Discussion:Bonheur-du-jour
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Historique
[modifier le code]j'ai trouvé ce texte sur http://www.gazette-drouot.com/gazette/cotes/bonheur.html
La première mention du meuble date de 1770. L'inventaire du duc de Villars dressé à Marseille le cite comme « un secrétaire appelé bonheur- du-jour avec son dessus de marbre » (1). Les premiers exemplaires ne sont pas antérieurs à 1755 et se présentent sous la forme d'une petite table à écrire munie d'un tiroir en ceinture montée sur des pieds cambrés, dotée d'une étagère à gradins.
Ce modèle classique donnera lieu à de multiples variantes. Ainsi sur certains modèles, les pieds sont réunis par une tablette d'entrejambe évidée sur le devant, pour ne pas gêner la personne qui voudrait s'asseoir, ou ceinturée d'une galerie qui protège les bibelots. Sur d'autres, deux caissons à tiroirs prennent la place des pieds galbés. Parfois, le plateau, réduit par la présence de la petite armoire, est muni d'une table à écrire qui se déplie ou se tire. Cette armoire plus ou moins haute est à deux portes et niche centrale ou en gradins de petits tiroirs superposés. Une étagère peut couronner le tout, elle est ceinturée d'une galerie en bois ou en cuivre à la fin du XVIIIe siècle. Le règne de Louis XVI voit le triomphe du bonheur-du-jour et l'adoption du «style à la grecque ». Le meuble épouse les lignes droites à la mode. Les pieds restés longtemps galbés, sont désormais droits, carrés ou ronds, rehaussés de fines cannelures et de filets de bronze. On généralise alors le modèle à guichet de forme rectiligne muni de portes pleines, vitrées, ou clos de rideaux à lamelles de bois coulissants, spécialité de l'ébéniste Cremer.
- (1) H. Havard, Dictionnaire de l'ameublement, sd