].
Systématique[modifier | modifier le code]
Le nom valide de ce taxon est Gymnocyclidium nabranicum Alekperov, 2009[2].
Ilham Khayam Alekperov (d), créateur de ces taxons (genre, espèce et famille), inclus dans la famille des Gymnocyclidiidae les genres Parurotricha Dragesco & Dragesco-Kernéis (d), 1991 et Paracyclidium Grolière (d), de Puytorac (d) & Grain (d), 1980[1], deux genres considérés par d'autres auteurs comme des Cyclidiidae.
Publication originale[modifier | modifier le code]
- (en) Ilham Kh. Alekperov, « A new freshwater ciliate from northeastern Azerbaijan: Gymnocyclidium nabranicum n. gen., n. sp and Gymnociclidiidae n. fam. (Scuticociliatida, Ciliophora) », Turkish Journal of Zoology, vol. 33, , p. 447-450 (ISSN 1300-0179, e-ISSN 1303-6114, DOI 10.3906/zoo-0807-2, lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Famille des Gymnocyclidiidae :
- (fr + en) Référence GBIF : Gymnocyclidiidae (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Gymnocyclidiidae Alekperov, 2009 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Gymnocyclidiidae Alekperov (2009) (consulté le )
- Genre Gymnocyclidium :
- (fr + en) Référence GBIF : Gymnocyclidium Alekperov, 2009 (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Gymnocyclidium Alekperov, 2009 (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Gymnocyclidium Alekperov (2009) (consulté le )
- Espèce Gymnocyclidium nabranicum :
- (en) Référence Index to Organism Names (ION) : Gymnocyclidium nabranicum Alekperov 2009 (consulté le )
- Images :
- Gymnocyclidium nabranicum in Alekperov, 2009. Pages 448-449, fig. 1, A-B, fig. 2, A-B[1] :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Cinétide : appareil assurant la motricité des cellules à flagelles ou à cils vibratiles (déf. La langue française. En présence de deux cinétides on parle d'une dicinétide.
- Scutica : structure ciliaire somatique transitoire, seulement présente pendant la stomatogenèse (néo-formation de la bouche et de la ciliature orale après la division cellulaire.).
