Discussion:Art papou
Superbe article ![modifier le code]
Article de très haute qualité.
Ayant vécu 4 ans en PNG, je retrouve (à quelques nuances près et mineures je précise, puisque les critères indo-européens ne peuvent être logiquement appliqués sur la production culturelle voire artisanale du Pacifique) l'immense variété et les différences, parfois à quelques kilomètres de distance, qui émaillent cette région méconnue. Il est ainsi permis de comprendre que les concepts à connotation scientifique, hiérarchisée, cataloguée, organisée scolastiquement et avec une savante pédagogie (!), de source judéo-chrétienne, ne sont en aucun cas à retenir quand on aborde une civilisation qui n'a toujours pas le réflexe de compulsivité et de "glaciation" des faits, aussi vivants, changeants, variés et évolutifs dont font preuve les papous des Highlands comme les motuans de Kiriwina (Trobriand). Dans leur immense majorité illettrés, analphabètes, mais non dénués des constantes de la nature humaine qu'ils dissèquent en un éclair.
Accessoirement, je recommande au modérateur qui a révoqué la mention faite le 12 mars 2022 à 23:47 sur l'article Papouasie-Nouvelle Guinée au sujet du cannibalisme, d'aller faire un tour dans le minuscule village sur l'île de Vakuta, au sud de Kiriwina. Les autochtones adorent chasser le contenu des voiliers et barcasses qui passent au large, pour faire griller les passagers à la broche et organiser de mémorables festivités. On retrouve cette propension au "dreamtime" aborigène dans les productions artisanales locales. A noter que cette île est fournie en artistes parce qu'il y a du bois, ce n'est pas du tout le cas sur Tami Island, au sud de Finschhafen (nom hérité de l'occupation allemande), où le bois a vocation à alimenter les brasiers des cuisines en plein air, dont l'usage est particulièrement restreint, et objet de traditions bien établies. Bref... 93.3.185.137 (discuter) 11 mars 2023 à 00:30 (CET)