Aller au contenu

Discussion:L'Éthique hacker

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Que pensez vous de ce que j'ai ajouter dans cette article? --AhmadElSaidiTPT (discuter) 14 novembre 2013 à 17:04 (CET)[répondre]

un peu plus d'infos, dans un style et rédaction intéressant[modifier le code]

Fiche un peu maigre, ou tout du moins, peu attractive. J'ai trouvé sur la page produit du livre d'un site de vente en ligne, une critique de magazine en ligne, qui pourrait étoffer un peu la fiche, par sa rédaction attractive, aux informations succinctes:

" Revue de presse

Et si Bill Gates cessait d’être seul à occuper toute la scène et à représenter avec sa marque l’avènement de la société de l’information ? Au prototype du marchand bouffeur de parts de marché, un jeune philosophe oppose le hacker, citoyen partageur. Les premiers hackers ont adopté le nom dans les années 60, et si le mot a désigné les fouteurs de bordel depuis les années 80, c’est qu’il a été vidé de son sens. Au départ, les programmateurs fous furieux d’informatique oeuvrant au MIT, le Massachusetts Institute of Technology, l’utilisaient pour désigner un passionné, «un expert ou un enthousiaste de toute nature». Ni professionnel, ni commerçant. Cette définition, même limitée à l’informatique, sous-entend une conception du travail particulière. Opposée à celle du protestant Max Weber, qui souhaitait une vie rythmée par le travail pour chacun, elle place comme priorités le bien fait à la communauté et le partage gratuit des connaissances, comme dans les académies grecques. Voyous piqueurs de numéros de cartes de crédit et d’intrusion sauvage sont appelés «crackers». Les vrais hackers se battent pour la liberté de la toile et son usage démocratique. C’est un duo finlandais qui nous aide à modifier notre perception : Linus Torvald, inventeur de Linux, a signé la préface du livre et Pekka Himanen, philosophe de 27 ans, enseignant à Berkeley, a observé les moteurs des membres de la caste. Passion, jeu, plaisir et partage, les ingrédients de son livre lui ont valu une traduction en dix langues. Pas mal, pour un essayiste voltairien. --Luc Biecq -- Urbuz.com


Quatrième de couverture

« Il y avait la rock'n'roll attitude, il y a désormais la "hacker attitude", un modèle social pour l'ère post-industrielle », expliquait Libération lors de la parution de ce livre au début de l'année 2001 aux États-Unis. On considérait jusqu'à présent le « hacker » comme un voyou d'Internet, responsable d'actes de piratage et de vols de numéros de cartes bancaires. L'essor du Net a contribué à cette mauvaise réputation, certes tronquée et trompeuse, des flibustiers de la grande toile.

Le philosophe Pekka Himanen voit au contraire les hackers comme des citoyens modèles de l'ère de l'information. Il les considère comme les véritables moteurs d'une profonde mutation sociale. Leur éthique, leur rapport au travail, au temps ou à l'argent, sont fondés sur la passion, le plaisir ou le partage. Cette éthique est radicalement opposée à l'éthique protestante, telle qu'elle est définie par Max Weber, du travail comme devoir, comme valeur en soi, une morale qui domine encore le monde aujourd'hui.

Cet essai de Himanen - déjà salué par la critique aux États-Unis et au Japon - ouvre de nouvelles voies pour penser l’avenir des sociétés post-industrielles et la transformation en cours du capitalisme."