Discussion:Grès de Pierrefonds

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FAYENCERIE HERALDIQUE DE PIERREFONDS

Le 15 juillet 1903 le comte Olivier Hallez d’Arros loue une maison au 10 et 12 rue Notre Dame à 60 Pierrefonds, y installe un atelier de peintre décorateur, son bureau et un four ; Sous la marque Olivier de Sorra, il crée à Pierrefonds un établissement de production, de décoration et de vente de Faïencerie Héraldique le 1er octobre 1903. Parmi ses associés et principal actionnaire, figure Mr Adolphe Clément plus connu sous le nom de Clément Bayard. Le succès escompté n’est pas au rendez-vous, et il est décidé vu l’état alarmant de la situation financière de transformer la société en société anonyme qui devient la S.A. Faïencerie Héraldique de Pierrefonds le 30 janvier 1904 et la société est installée dans des locaux appartenant à Mr Clément au 3 rue Notre Dame. Mr le comte Hallez d’Arros ne fait plus partie de la société. Mr Clément par l’importance de ses avances est devenu en 1910 propriétaire de la société. En septembre 1912, Mrs, Emile Bouillon céramiste, modeleur statuaire, ancien chef de façonnage à la faïencerie de Pexonne, Victor Dammann, peintre en fleurs, Michel Richard peintre céramiste de fleurs, paysages romantiques, Joseph Gardon peintre céramiste arrivent à Pierrefonds de leur Lorraine natale sur la demande de Mr Clément. Mr Adolphe Clément Bayard meurt en 1928, son fils continu son action. En 1937, les immeubles sont mis en vente, Mr Emile Bouillon et ses 5 enfants rachètent la Faïencerie ils fondent la société Bouillon père et fils. Mot d’ordre, faire du beau ! Mr Emile Bouillon meurt le 22 janvier 1945, ses 2 fils au retour de leur captivité en Allemagne reprennent l’activité en commençant par la reconstruction de l’usine meurtrie. La situation est prospère du fait du travail effectué, Albert Bouillon s’occupe de la partie administrative, son frère René Bouilon est chargé de la fabrication. De très bonnes années, puis les affaires s’enlisent (l’arrivée du plastique, bien moins coûteux et sans forme, départ en retraite d’excellents voyageurs, concurrence effrénée d’articles à la solidité et au goût douteux, mais tape à l’œil et bon marché réalisés à des températures inférieures de 3 à 400°. Mr René Bouillon quitte la Faïencerie fin février 1952, il y retournera pour aider son frère Albert malade qui décèdera le 19 mars 1963. Sa veuve maintiendra l’usine jusqu’à la cession en 1971 à Mr Vannereau qui la gardera 15 ans. Jean Yves Bouillon--90.34.217.48 (d) 23 octobre 2009 à 09:42 (CEST)[répondre]