Discussion utilisateur:Thib Phil/Bac à sable 14

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Histoire de l'armée belge[modifier le code]

Naissance de l'armée belge[modifier le code]

Sous le règne de Léopold Ier[modifier le code]

Sous le règne de Léopold II[modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier le code]

L'entre-deux-guerre[modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier le code]

L'armée belge en 1940[modifier le code]

Les Belges au Royaume-Uni[modifier le code]

La guerre froide et l'OTAN[modifier le code]

Volontaires en Corée[modifier le code]

L'après guerre froide[modifier le code]

Forces armées belges au Congo : la Force Publique[modifier le code]

Articles connexes[modifier le code]

Bibliographie[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]

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Références[modifier le code]


Histoire de l'armée belge de 1830 à 1914[modifier le code]

Voir : Discussion:Forces armées belges

Naissance de l'armée belge[modifier le code]

Campagne de 1914[modifier le code]

La Garde Civique[modifier le code]

Notes et références[modifier le code]

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Références[modifier le code]


Histoire de l'armée belge de 1914 aux années 2000[modifier le code]

La Belgique, état neutre, a subi les guerres mondiales de plein fouet et ses forces sont intervenues dans le Congo belge puis depuis la décolonisation de celle-ci assez souvent en Afrique noire, souvent comme troupe de maintien de la paix.

Durant la guerre froide, en temps que membre fondateur de l'OTAN, elle participa à la défense de l'Allemagne de l'Ouest avec des forces blindés installées sur son sol. Actuellement, ses militaires sont présent dans nombre d'opérations de l'ONU et de l'OTAN.

Première Guerre mondiale[modifier le code]

Envahie par surprise par la puissante Allemagne impériale, sa petite armée réussit à préserver une faible partie du territoire national et sous le commandement du roi Albert Ier de Belgique, parvient à assurer la garde de l'important secteur d'aile gauche entre Nieuport et Ypres avec l'aide des forces de l'Entente. À la date du 26 mai 1918, elle compte 166 000 hommes dont 141 974 combattants, formant douze divisions d'infanterie et une division de cavalerie. Elle dispose de 129 avions et de 952 canons de tous calibres [1].

L'Entre-deux-guerres[modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier le code]

Mai 1940[modifier le code]

Les forces belges au Royaume-Uni[modifier le code]

La Guerre Froide (1945-1989)[modifier le code]

La création de l'OTAN[modifier le code]

La guerre de Corée[modifier le code]

L'indépendance du Congo[modifier le code]

L'Après-Guerre-Froide[modifier le code]

Le temps des réformes[modifier le code]

La fin des « FBA » ( « Forces Belges en Allemagne » ) et du service militaire.
La démilitarisation de la Gendarmerie
La professionnalisation.

Les missions de l'ONU[modifier le code]

Afrique.
Liban.
Afghanistan.
Les missions humanitaires.

Bibliographie[modifier le code]

Notes et références[modifier le code]

Notes[modifier le code]

Références[modifier le code]

Service militaire[modifier le code]

Libé et Sénat français ainsi que La Libre Belgique : Histoire du SM en Gelbique + Moniteur Belge (organe officiel du pouvoir législatif ).

Armée belge pendant la Première Guerre mondiale[modifier le code]

Campagne de 1914[modifier le code]

La bataille de l'Yser[modifier le code]

L'occupation en Allemagne[modifier le code]

Articles connexes[modifier le code]

Bibliographie[modifier le code]

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Notes[modifier le code]

Références[modifier le code]

Régiments belges de Carabiniers[modifier le code]

1er et 3ème carabiniers Historique

Le 1er août 1914, par l’arrivée des réservistes, le 1er régiment de carabiniers se dédoubla pour former le 3ème carabiniers.

Lors de la première sortie d’Anvers, les 24, 25 et 26 août, ce sont les carabiniers de ces deux régiments qui formèrent l’avant-garde de la 6 D.A. C’est la première fois qu’ils se battent et tous remplissent leur mission avec héroïsme.

Du 9 au 12 septembre 1914 les carabiniers luttent avec vaillance à Wackerzeel, Werchter et la ferme Doremael. Hélas, les pertes sont lourdes et, après ces combats, il reste à peine un effectif suffisant pour reconstituer un seul régiment ; le 3ème carabiniers est donc dissous.

Le 29 septembre, le 1er C. combat encore à Sneppelaer et le 7 octobre à Berlaere. Au cours de la bataille de l’Yser, dès le 20 octobre, les carabiniers sont engagés à Oud-Stuyvekenskerke, à la borne 10 de l’Yser, et participent au fameux assaut de la boucle de Tervaete.

Durant la garde sacrée, le long de l’Yser, les carabiniers occupent, du 8-12-1914 au 14-2-1915, le secteur de Dixmude, puis, le 9 mars, passent dans le secteur de Noordschoote-Steenstraete.

Le 1er C. défend âprement la position avancée de Drie-Grachten, et le IIIème bataillon prend part à la bataille de Steenstraete au début de laquelle, pour la première fois, les Allemands firent usage des gaz asphyxiants.

Après un très court repos, les carabiniers remontent en ligne du 6 août au 15 décembre 1915 dans le secteur de Dixmude, devenu très meurtrier par suite des épouvantables combats à coups de bombes.

Du 19 janvier au 22 décembre 1916, les carabiniers organisent et occupent le secteur de Nieucappelle. A la fin de l’année, par suite de l’arrivée de renforts, on reforme le 3ème régiment de carabiniers, puis, durant trois semaines, les deux régiments vont manœuvrer au Camp du Mailly. De retour au front, du 9 février au 3 mai, les carabiniers gardent le dangereux secteur de Steenstraete – Het Sas, occupation pénible par le froid intense de cet hiver très rigoureux et les longues gardes de 24 heures dans les tranchées de première ligne dénommées « tranchées A ».

Le 4 mai, sans repos, les carabiniers repassent dans le secteur de Nieucappelle et se signalent par une série de coups de main qu’ils dirigent sur les positions ennemies de Woumen.

Après une courte période de repos, le 7 février 1918, les carabiniers remontent en ligne dans l’important secteur de Nieuport, tandis que les carabiniers du 3ème régiment se couvrent de gloire à Nieuwendamme en repoussant de puissantes attaques ennemies. Le 9 août 1918 les carabiniers vont prendre leurs emplacements pour l’offensive dans les secteurs de Woesten et de Brielen.

Plusieurs opérations obtiennent un brillant succès et les postes ennemis des Fermes Denain, du Chien, et Régina Cross restent au pouvoir des carabiniers du 1er C., tandis que ceux du 3ème C. s’emparent des fermes Van Acker, Ferdinand et Bon Gîte.

Au cours de l’offensive des Flandres, les carabiniers, dans un élan magnifique, se ruent sur les positions ennemies qu’ils enlèvent de haute lutte, s’illustrant particulièrement à Westroosebeke et Rumbeke. A l’offensive du 19 octobre, le Colonel B.E.M. Bremer, commandant le 1er C. est tué à la tête de son vaillant régiment.

L’héroïque conduite des carabiniers pendant la guerre leur valut l’insigne honneur de porter désormais le titre de « Carabiniers Prince Baudouin » et de voir leurs drapeaux cravatés de la fourragère de l’Ordre de Léopold.

CORVILAIN, Capitaine de réserve du 1er Carabiniers. 2ème carabiniers Historique

Le régiment bruxellois, caserné place Dailly, forma par dédoublement, en août 1914, le 4ème carabiniers. Les 2 régiments constituèrent l’infanterie de la 20ème brigade mixte, qui se porta, le 6 août, à Grez-Doiceau et resta dans la région jusqu’au 19 août.

Le 29 août les 2 régiments cantonnés à Borsbeek participèrent à la première sortie d’Anvers, sur le front Hofstade-Schiplaeken et, le 11 septembre attaquent en direction de Thildonck sur le front Wolvenhoek-Hambosch.

Les 2ème et 4ème carabiniers sont très éprouvés et le 17 septembre les survivants du 4ème carabiniers sont versés dans les rangs du 2ème carabiniers.

Au cours du siège d’Anvers le régiment exécute des travaux à Hingene, puis défend le secteur de Duffel-Lierre. Il participe à la contre-attaque de nuit du 5 au 6 octobre.

Pendant la bataille de l’Yser, le 2ème carabiniers est le 22 octobre de la contre-attaque très meurtrière dans la boucle de Tervaete, puis défend le village de Stuyvekenskerke. Il subit de lourdes pertes en officiers, gradés et soldats.

Le 22 avril 1915, les 3ème et 4ème bataillons du régiment participèrent aux combats de Steenstraete caractérisés par les premières émissions, par les Allemands, de gaz asphyxiants. Le 20 décembre 1916, le 4ème carabiniers est reformé avec des éléments du 2ème carabiniers.

Le 1er février 1918, le régiment constitue avec les 1er et 3ème carabiniers la 6ème division d’infanterie.

Au cours de l’offensive libératrice, le régiment se distingue en enlevant les positions allemandes jusqu’à Westroosebeke. Participant à la bataille Thourout-Thielt, le 2ème carabiniers s’empare, le 14 octobre de Rumbeke et, le 17 octobre, se trouve au Ketelberg à l’est d’Ingelmunster ayant subi de lourdes pertes. Relevé, il est envoyé vers le Nord. Le 21 octobre il occupe Bruges délivrée depuis 48 heures ; le 25 octobre il escorte la Famille Royale qui y fait sa « Joyeuse Entrée ».

Le 2ème carabiniers avec les régiments de la 6ème division d’infanterie monte la garde jusqu’à l’Armistice dans les territoires délivrés.

Il a inscrit sur son drapeau les citations : Yser – Westroosebeke – Rumbeke – Tervaete – Anvers – Steenstraete, qui lui valurent la fourragère à la couleur de l’Ordre de Léopold.

4ème carabiniers Historique

Formé à Bruxelles, à la mobilisation d’août 1914, par dédoublement du 2ème carabiniers, le régiment fait partie de la 20ème brigade mixte.

Après avoir cantonné dans la région de Grez-Doiceau, il participe le 24 août à la première sortie du camp retranché d’Anvers sur le front Hofstade-Schiplaeken.

Le 10 septembre, transporté par chemin de fer à Heist-Op-Den-Berg, il est engagé vers Werchter puis vers Thildonck ; il subit de lourdes pertes à Wolvenhoek, Dorremael et Hambosch et sur le talus du chemin de fer Malines-Louvain.

Le 17 septembre, à Lierre, les effectifs du 4ème carabiniers sont versés au 2ème carabiniers.

Le 20 décembre 1916, sur l’Yser, le régiment est reformé et constitue avec le 2ème carabiniers la 18ème brigade. Après un séjour au camp de Mailly (France), il occupe le secteur : Het Sas-Boesinghe, puis celui de Nieucappelle.

Le 1er février 1918, le 4ème carabiniers avec les 1er et 2ème grenadiers forme la 12ème division d’infanterie et va occuper le secteur de Nieuport, puis le 5 juin relève dans le secteur de Brielen des bataillons britanniques ; à la fin du mois revient à Nieuport pour retourner à Brielen le 9 août. Il effectue de nombreux raids sur les positions allemandes.

Le 28 septembre, le 4ème carabiniers encadré à gauche par le 1er grenadiers, à droite par le 2ème grenadiers, participant à l’offensive libératrice, enlève Passchendaele et, le 5 octobre, se trouve à De Ruyter.

Jusqu’au 13 octobre, il maintient ses positions malgré de violentes contre-attaques allemandes ; relevé par le 2ème carabiniers, il est envoyé au repos à Isenberghe.

Le 19 octobre, il cantonne à Thourout, le 21 il est à Ruddervoorde jusqu’au 2 novembre, puis à St-Georges sur le canal de Bruges à Gand. Le 7 novembre, la 12ème division d’infanterie dont fait partie le 4ème carabiniers est mise à la disposition du général JACQUES, commandant le nouveau groupement sud de l’armée belge en vue d’une attaque d’ensemble visant à franchir l’Escaut.

Le régiment est en réserve divisionnaire à Astene le 9 novembre et le lendemain aux environs de Nazareth ; l’attaque doit se produire le 11 novembre.

L’armistice sonne au lieu de l’heure H. !!

Le 4ème carabiniers a obtenu la fourragère à la couleur de l’Ordre de Léopold et son drapeau porte les citations : Yser – Passchendaele – Tervaete – Steenstraete – Anvers. LES CARABINIERS CYCLISTES André ALEXANDRE "Es sind keine Menschen, sondern schwarze Teufels" (Ce ne sont pas des hommes, mais des diables noirs) En 1914, les Allemands, lors de l'attaque de Haelen. En 1890, le Ministre de la guerre prit la décision de créer une section de cyclistes à l'école régimentaire de carabiniers de Wavre. Initialement, le rôle des cyclistes se bornait à un service d'estafettes. En 1896, lors des manoeuvres dans la région de Huy, on se rendit compte que le vélo était un moyen de transport idéal pour transférer rapidement des troupes d'infanterie d'un endroit à un autre. Aussi, deux ans plus tard, le département de la guerre décida que la quatrième compagnie de chaque bataillon serait dotée d'une section de cyclistes et ce, afin de pouvoir former des unités plus importantes au cas où il s'avérerait que ces cyclistes pourraient être utilisés comme éléments tactiques. Le rôle des cyclistes fut donc spécifié de la façon suivante: 1. Appuyer la cavalerie en participant aux reconnaissances à longue distance. 2. Précéder au besoin la cavalerie pour occuper un endroit bien précis et assurer un service d'estafettes entre la cavalerie et le gros de la troupe. Quoi qu'il en soit, les autorités militaires accordèrent de plus en plus d'importance aux soldats équipés de vélos "Belgica", capables de parcourir 50 à 100 Km par jour sans fatiguer leur "monture". De plus, ces vélos étaient repliables et se portaient sur le dos comme un simple havresac. En 1911, sont créées les compagnies cyclistes. Elles sont groupées en un cinquième bataillon du Régiment de Carabiniers. Deux ans plus tard, le 15 décembre 1913, le bataillon devient autonome et se dénomme "ler Bataillon de Carabiniers Cyclistes". En outre, il est rattaché à la Division de Cavalerie. C'est ce bataillon qui se distingua le 12 août 1914 à Haelen. La cavalerie allemande lui donna dès lors le nom de "Schwarze Teufels", ou les "Diables noirs", car les cyclistes avaient à cette époque des vêtements de combat foncés. Un second bataillon de carabiniers cyclistes est constitué le 28 janvier 1915 et adjoint à la 2ème Division de Cavalerie. L'entre-deux-guerres Une réorganisation de l'armée entraîne la dissolution des deux bataillons de Diables Noirs au début de 1924. En 1923, avait été formé le Régiment de Chasseurs Cyclistes, issu des régiments de cavalerie dissous à ce moment. Cette unité fut supprimée à son tour en 1926 mais donna naissance à quatre régiments de cyclistes. Le 3ème et le 4èrne Régiments Cy seront déjà dissous en 1927. Un arrêté royal en date du 10 septembre 1930 donna aux autres le nom de "Régiment de Carabiniers Cyclistes". Le ler s'établit à Tervueren (Etat-Major et 1er Bataillon d'expression néerlandaise) et à Laeken (IIe Bataillon, d'expression française). Le IIe Bataillon stationne d'abord à Namur, puis va occuper les garnisons d'Eupen (EM + IIe Bataillon, d'expression allemande) et Malmédy (ler Bataillon). Les 3e et 4e Régiments seront reformés en 1939 par dédoublement des deux premiers et iront occuper différents cantonnements au gré de la mobilisation. Le 5e Carabiniers Cyclistes sera formé en 1940 en qualité de C.R.I. (Centre de Renfort et d'Instruction) avec les recrues de 1940. L'après-guerre. Les 1er, 2e et 3e Carabiniers Cyclistes sont reformés en mars 1951 comme bataillons d'infanterie blindée de la 16e DB. Le 4e Cyclistes verra le jour en janvier 1952. Ces quatre unités seront stationnées en Allemagne. Le 3Cy revient en Belgique pour devenir unité de défense territoriale avant d'être dissous en 1970. Atteint lui aussi par la restructuration de l'armée, le 4Cy est dissous à Düren en 1970. Toujours attachés aux divisions de cavalerie, puis à la division blindée, les Carabiniers Cyclistes ont conquis le droit de porter le béret noir traditionnellement réservé à la cavalerie blindée. Ils sont les seuls fantassins à l'arborer. Organisation d'un régiment 1. Un état-major, plus une compagnie école, plus une compagnie de canons 4,7 antichars. Deux bataillons à deux compagnies de fusiliers cyclistes, plus une compagnie de mitrailleurs, plus une compagnie de canons 4,7 antichars tractés. Trois pelotons, plus un peloton hors rang. 2. Un peloton comprend 9 groupes de combat, plus une équipe FM, plus une équipe de fusiliers grenadiers (équipe DBT et AA). L'armement est composé de mitrailleuses Hotchkiss 8 mm ou 13,2 mm, de fusils modèle 1935 ou 1936, de carabines 1889, de fusils-mitrailleurs modèle 1930, de pistolets GP 1935 9 mm FN ou Browning modèle 1922, 7,65 mm, de lance-grenades DBT. Uniforme La capote est très courte et arrive à mi-cuisses; elle ressemble plus ou moins à un caban de marin. Insigne de coiffure: une roue de vélo portée au bonnet de police et sur le bandeau de la casquette. Sur les épaules: une couronne et un chiffre régimentaire. Sur la manche, les insignes de spécialisation. Les couleurs du col sont: écusson vert-sapin avec passepoil jonquille timbré d'une roue de vélo, bronzée pour la troupe, argentée pour les sous-officiers, dorée pour les officiers. Description du bonnet de police: gland vert et passepoil jonquille pour la troupe; gland argenté et passepoil jonquille pour les sous-officiers; gland doré et large bande verte plus passepoil jonquille pour les officiers subalternes; gland doré et double bande verte et toujours passepoil jonquille pour les officiers supérieurs. Coiffure et veste Hormis les casques modèles 1915 et 1930, deux autres types de casques sont portés. Les motocyclistes portent depuis 1938 un casque spécial dont la bombe est en liège avec visière et couvre-nuque assez verticaux. La couleur en est kaki-brun. L'insigne frontal est du modèle 31. La coiffe intérieure est en cuir brun avec protège-nuque qui garantit aussi les oreilles. La jugulaire est en cuir noir. Le poids du casque est de 600 grammes. Ce casque était porté par une partie des équipages de T13 et T15, qui disposaient d'abord du casque modèle 20, du Corps des Chars de Combat. Ce personnel portait également une veste de cuir. Le premier modèle était noir et portait des boutons civils; le second modèle était de couleur kaki-moutarde. Les pattes d'épaules étaient maintenues par de petites chevilles de bois et avaient des boutons portant le lion Belgique. N.B. Ce modèle en version modernisée sera porté après la guerre par les MP et les ATK. Equipement individuel. D'une manière générale, l'équipement était semblable à celui de l'infanterie. L'exception principale était constituée par le système de cartouchières: un ceinturon Mills modèle 1908 modifié 1930, sur lequel étaient passées 4 pochettes de cartouches maintenues par des bretelles très larges et des boucles d'attache de style anglais. La pelle était portée dans un étui de toile sur lequel la baïonnette et la gourde étaient maintenues par un jeu de pressions et de mousquetons. Lorsque le cycliste combattait sans son vélo, les sacoches étaient portées soit en musette (en sautoir), soit en havresac. En musette: celle-ci était maintenue par des mousquetons qui se trouvaient sur le ceinturon. En havresac: grâce à une lanière dont les extrémités avaient des mousquetons et un anneau en cuivre au milieu. Le matériel roulant En 1940, les régiments de carabiniers cyclistes disposaient d'une gamme très variée de véhicules. 1. La troupe disposait de vélos de type Bury, prévus spécialement pour l'armée belge. Ces vélos étaient les mêmes que pour les Chasseurs Ardennais et les Unités de Cyclistes Frontières. Ils pèsent 17 kilos et ont un développement de 4,20 mètres. Les pneus sont de type ballon et sont prévus pour rouler aussi bien sur des routes macadamisées que sur des chemins de terre. Les garde-boue sont très larges et enveloppent très bien les roues. Le guidon est droit et muni de poignées en caoutchouc et d'une sonnette. Les freins sont à tringle, de type anglais. Sur la fourche, se trouve un support qui permet de fixer une lampe à acétylène. Certains vélos sont munis d'une douille pour placer un fanion; d'autres vélos sont munis d'un porte-bagages à l'avant, pour y placer une bobine de fil téléphonique. A l'avant du cadre, une plaque de cuir rectangulaire percée par deux rivets qui y fixent une lanière de cuir permet d'attacher le fusil. Sur la partie arrière du cadre, à gauche, une boîte de bois ou de tôle permet de loger la crosse du fusil. La selle possède de gros ressorts, qui assurent la suspension en terrain très accidenté. Le porte-bagages est très large et possède des moulures sur sa surface, afin d'éviter que l'équipement ne glisse sur les côtés, des encoches permettent de passer les sangles de maintien. Sur le garde-boue arrière sont inscrits le numéro de la compagnie et les renseignements tactiques. L'état-major disposait de voitures Ford 1938 V8. 2. Des camions Chevrolet et Ford et des camions réquisitionnés. Les camions requis pour le transport des mitrailleuses étaient appelés "AC MI" (auto-camion mitrailleuse). Des tracteurs Utility servaient pour tracter les pièces de 4,7. 3. Différentes motos FN et Saroléa, avec et sans side-cars. 4. Des véhicules chenillés Vickers Carden Lloyd T15 armés d'une mitrailleuse Hotchkiss 13,2 mm. Des Vickers Carden Lloyd T13 armés d'un canon de 4,7 ATK FRC (Fonderie Royale de Canons), tirant des obus de rupture ou explosifs et d'un F.M. 30, calibre 7,65. Sources: Jacques P. Champagne (Infanterie, traditions). Nos Forces. "L'armée belge entre les deux guerres", du Lt Gen e.r. A. Crahay. MM. Collette, Jacob, Noël, Meunier (anciens carabiniers cyclistes). Addenda: Une petite remarque s'impose au sujet du 2Cy. Celui-ci partagea les casernes de Malmédy et d'Eupen avec une compagnie d'unités cyclistes frontières, plus communément nommées "gardes-frontières" (UCYF) Ces unités étaient des troupes spéciales prévues pour la destruction des ouvrages d'art proches de la frontière. Ces unités étaient indépendantes, mais étaient rattachées administrativement au 2e Carabiniers Cyclistes jusqu'à leur formation en régiment en 1937. Le 1Cy et le 3Cy feront partie de la 1ère DC. Le 2Cy et le 4Cy feront partie de la 2 DC.

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