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Discussion:République Populaire de Chine

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J'ai défusionné cette page, pour des raisons mentionnées plusieurs fois au bistro et ailleurs. Je completerait rapidement cet article qui mérite bien sa place, parallelement au tres bon article sur la Chine. Cet article est destiné a présenter dans ses détails le systeme politique de la RPC depuis sa fondation en 1949.

Merci aux contributeurs ! Mokarider 15 septembre 2005 à 12:26 (CEST)[répondre]

relations extérieures[modifier le code]

économie[modifier le code]

Le Parti Communiste Chinois définit son économie comme une "économie socialiste de marché", une "forme de socialisme aux caractéristiques chinoises". à partir de 1978, le gouvernement chinois a réformé son économie d'une économie planifiée de type soviétique à une économie de marché, conservant toutefois la structure rigide de contróle par le PCC. Dans ce but, la collectivisation de l'agriculture a laissé place à un système de responsabilisation individuelle des terres, les cadres locaux ont acquis plus de marge de man?uvre, des gérants ont été introduits dans les secteurs industriels, permettant l'essor de nombreuses petites entreprises, alors nommées "getihu" (个体户), et attirant de nombreux commer?ants et investisseurs étrangers. Le contr?le des prix a été relaché, à l'exception notable de produits de nécéssité première pour les paysans. Cela a permis le passage d'une économie planifiée à une économie mixte, où convergent capitalisme et communisme.

Le gouvernement a résolumment mis entre parenthèse l'égalités des classes durant cette période, menée par le mot d'ordre de Deng Xiaoping : "Enrichissez-vous !" L'enrichissement personnel et la consommation sont devenus de nouveaux moteurs économiques, accompagnés par une professionalisation progressive des techniques de gestion, destinées à améliorer les techniques de productivité. Le gouvernement a également ?uvré pour attirer des capitaux étrangers, sources cruciales de développement économique : les Zones économiques Spéciales (ZES), exemptes de taxes, ont été créées à cet effet, étendues peu a peu a tout le littoral. Un quadruplement du PIB s'est produit depuis 1978. En 1999, avec 1,3 milliards d'habitants et un revenu per capita de 3800 US dollars/an, la RPC est devenue la sixième économie mondiale par volume d'échange et la troisième consommatrice d'énergie après les états-Unis et l'Union Européenne. Le revenu moyen annuel d'un ouvrier chinois est de 1300 US dollars. Le développement économique chinois est un des plus rapides du monde, entre 7 et 8% en moyenne, fr?lant régulièrement les 10%, d'après les statistiques chinoises. La RPC est aujourd'hui membre de l'OMC.

La Chine continentale entretient sa réputation de productions avec une main d'?uvre bon marché, non syndiquée et docile. Un ouvrier non qualifié en Chine co?te environ 1$ US par heure, bien en-dessous des minima des pays industrialisés.

La non-organisation des ouvriers chinois est un bénéfice substantiel pour les employeurs, qui y trouvent une flexibilité d'emploi utile, malheureusement au détriment des ouvriers. La mainmise du PCC sur les dissidents ou agitateurs potentiels qui résulteraient de telles unions expliquent en partie leur absence.

Un autre aspect de l'économie chinoise se trouve dans les bas prix d'éléments non issus de la force de travail. Cela est d? en partie à l'existence de contr?le des prix et de la garantie des sources d'approvisionnement hérités de la précédente économie de type soviétique : les enterprises d'état continuant à être démantelées, et leurs ouvriers renvoyés dans des secteurs de compétitivité accrus, l'effet déflationaire induit continue à mettre la pression sur les prix pratiqués au sein de l'économie.

Les incitations par taxes préférentielles sont également à l'origine d'incitations fiscales à produire en Chine, que ce soit pour l'export ou pour le marché local de 1,3 milliards d'individus. La RPC tente d'harmoniser le système de taxes et règlements pratiqués sur les enterprises, aussi bien chinoises qu'étrangères. Ainsi, les taxes préférentielles dont bénéficient les exportateurs dans les ZES et les villes c?tières sont l'objet d'une révision. Les exportations chinoises vers les états-Unis représentaient 125 milliards de dollars en 2002, tandis que les importations américaines atteignaient 19 milliards. Ce déséquilibre est attribué de fa?on récurrente par les états-Unis à un taux d'échange jugé défavorable entre le yuan et le dollar. Le 21 juillet 2005, la Banque du Chine a annoncé qu'elle mettait en ?uvre un système de fluctuation du yuan dans les limites de 0,3% par jour par rapport au dollar, contre 3% maximum par rapport à un panier de devises étrangères, dont le yen et l'euro.

Les valeurs traditionnelles chinoises sont en grande partie issues de la version orthodoxe du confucianisme, qui a connu son apogé sous la dynastie Song, et est devenue une partie centrale des contenus éducatifs, et des examens mandarinaux. Toutefois, le terme "confucianiste" est lui-meme le résultat d'une série de tendances divergentes, dont le Légalisme, toutes sujettes a interprétation de la doxa originelle. Notamment, le probleme de la conscience éthique individuelle, de la critique des gouvernements a largement été muselé par les penseurs "orthodoxes". Certains néo-confucéens contemporains interprètent le confucianisme dans cette potentialité critique, à l'opposé de l'interprétation commune du confucianisme, syonyme de soumission et de stabilité politique.

Depuis le mouvement du 4 mai 1919, la culture impériale chinoise et son confucianisme orthodoxe ont été taxés de "féodaux" ; toutefois, malgré cette tabula rasa rhétorique, de nombreux aspects de la culture chinoise traditionnelle ont survécu. Mao Zedong, instigateur de la Révolution Culturelle, a en un certain sens imité le premier unificateur de la Chine, Qin Shi Huangdi, qui avait organisé un auto-dafé et massacré les intellectuels à son époque. Mao, employé à la bibliothèque de Pékin, était un grand admirateur de la culture chinoise classique. Certains observateurs ont remarqué que l'instauration de la République Populaire de Chine ne se distingue en rien de celle des dynasties impériales précédentes, suite au "Mandat Céleste" obtenu suite aux années de lutte. Le culte voué à Mao Zedong a une dimension religieuse indéniable, celle qui suggère justement une ambiguité entre nation moderne et des traditions politiques ancestrales.

Durant la Révolution Culturelle, de nombreux aspects de la culture traditionnelle chinoise, arts, littérature et autres, ont été taxésde "vestiges féodaux", et détruits en grande partie. Cette tabula rasa, comme plusieurs fois dans le passé, a constitué une étape de la réappropriation du patrimoine symbolique de la Chine, décliné sous diverses formes : l'opéra révolutionnaire réunit ainsi une tradition millénaire à la propagande réaliste-socialiste, de même que la calligraphie de Mao Zedong. Par la suite, suite à l'ouverture du pays dans les années 80, toutes les formes traditionnelles d'art ont ré-émergé, de plus en plus encouragées par le Bureau Culturel : les échanges culturels sont notamment un des types d'échanges privilégiés entre la RPC et Taiwan ; ils sont un vecteur d'échanges diplomatiques, comme dans le cas des Années croisées entre la France et la Chine. On peut aussi remarquer le soutien du Bureau Culturel à la chorégraphe transsexuelle Jing Xing, qui bénéficie, de par sa particularité sexuelle, d'un statut unique au monde.

D'autres exemples rappellent toutefois que la culture en RPC reste soumise à la censure du Bureau Culturel, connue notamment pour son filtrage du réseau internet. Des groupes de punk sont régulièrement interdits quand leurs paroles se font trop politiques ; le rockeur Cui Jian, idole des événements de la place Tian Anmen, est interdit d'apparitions dans des concerts de grande envergure. L'émergence de l'art contemporain en Chine a permis une certaine forme de liberté d'expression, dont la valeur subversive est largement modérée par la dimension cryptique de son langage.

Voir aussi :


Problème de la majuscule[modifier le code]

Ce serait vraiment bien d'enlever la majuscule à "populaire", incorrecte typographiquement et donc de rediriger dans l'autre sens, c'est à dire vers "République populaire de Chine"