Discussion:Liste des comtes de Fezensac

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Autorisation de s'appeler (titre de courtoisie) comte de Fezensac en faveur d'un membre de la famille de Montesquiou[modifier le code]

Gazette de France du vendredi 14 novembre 1777  : "Le marquis de Montesquiou ayant supplié le roi de lui permettre ainsi qu'à tous ceux de sa famille de joindre à son nom celui de Fezenzac comme le nom véritable et originaire de sa maison, Sa Majesté après s'être fait rendre compte des titres par lesquels le marquis de Montesquiou prouve sa descendance d'Aimery comte de Fezensac, en a reconnu l'authenticité et a bien voulu permettre en conséquence à tous ceux de la maison de Montesquiou de joindre à ce nom celui de Fezensac et à l'ainé de s'appeler le comte de Fezensac."

Rien n'indique ici l'ainée que soit la branche, rien n'indique que cette autorisation de "s'appeler le comte de Fezensac" est héréditaire et rien n'indique qu'il s'agit de la création d'un titre de comte de Fezensac. Le roi a autorisé l'aîné de la famille de Montesquiou en 1777, c'est à dire : Guillaume de Montesquiou-Pouylebon (décédé sans postérité en 1782) à "s'appeler" le comte de Fezensac". "S'appeler "... la différence est d'importance : il s'agit de l'autorisation du port d'un titre de courtoisie de comte sur le nouveau nom "Fezensac" et non de l'érection d'un titre de comte héréditaire de Fezensac par lettres patentes.

Pour rappel : cette autorisation de relever le nom "Fezenzac" et de "s'appeler le comte de Fezensac" pour un membre de cette famille n'a pas été donnée par lettres patentes Gazette des tribunaux, ouvrage périodique, contenant les nouvelles des tribunaux, volume 16 1783, page 76 : "M l’Avocat-général Séguier ... a observé que la permission de porter le nom de Fezensac n’avait été donnée que par une lettre du Ministre écrite de l’ordre du Roi au Marquis de Montesquiou & qu’il n’y avait pas eu de lettres patentes adressées au Parlement."

En France les titres se transmettent par primogéniture masculine dans la postérité légitime du premier bénéficiaire d'un titre héréditaire par lettres patentes. Ils ne se transmettent pas dans des branches cousines non issues du premier bénéficiaire. Il faut pour cela une nouvelle création par lettres patentes du roi. --Correcteur21 (discuter) 24 décembre 2015 à 16:30 (CET)[répondre]

Le titre de duc de Fezensac créé en 1821 pour une branche éteinte n'est pas une "transformation d'un titre de comte de Fezensac"[modifier le code]

Selon les sources secondaires fiables (entre autre Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V, page 93) :

  • François-Xavier de Montesquiou-Fezensac, titré duc de Fezensac en 1821 n'était pas plus que son père "comte de Fezensac". Ce titre de duc de 1821 n'est pas une transformation d'un titre de comte.
  • Son frère Philippe-André de Montesquiou-Fezensac (1753-1833), portait néanmoins le titre de courtoisie de comte de Fezensac : "dit le comte de Fezensac".

--Correcteur21 (discuter) 24 décembre 2015 à 16:30 (CET)[répondre]