Discussion:Wir Juden

Neutralité

Cet article devrait être réécrit complètement. "affirmation aberrante quand on connait l'implication ultérieure du rabbin Prinz en tant que leader du mouvement américain des droits civiques." Il y a trente ans entre l'écriture de Wir Juden et sa participation au mouvement des droits civiques. Avec de tels arguments, on pourrait nier la participation de certains à la collaboration au motif que cinq ans plus tôt ils dénonçaient l'antisémitisme. Les retournements de veste n'ont rien d'"aberrant" en politique. Le texte de Prinz ne laisse aucun doute sur ses idées en 1933. J'ajouterai que c'était la position dominante chez les sionistes allemands à cette époque-là: Ruppin et Bialik sont sur la même ligne. Ils se félicitent de l'accession au pouvoir d'Hitler car il va mettre fin à l'assimilation, au métissage, au "Rassenvermischung". Les écrits de Ruppin - peut-être le sioniste le plus important entre 1910 et 1935 - sont aussi racistes que ceux de n'importe quel théoricien nazi. Joachim Prinz n'est pas un cas isolé. Qu'il ait retourné sa veste quelques années plus tard face à la tournure des évènements n'efface pas ses écrits pleins de sympathie à l'égard des Nazis. Celui qui a rédigé cet article cherche à glisser sous le tapis la dimension centrale du racisme (préserver la pureté de la race juive) chez les sionistes d'avant guerre. Dans The Jews of to-day (1905), Ruppin plaide pour un état juif, non pas pour accueillir ceux qui fuient les pogroms, mais pour sauver la race contre l'assimilation (il écrit d'ailleurs que la race juive est supérieure à la race aryenne, et qu'il ne faut pas la gâcher par des mariages mixtes).

Veuillez donner vos sources et signer votre commentaire. L'article concerne un livre et ses implications et non pas son auteur. --Francis (discuter) 12 mars 2017 à 19:24 (CET)