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Discussion:Patrick Hernandez/À faire

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Anecdotes sur Patrick Hernandez[modifier le code]

Bonjour à tous.

Ceci est ma première contribution à Wikipédia ; j’aimerais apporter ma (petite) pierre à l’édifice car j’ai eu le privilège de connaître assez bien Patrick Hernandez puisque nous avons partagé la même maison dans une petite rue du centre de Périgueux (Dordogne), au numéro 4 de la rue Montaigne. C’était en 1971.

Musicien moi-même, je résidais du côté de Sarlat ; et comme je voulais me rapprocher de Peggy – qui allait devenir mon épouse – elle a demandé à Patrick (avec qui elle était amie) s’il connaissait un appartement où nous aurions pu habiter ensemble, elle et moi. Celui-ci lui a spontanément offert de devenir colocataires de cette petite maison qu’il occupait depuis quelque temps. Il s’agissait d’un immeuble étroit, réparti sur trois étages. Au rez-de-chaussée, la cuisine et la salle de bain. Au premier étage, la chambre de Patrick. Au second étage, la nôtre.

Je suis donc en mesure de citer quelques anecdotes sur Patrick ; malheureusement, je ne dispose d’aucun document pour étayer mes dires. Toutefois, Patrick sera en mesure de vous les confirmer si vous le contactez.

Loin de l’image du dandy à la canne qu’il a donné de lui-même par la suite, Patrick, à cette époque – même s’il se vêtait correctement – vivait dans environnement pas très « clean » : la fenêtre de sa chambre était toujours occultée par une couverture de l’armée, et le sol était jonché de disques 45 tours sortis de leurs pochettes, disques sur lesquels s’ébattait son petit chat. Quant au rez-de-chaussée, il m’est arrivé d’en nettoyer les murs maculés de viscères de poissons mêlés à de la farine : c’était une des distractions de Pat lorsqu’il recevait ses amis !

En ces temps-là, Pat gagnait sa vie comme chanteur dans des orchestres de bal ; petites rectifications à apporter à sa biographie : l'orchestre « Martin Transit » que vous citez se nommait en réalité « Pierre Martin », et il a également beaucoup cachetonné avec l’orchestre de Claude Nédélec.

Mais à côté de ça, Patrick connaissait le répertoire de Beatles dans sa quasi-totalité, et il nous arrivait de passer des soirées en sa compagnie – Peggy et moi – dans sa chambre où il nous octroyait des concerts privés des compositions de Lennon et McCartney en s’accompagnant sur ma guitare 12 cordes acoustique. Le pied total !

La carrière de Patrick a failli s’achever tragiquement un soir du début de l’année 1971. Étant descendu de ma chambre, je l’ai trouvé debout devant l’évier de la cuisine, les pieds dans l’eau (il y avait une fuite) et une main collée à l’applique qui surplombait l’évier, complètement tétanisé : il était en train de s’électrocuter. Je l’ai poussé d’une bourrade d’épaule. Eh oui : sans ce concours de circonstances, les clubbers n’auraient jamais dansé sur « Born to be alive » !

Fin 1989, je suis entré dans les services fiscaux. Pour ma première affectation, j’ai été nommé au centre des impôts de Levallois-Perret. C’est dans les rues de cette ville que j’ai croisé Patrick à plusieurs reprises ; c’était sa période de vaches maigres : il m’a avoué qu’il vivait dans une HLM, et que ses seuls revenus provenaient de ses royalties sur « Born to be alive » : environ 10 000 Francs par mois (l’équivalent de 1 500 €). Une misère ! De plus, il avait une dette importante envers le fisc (j’ai consulté son dossier fiscal, épais d’une quinzaine de centimètres !)

Heureusement, son tube lui fournit à présent une rente substantielle. Voilà. Je vous autorise à utiliser les anecdotes qui vous sembleront intéressantes ; faites-en bon usage !

Bien cordialement,


Serge CHABLINE serge.chabline@gmail.com


PS : j’envisage de vous transmettre quelques informations sur Jacques Rougerie (l’architecte spécialiste de l'habitat sous-marin) que j’ai connu à Besançon au début des années 60 alors qu’il était guitariste dans le groupe « Les Panthères ». Cette information m’a été confirmée par sa secrétaire, et je dispose même d’une photo de ce groupe.

NB : auriez-vous l’amabilité de bien vouloir me confirmer la réception de ce courrier ? Je vous en remercie.

rectification Martin Transit[modifier le code]

La rectification est fausse Martin transit n'était pas l'orchestre de Pierre Martin C'était l'orchestre de M Paigne Philippe pierre Martin m'avait revendu sa formation j'ai des preuves à l'appuit

 voir affiches et photos 
         M Paigne Philippe