Discussion:Étienne Baluze/À faire

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Cet article est de grande qualité mais...Il me semble que la falsification des pièces incriminées dans l'affaire, notamment celle des tables numériques et alphabétiques du Grand cartulaire du chapitre de Brioude (AN R² 74) et du privilège de Saint-Louis du petit cartulaire (AN 273 AP 199*, PR8) n'est pas si évidente que cela. Loin s'en faut. J'édite celles-ci dans le cadre de ma thèse d'histoire médiévale sur le chapitre Saint-Julien de Brioude, et il en ressort qu'elles sont très majoritairement authentiques, à tous les niveaux, de la codicologie à la grammaire historique en passant par la toponymie et tutti quanti. Les falsifications se cantonnent à quelques fragments d'actes et deux actes recopiés sur un feuillet de table. Elles sont certes impressionnantes de dextérité mais pas globales. Il ne s'agit pas sans examen systématique de se ranger à l'avis plus qu'indigent et partisan de Saint-Simon, ni à la procédure d'instruction confuse et roborative de la Chambre de l'Arsenal qui n'a même pas incriminée les pièces des procès-verbaux puisqu'elle ne les détenait pas et qui au final dans ses sentences se prononce sur bien peu de choses ! On peut faire confiance à Mabillon, Baluze et Ruinart pour l'essentiel (et plus tard avec eux Depoin et Bruel), et c'est là la moindre des choses. D'autre part, la responsabilité du généalogiste royal du Bouchet qui garda le cartulaire des décennies dans son étude et le relia en 1672 est patente, bien que jamais évoquée par l'historiographie. Les règles élémentaires de la critique historique, sans parler des calomnies à répétitions de Saint-Simon, imposeraient que l'on juge la proximité affective de ce dernier généalogiste avec les gallicans jansénistes et la maison de Noailles, ainsi que ses interminables atermoiements à communiquer les papiers brivadois au monde de l'érudition avant sa mort et après sa mise au placard à la suite de la publication trop avantageuse qu'il fit au profit de la maison de Courtenay. Je me suis par ailleurs autorisé, sans trop altéré la rédaction très complète de cet article, à remplacer "monastère de Brioude" par "chapitre" et "Jean de Bar" par "Jean-Pierre de Bar (ou Bar)". Bien à vous. --Spécial:Contributions/Jean Berger (d) 14 mai 2013 à 15:31 (CEST)Jean Berger[répondre]