Crocodylocapillaria longiovata

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Crocodylocapillaria longiovata, unique représentant du genre Crocodylocapillaria, est une espèce de nématodes de la famille des Capillariidae et parasite de crocodiles.

Description[modifier | modifier le code]

Le stichosome est constitué d'une unique rangée de stichocytes allongés. Chez le mâle, l'extrémité postérieure, arrondie, est dépourvue de palettes caudales contrairement à d'autres Capillariidae, mais muni de deux grands lobes ventro-latéraux. Il n'y a pas de bourse membraneuse, et une paire de papilles est présente près de l'ouverture cloacale. Le spicule est long mais peu sclérifié et sans rainures transversales rugueuses. La gaine du spicule est épineuse. La femelle possède un appendice vulvaire. Les œufs sont allongés et munis de longs bouchons polaires à chaque extrémité[1].

Hôtes[modifier | modifier le code]

Crocodylocapillaria longiovata parasite l'estomac du Crocodile de Johnston (Crocodylus johnstoni), du Crocodile de Nouvelle-Guinée (Crocodylus novaeguineae) et du Crocodile marin (Crocodylus porosus)[2].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

L'espèce est décrite en 1998 par le parasitologiste tchèque František Moravec et le parasitologiste australien David M. Spratt, sous le protonyme de Crocodylocapillaria longiovata[2]. C. longiovata est la seule espèce de son genre[3].

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) František Moravec et David M. Spratt, « Crocodylocapillaria longiovata n. gen., n. sp. (Nematoda: Capillariidae) from the stomach of crocodiles in Australia and New Guinea », The Journal of Parasitology, vol. 84, no 2,‎ , p. 426-430
  • (en) František Moravec, Trichinelloid Nematodes parasitic in cold-blooded vertebrates, Prague, Academia, , 429 p. (ISBN 80-200-0805-5)
  • (en) Joel K. Hallan, « Capillariidae Railliet, 1915 », Biology Catalog, Texas A&M University, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Moravec (2001), p. 170-171
  2. a et b Moravec & Spratt (1998)
  3. Moravec (2001), p. 171-173