Discussion:La Chapelle-des-Buis/À faire

Les beaux vestiges de voies romaines qu'on voit entre Les Buis et la Citadelle de Besançon ont vraisemblablement cessé d'être fréquentés à cause de la construction de la Citadelle de Vauban. A cause du bouchon constitué par la nouvelle fortification, on a probablement creusé à la même époque la Porte Taillée du faubourg Rivotte

Venant de Besançon, après la bifurcation, la voie romaine de gauche partait en direction d'Orchamps-Vennes, Les Fins (ou Morteau), passage du Doubs vers Le Petit Fourg ou Sur-le-Fourg, Le Chatel ou le chateau de Volson, La Saule sur la commune de Montlebon, puis La Suisse direction Avenches, avec ses belles ruines gallo-romaines, dont un amphithéâtre

Avenches a été détruite vers 210-220 par les alamands. Les envahisseurs étaient une population alémanique appelée varasques. Ils ont colonisé la région à l'Est de la partie inférieure du Doubs, d'où les noms de Pierrefontaine-les-Varans et de Scey-en-Varais. Le nom "Varais", était parait -il encore utilisé en 1900 dans la gestion du diocèse de Besançon, pour désigner le territoire entre Besançon et la Suisse

La voie romaine arrivait logiquement à Besançon par le haut, c'est à dire au niveau de ce qui est devenu la Citadelle, en passant par la porte de Waresco

Après la Réforme, on a eu un double mouvement de populations: des familles de la région optant pour le protestantisme sont passées en Suisse, et inversement des familles suisses voulant rester catholiques sont passées en France. Un peu avant 1600, des protestants de Montbéliard en accord avec des protestants du canton de Neuchâtel ont entrepris de prendre Besançon.

Ceux de Montbéliard devaient surprendre la ville en arrivant par le quartier Battant, tandis que ceux venant de Neuchâtel devaient la surprendre en passant par la porte de Waresco. Mais le projet a été éventé. Une bataille sanglante a arrêté à Villers-le-lac, au lieudit "Les Terres Rouges", la troupe venue de Suisse. Ca s'est passé au mois de juin de l'année en question. Jusque vers 1960, en juin, la fête des saints Féréol et Ferjeux était pour les catholiques bisontins une occasion de les remercier pour le fait d'avoir préservé Besançon du protestantisme

Le présent article est essentiellement un appel aux historiens pour qu'ils apportent toutes précisions et corrections utiles