Discussion:Sous-programme
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L'article est à revoir, car les concepts qui y sont présentés sont inexacts:
- un sous-programme est un programme dont l'exécution est demandée par un autre programme et qui réalise une tâche nécessaire dans la « hiérarchie fonctionnelle » du programme;
- un sous-programme n'a pas à mémoriser l'adresse du code appelant (c'est le système d'exploitation qui gère l'appel et le retour au programme appelant);
- un sous-programme ne correspond pas à « une fonction ou une procédure » puisqu'il peut, comme tout programme, en comporter plusieurs;
- un sous-programme, comme tout programme, possède ses propres espaces de noms biens distincts de ceux du programme appelant;
- la commande GOSUB (en) en BASIC n'appelle pas un sous-programmes mais bien, comme son nom l'indique (gosubroutine), une routine;
- il n'y a aucune raison pour que la « notion de variable locale n'existe donc pas ».
Subitement, dans la définition, on indique que le terme de sous-programme est « utilisé dans le contexte » d'une architecture « pensée et construite à partir de fonctions » alors que cela n'a aucun lien.
Je ne peut m'empêcher de songer à l'anecdote suivante que Nérée Boubée rapporte dans « Cours de géologie agricole: théorique et pratique »:
Pendant un voyage du célèbre naturiste Georges Cuvier, membre de l'Académie française chargée de la confection du Dictionnaire français, ses collègues poursuivant lentement leur grande œuvre du Dictionnaire arrivèrent au mot écrevisse et, ne pouvant attendre leur savant confrère, rédigèrent tous ensemble la définition de ce mot. Au retour de Cuvier, ils lui présentèrent en lui disant qu'ils espéraient le voir satisfait de la concision et de la netteté de leur définition: « Écrevisse - Petit poisson rouge marchant à reculons ». « Très bien, très bien! », dit Cuvier, « rien ne saurait être plus clair et plus concis ». « Seulement, l'écrevisse n'est pas un poisson, elle n'est point rouge et elle ne marche pas à reculons. »
Nérée Boubée ajoute ensuite: « Voilà comme on écrit... la science, quand on ne la sait que d'une manière superficielle; en la parsemant d'erreurs graves, que pourront très bien ne pas apercevoir la plupart des lecteurs, étrangers eux-mêmes à la science, mais qui choqueront toujours l'homme spécial d'autant plus vivement, qu'il verra à la fois parmi ce qu'on a dit tout ce qu il ne fallait pas dire, et ensuite tout ce qu il fallait dire et que l'on n'a pas dit. »