Discussion Wikipédia:Appel à commentaires/Article/Sōka Gakkai

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Après une refonte de l'artcile sur Soka gakkai, j'ai fait un appel à commentaires.

Commentaires de HB (d · c · b)[modifier le code]

Compléments positifs sur l'association mais bel escamotage et lissage de tout l'aspect polémique. Je comprends la réaction de Aikongo. Le paragraphe controverse et polémique est constitué à plus de 50% d'une défense de l'organisme et les points reprochés sont noyés dans une liste d'éloge dont je fais le résumé suivant  :

« Soka gakkai est vraiment une organisation top qui a su innover dans le domaine spirituel, qui subventionne les courants monastiques, qui finance des actions humanitaires. c'est pour cela que sa puissance a fait des jaloux. Certes, en France, elle a crispé les sensibilités par une certaine arrogance et fut épinglée en tant que secte mais c'était à une époque de psychose générale et elle a fait partie d'un train de groupements épinglés comme sectes. Certes elle est montré du doigt en 2005 mais n'est plus signalée en 2006. Certes on lui reproche d'enseigner la doctrine de Nichiren contre l'avis des associations bouddhistes mais on n'interdit pas cet enseignement donc c'est un péché véniel. Et elle est prête à s'améliorer sur les points sujets à critique. »

Je serais d'avis de laisser Aikongo revenir à l'ancien paragraphe "polémique et controverse" mais de conserver le reste de l'article sur la nouvelle version. Sinon, un appel à wikipompier sera nécessaire. HB 12 avril 2007 à 14:57 (CEST)[répondre]

J'ai déplacé votre commentaire dans la page de discussion (elle n'était pas créée). Juste en passant, Soka Gakkai ne subventionne plus de courants monastiques depuis 1990. --Soka 14 avril 2007 à 13:34 (CEST)[répondre]

Réponse de Soka[modifier le code]

J'ai donc relu l'article pour la énième fois. Vous dites que la partie Controverses et polémiques escamote et lisse la controverse. J'énumère simplement des faits. Pas d'animosité, ni de passion, seulement des faits. D'autre part, vous dites que le mouvement est décrit à plus de 50% en termes positifs et que la controverse est noyée dans une foule d'éloges... Là, je reste perplexe.

Il y a 10 paragraphes dans la partie Controverses et polémiques. Le premier constate l'efficacité avec laquelle la SG a développer un courant resté inerte pendant des siècles. Les neuf suivants décrivent précisément toutes les sortes de polémiques qui entourent ou ont entouré la SG : médias japonais, laïcité française, exclusivité religieuse, MILS, puissance politique au Japon, antagonisme institution-organisation, puissance financière, répercussions du rapport de la Miviludes. Le dernier paragraphe fait le point sur l'état actuel de l'organisation en 6 phrases dont trois relèvent les points faibles de son fonctionnement et un rappel de ses objectifs.

Où sont les éloges ??

Pas dans l'intro. Elle rappelle les structures et la définition de l'appelation, tout en précisant le poids socio-politique du mouvement au Japon et la manière dont il est perçu en France.

Alors qu'est-ce qui manque ? Une partie sur la structure interne de l'organisation, son fonctionnement et les rouages de son action. Je ne suis pas sûr que ce soit pertinent, mais je peux aisément écrire cette partie et montrer comment fonctionne Soka Gakkai en France. --Soka 14 avril 2007 à 14:07 (CEST)[répondre]

Analyse du texte[modifier le code]

Je veux bien croire à ta bonne foi mais après la lecture du paragraphe sur la polémique, on est amené à penser que les problèmes que suscitent l'association sont bénins et ont été gonflés par la peur et la jalousie. Le nombre de paragraphes et leur longueur n'est absoluement pas garant d'un traitement équitable de l'information. Je reprends ton texte et mets en gras ce qui me paraît une critique de l'association, en souligné ce qui en est une éloge et en italique ce qui a trait à une défense ou une victimisation. Tu verras que les critiques que je mets en gras sont tellement vagues et si peu nombreuses que je persiste à appeller cette version un lissage. Tu demandes un appel à commentaires, je le fournis mais ne désire pas rentrer dans une polémique stérile. A mon avis, si tu es de bonne foi, tu devrais laisser Aikongo remettre sa version du paragraphe et discuter avec lui des compléments à fournir.

Bien que les différents courants se réclamant de Nichiren aient survécu jusqu'au XXe siècle, aucun d'eux n'a connu de réel essor avant la fin deuxième guerre mondiale et le développement sans précédent d'organisations laïques bénéficiant des dispositions législatives mise en place par l'administration américaine. La Sōka Gakkai fondée par Josei Toda, comme de nombreuses autres organisations laïques, a su tirer profit de ces dispositions qui ont mis un terme à la consubstantialité institutionnelle entre la tradition Shintoïste et l'autorité impériale.

De même, les différents courants monastiques ont bénéficié considérablement de la manne financière et de la notoriété de la Sōka Gakkai. Cela a naturellement généré nombre de luttes d’influences intérieures et extérieures, au Japon essentiellement. La Sōka Gakkai dispose d’une image publique forgée par le puissant groupe médiatique dont elle dispose. Elle est donc depuis longtemps au cœur de nombreuses controverses politiques et financières portées par les principaux organes de presse et de télévision Japonais.

En France, la Sōka Gakkai s’est heurtée au modèle français de la laïcité. De nombreux traits de caractères spécifiques de la philosophie de l'organisation ont d'emblée rebuté les institutions françaises, puis une partie de la sphère publique concernée par la spiritualité, les philosophies orientales et d'une manière plus générale l'exercice du culte.

Au niveau social et local, la profession de foi par la conversion antagoniste (Jap. Shakubuku) est devenu le trait de caractère le plus rebutant. La réfutation systématique des débuts du mouvement en France, puis une certaine exclusivité doctrinale, voire une certaine arrogance philosophique, ont entretenu la méfiance et l'hostilité du public vis-à-vis de la Sōka Gakkai française et de son action.

Les nombreux scandales entourant les sectes à la fin des années 70 et au début des années 80 ont contribué à faire figurer la Sōka Gakkai parmi les sectes dangereuses des rapports parlementaires successifs de la MILS et ce au même titre que des centaines d'autres associations venues d'horizons aussi divers que la macrobiotique, la médecine orientale, les techniques de massage, certains arts martiaux, et bien sûr toutes sortes de mouvements philosophiques, spirituels et religieux.

Au niveau international, la montée en puissance du Komeito pour devenir l'une des principales formations politiques du Japon, la puissance financière de l'organisation et le développement du réseau d'influence diplomatique au travers d'échanges culturels, d'actions humanitaires, de missions diplomatiques et de communication institutionnelle ont hissé la Sōka Gakkai Internationale au rang d'organisation non-gouvernementale de portée transnationale. Cela a évidemment aggravé, en France, l'aura sulfureuse de menace et de danger que lui prêtent la presse française et plusieurs organisations de défense de la famille et de l'individu.

Malgré les considérations du rapport de la MILS de 1995 qui stipule que la Sōka Gakkai prétend enseigner (malgré le schisme de 1990 avec Nichiren Shoshu) la doctrine de Nichiren, moine bouddhiste du XIIIe siècle qui professait une version nationaliste et intolérante du bouddhisme, le mouvement français a toujours respecté les valeurs de la laïcité et les institutions de la Ve République. A ce jour, aucune action en justice n'a vu de tribunal français prononcer de jugement délictueux à son encontre.

Dans le dernier rapport de 1999, une déclaration indiquait que : la Sōka Gakkai est, par sa richesse, la troisième secte implantée en France : son patrimoine, acquis en partie grâce aux apports venant de l'organisation mère, représente 240 millions de francs [env. 36 millions d'euros], et son budget annuel atteint, certains exercices, une vingtaine de millions de francs [env. 3 millions d'euros]. Pour avoir une échelle de valeurs, cela place le budget annuel de la Sōka Gakkai en France à la même hauteur que le salaire d'un dirigeant comme Jean-Marie Messier à la tête de Vivendi-Universal, en 2001. Quant à la valeur du patrimoine, elle est équivalente aux indemnités qui ont été versées au même P-D.G. à sa sortie de la dite entreprise.

Après une période d'accalmie à la suite de la dissolution de la MILS, la Sōka Gakkai est de nouveau épinglée par la Miviludes en 2006, puis disparaît de l'épais rapport de la commission en 2007. Dans le même temps, l'organisation décide de refondre son dispositif et remplace les 9 associations qui la composait en seulement trois entités ayant des prérogatives spécifiques et délimitées. Elle fait paraître une constitution religieuse, une littérature de réponse aux quelques mentions faites dans le rapport 2006, et un manifeste d'évaluation dont la portée philosophique et la valeur sociologique reste à démontrer.

Au bout d'un peu plus de trente ans de présence sur le territoire français, la Sōka Gakkai, rebaptisée ACSBN (Association Cultuelle Sōka du Bouddhisme Nichiren) annonce près de 16 000 participants à ses réunions bimensuelles et se veut une organisation religieuse laïque et ouverte sur la société française. Partant sur de nouvelles bases, il lui faut faire la démonstration de la transparence qui lui a toujours fait défaut par le passé. Elle doit également, à l'instar de nombreuses organisations religieuses françaises, prouver son utilité publique manifeste. Enfin, il lui faut réformer son modèle hiérarchique importé de la structure culturelle Japonaise pour se fonder sur les valeurs de liberté de conscience, d'égalité de responsabilité et d'indépendance individuelle tout en affirmant ses convictions dans les domaines de la culture, de l'éducation et de la paix. Bien que l'organisation française essaye depuis peu d'occulter cette volonté initiale de ses fondateurs, la Sōka gakkai est par essence orientée vers la réforme des institutions et des mentalités. Elle travaille à faire émerger les valeurs bouddhiques de bienveillance, de tolérance, de respect de la dignité humaine et de protection de l'environnement, tant au niveau économique, que politique, social et philosophique.

Merci de tes commentaires remarquablement constructifs.
Bien que je ne partage pas ta définition des éloges, j'ai révisé la copie des controverses et allégé, voire élagué, les passages qui pouvaient sembler suspects. J'ai également séparé la controverse Japonaise (plus complexes étant donné le bouillon de culture qu'est le paysage médiatique japonais) et la française de manière à éviter la noyade dans le texte. Enfin j'ai ajouté une déclaration de l'UNADFI, principal détracteur, qui n'existait pas dans la version d'Aikongo. A ce titre, je serais curieux de voir l'analyse que tu ferais de la version antérieure (avant modifs).
Enfin j'ai construit une section entière sur le fonctionnement de l'organisation qui permet de sortir de la polémique et de se faire une idée par soi-même de ce qu'est une organisation de ce type avec sa spécificité et ses travers.
Malgré ma bonne foi, je ne vais pas laissé Aikongo revenir à la version précédente qui est inversement partisane.
Je te sollicite encore, bien que je me doute que le sujet n'est pas parmi tes sujets de prédilection. --Soka 15 avril 2007 à 12:39 (CEST)[répondre]