Discussion:Péripoloi

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Classes sociales[modifier le code]

Concernant la phrase « Ils provenaient plutôt des classes sociales modestes », je ne suis pas convaincu par la référence donnée : tous les bouquins dont je dispose (notamment le bouquin d'Hansen sur la Démocratie athénienne ) signalent une extension du service éphébique à Athènes a priori à une date antérieure aux réformes de Lycurgue d'une part, et surtout cette extension se fit des trois classes les plus riches vers les thètes. Autrement dit, les éphèbes étaient d'abord issus des trois classes les plus riches d'Athènes, puis ils concernèrent l'ensemble des jeunes (futurs) citoyens. La référence aux « classes sociales modestes » pourrait éventuellement s'apppliquer (encore que...) aux peripoloi compte tenu de l'adjonction des métèques aux éphèbes patrouillant, mais à ce moment-là, la référence aux réformes de Lycurgue ne se justifie pas puisqu'elle concerne ici (sauf erreur de ma part) exclusivement l'éphébie. Je pense donc qu'il faut supprimer cette affirmation. Huesca (d) 6 février 2009 à 13:36 (CET)[répondre]

Je ne suis pas auteur de la phrase originale de l'article et cependant je tends à la soutenir dans le fond. Dans le sens où, avant les réformes de Lycurgue, les patrouilles ou peripoloi étaient un pis-aller pour quelques jeunes éphèbes entre autres, un service à peine encadré, destiné au "faible" potentiel de la cité. Après les réformes de 335, le service militaire est devenu quasi-obligatoire et faisait partie de l'éducation athénienne avec un renforcement au niveau de l'éducation morale et militaire: ordre, discipline et morale et, de facto, a touché une frange plus "haute" de la population. Intéressant à étudier dans le sens de l'organisation de la cité autour des jeunes et du passage de la morale. En fait, une observation assez moderne. Mais comme je te l'ai dit, je ne suis pas un spécialiste de la Grèce, malgré mes 3 ans de grec ancien et mes 6 de latin (poil aux mains!): comme quoi on se fait vieux (quelle tristesse!) Émoticône sourire. Je t'invite quand même à consulter d'autres auteurs. Tu l'as compris, sur Wikipedia, mon luxe est de choisir mes "batailles", celle-ci n'en fait pas partie. Amitiés. --Seawind Parloir Bibliothèque 6 février 2009 à 16:16 (CET)[répondre]
Dans son bouquin sur Athènes hellénistique (1995) Christian Habicht écrit à propos de la réforme de l'éphébie de 336/5 : « En intégrant les classes modestes, elle devait élargir le bassin de recrutement des hoplites et améliorer leur capacité à protéger le sol de l'Attique. » Huesca (d) 6 février 2009 à 17:39 (CET)[répondre]

Il ne faut pas confondre éphèbes et péripoloi. Avant les réformes de Lycurgue, les éphèbes n'incluent pas les péripoloi. Avec les réformes de Lycurgue, tous les néôtatoi deviennent éphèbes, et tous les éphèbes assurent au cours de leur deuxième année de service la garde des frontières. Parallèlement le mot péripoloi disparait des sources antiques. Je suppose que les éphèbes aristocrates de deuxième année n'avaient pas envie de porter ce nom auparavant associé aux thètes et aux métèques.