Discussion:Les Foules

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Baudelaire, contrairement à son recueil des « Fleurs du mal », ne divise pas Le Spleen de Paris en sections, soit qu’il ne l’ait pas souhaité, soit que le temps lui fit défaut. Nous préciserons à ce sujet que le projet initial comportait cent poèmes en prose, mais que seules cinquante pièces et un épilogue constituent l’œuvre à proprement parler ; « Les Foules » en est le XIIème.

Le sujet du texte porte sur la faculté du poète à s’identifier à tout être humain de la foule mais en restant lui-même ainsi que sur le bonheur supérieur qu’offre l’art de la foule.

Le texte peut se diviser comme suit :

1)« Il n’est pas donné […] dans une foule affairée » 2)« le poète jouit […] la circonstance lui présente » 3)« Ce que les hommes […] pour leur vie si chaste »

Cette division du texte à analyser peut se justifier ainsi : la première partie sert principalement à poser la problématique, relative à l’aspect jouissif de l’art du bain de foule, qui consiste en la capacité à savoir être quiconque et soi-même à la fois. La deuxième partie, elle, érige le poète comme l’homme ayant ce privilège. Il y a donc un changement de point de vue dû à la précision apportée à l’affirmation introductrice : « Il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude ». La troisième partie fait office d’analogie entre l’infériorité de l’être humain qui se complaît dans son bonheur pitoyable, et les quelques privilégiés qui se délectent de ces « mystérieuses ivresses » de l’art de la foule. Nous remarquerons toutefois que l’ensemble du poème est très lié du fait qu’il s’agisse d’un discours logique où chaque élément s’inscrit comme argument placé dans un ordre cohérent qu’il est difficile de diviser de façon catégorique. Nous proposons ici une division thématique probable.

Nous montrerons au cours de cette analyse comment la recherche d’absolu est mise en évidence et de quelle manière le poète est désigné comme l’élu des dieux. De même, nous étudierons le caractère moralisateur ainsi que l’opposition entre Spleen et Idéal dans ce poème reprenant le thème si cher à Baudelaire que sont les tableaux parisiens.


Je déplace ici cette étude linéaire, qui, pour cette raison même, n'est pas un article encyclopédique. Il s'agit en effet d'une analyse décontextualisée, déshistoricisée, paraphrastique et tautologique. Par ailleurs, à plusieurs endroits, le sens du texte me semble quelque peu torturé pour se conformer à l'interprétation que veut en donner l'auteur, qui passe à côté d'éléments importants.
Enfin, et c'est le plus important, il s'agit d'un Travail Inédit, c'est-à-dire qui ne s'appuie que sur une lecture personnelle qui donne lieu à un exercice scolaire pas inintéressant quoiqu'un peu superficiel. Mais ce qui est attendu d'un article de wikipedia, c'est qu'il explique quelles sont les interprétations d'un John E. Jackson, d'un Dolf Oehler, d'un Walter Benjamin...--Loudon dodd (d) 1 mars 2016