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Discussion utilisateur:90.35.175.134

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mort de Guillaume de nogaret[modifier le code]

Je m'adresse à vous comme une bouteille à la mer. Sans savoir si une personne lira ce message et daignera me donner une réponse. Je fais des recherches sur cette période historique et suis très troublé par certains articles. En effet, concernant la "malédiction" des templiers, j'ai différentes versions, sans parvenir à trouver la vérité s'il y en a une ! Concernant la déclaration de JACQUES DE MOLAY sur son bucher, certains textes citent le chevalier GUILLAUME dans sa malédiction, d'autres ne le mentionnent pas. Je serai plus enclins à croire les seconds car comment peut-on maudire et souhaiter la mort d'une personne dont on situe la mort entre mars et mai 1313 - soit un an avant. Existe-t-il un texte auquel on puisse se référer ?... Comment des historiens et de éditeurs cèlèbres peuvent-ils répandre de telles erreurs et dans quel but ?

e.mail : hoban0430@yahoo.fr --90.35.175.134 (d) 30 décembre 2012 à 12:58 (CET)30/12/2012[répondre]

Voici quelques éléments de réponse que je peux apporter, sans prétendre que ce soit la seule vérité, car en histoire, il n'y a que la vérité des vainqueurs qui soit transmise comme étant unique, celle des vaincus ne nous parvient que par morceaux! La mort de J. de Molay et de Charney aurait été rapportée dans une chronique de Geoffroi de Paris qui mentionne que Jacques de Molay n'avait pas les mains liées lors de son execussion, et qu'il les aurait jointes lors derniers instants pour prier. A ses accusateurs il aurait dit "...le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort...". Mais pour la phrase complète, se reporter à Ivan Gobry, le procès des Templiers, p. 308: "Li mestre, qui vit le feu prest, s'est dépouillé sans nul arrêt et, ainsi com le vi, devise : Tout nu se mist en sa chemise liement et à bon semblant, N'onsques de rien n'ala tremblant combien qu'on le tire et dérache. Pris l'ont por lier à l'estache Cil liez et joiant si accorde ; Mes ains leur dit :"Seingnors, au moins lessez-moy joindre un po mes mains, et vers dieu fere m'oroison, car or est temps et seison : Je voi ici mon jugement, ou mourir me convient brèment Dieu set qu'à tort et à péchié. S'en viendra un brief temps meschié sur cels qui nous damnent à tort Dieu en vengera nostre mort. Seingnors, ici, sachiez sans tère, Que tous cels qui nous sont contrères, por nous en auront à souffrir." Il cite comme source pour celui-ci : Rapetti, Art."Molay", Nouvelle biographie générale, t.XXXV, p.816. Cette citation est reprise de l'article wiki Légendes au sujet des Templiers#Les textes contemporains, qui fournit également les différentes reprises et déformations qui ont transformé cette mention en malédiction. Quant au "Chevallier Guillaume", il semble n'être ajouté que par Maurice Druon dans son roman à succès Les Rois maudits, romans écrits entre 1955 et 1977!--Fitamant (d) 30 décembre 2012 à 21:40 (CET)[répondre]