Discussion:Stoppage

Bonjour,

Je viens ici afin d'apporter mon témoignage.

Il est fort dommage que le métier de stoppage soit un métier en voie de disparition. Il était fréquemment suivi principalement par les femmes pendant la période d'avant-guerre et même d'après-guerre mais à un effet moindre. Nous trouvions des ateliers d'apprentissage à PARIS ( comme les établissements PRUDHOMME ) naturellement mais aussi dans les grandes villes de province, également dans de petites villes d'industrie textile telle qu'Elbeuf en Seine Maritime.

L'un de ces ateliers était dirigé par Monsieur et Madame CROUILLEBOIS où ma mère y a fait ses mois d'apprentissage avant de devenir une stoppeuse très réputée pour ses doigts de fée.

Elle est ensuite devenue la meilleure stoppeuse de la région et s'est faite, par ses qualités fort recherchées, repérée par la plus grande teinturerie de Darnétal : LABRUNYE afin d'y exercer ses talents durant près de 30 ans.

Après son départ, plus personne n'a repris le flambeau et voici comment le métier s'est étenit.