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Discussion:Aure-et-Saint-Girons/À faire

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Le développement de l'article sur la race l'Aure et Saint Girons trouve sa place et son intérêt dans un projet d'ensemble plus particulièrement dédié à la connaissance de l'élevage pyrénéen. Il se situe donc au sein du projet Pyrénées de Wikipedia, dans son volet agriculture (et non pas zoologie !) tant le facteur humain est fondamental. L'approche du sujet par la race animale est la forme la plus simple pour solliciter le lecteur, parce qu'elle est porteuse d'une identité et qu'elle est a priori la plus parlante en étant la plus imagée. Elle peut être une porte d'entrée pour la connaissance de la socioéconomie agricole (facteurs humains et économiques) du massif pyrénéeen, grâce à l'évocation qu'elle autorise des systèmes d'élevage en place et de leurs productions. Ce travail devrait être réalisé de front sur les races bovines concernées par les systèmes traditionnels (Gasconne, Casta, Lourdaise, Béarnaise). Le réalisme, et l'objectivité de l'information, imposent que soient abordés aussi, dans ce même projet, les autres races qui, aujourd'hui, sont les outils d'exploitation, et d'entretien, de ce massif, plus particulièrement la Blonde d'Aquitaine et la Limousisne dans le cas des races allaitantes, sans oublier la Bazadaise à la marge, et aussi bien sûr la Charolaise omniprésente mais à un degré moindre.
Les races d'Aure et Saint Girons et Lourdaise sont aussi intéressantes en tant qu'elles constituent les bases du "protosystème laitier" qui a précédé le passage à une race de transition, "la Suisse" (comme l'appelaient les éleveurs) devenue la Brune des Alpes puis la Brune tout court. Il a débouché sur les systèmes d'exploitation actuels de la Prim'Holstein et de la Montbéliarde et il s'inscrit donc dans l'histoire du système bovin laitier pyrénéen que nous connaissons aujourd'hui.
La présentation de ces races traditionnelles n'est aujourd'hui possible que grâce au travail fondateur d'acteurs majeurs, passionnés, dont Laurent Avon de l'Institut de l'Elevage, qui s'est appuyé sur le travail des quelques éleveurs qui, envers et contre tout, souvent dans l'isolement, ont maintenu. Si, aujourd'hui,la reconnaissance publique leur est acquise, tant au niveau national que régional, l'effort à consentir reste grand.
--Darre (discussion) 23 octobre 2009 à 09:50 (CEST)[répondre]