Voir la source de Bataille de la Martinique (1779)

{{Autre4|combat de la Martinique de 1779|la bataille navale de 1780|Bataille de la Martinique (1780)}}
{{Infobox Conflit militaire
 | conflit      = Bataille navale de la Martinique
 | guerre       = [[Révolution américaine|Guerre d’Indépendance d’Amérique]]
 | image        = Combat naval de la Martinique.jpg
 | légende      = Le combat de la Martinique, vu par le [[artiste peintre|peintre]] [[Auguste-Louis de Rossel de Cercy|Rossel de Cercy]].
 | date         ={{date|18|décembre|1779}}
 | lieu         =[[Martinique]] ([[Antilles]])
 | casus        =
 | territoires  =
 | issue        = Demi-victoire française
 | combattants1 = {{Royaume de Grande-Bretagne}}
 | combattants2 = {{France monarchie}}
 | commandant1  = {{drapeau|Royaume-Uni|1606}} [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]]
 | commandant2  = [[Image:Royal Standard of the King of France.svg|20px|border]] [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte-Picquet]]
 | forces1      = 13 [[Vaisseau de ligne|vaisseaux]]
 | forces2      = 3 vaisseaux tentant de protéger 26 marchands
 | pertes1      = 150 morts et blessés, 2 vaisseaux démâtés
 | pertes2      = Faibles pertes humaines (chiffre inconnu), 10 navires marchands perdus, 4 échoués mais cargaison sauvée
 | batailles    ={{Guerre d'indépendance des États-Unis}}
 | notes        =
 | géolocalisation = Petites Antilles/Caraïbes/Martinique
}}
La '''bataille de la Martinique''' est un affrontement naval secondaire de la [[guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique]]. Il se déroule le {{date-|18 décembre 1779}} devant Fort Royal de la Martinique<ref>Fort-Royal correspond aujourd’hui à [[Fort-de-France]], chef-lieu de la Martinique.</ref> et oppose une escadre anglaise de treize [[Vaisseau de ligne|vaisseaux]] commandée par [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]] aux trois vaisseaux de [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte-Piquet]] qui couvre l’entrée dans le port d’un important convoi venu de France. L’attaque anglaise est contenue, ce qui assure le sauvetage d'une large partie du convoi et confirme les talents manœuvriers de La Motte-Picquet auxquels rend hommage son adversaire.

== Le contexte : la stratégie de la guerre des convois ==
La [[guerre d'indépendance des États-Unis]] n’oppose pas seulement de grandes escadres qui cherchent la victoire décisive, mais comporte aussi un important volet économique : tous les pays engagés dans le conflit cherchent à protéger leurs voies commerciales en essayant par ailleurs de couper celles de l’adversaire pour ruiner ses affaires. C’est ainsi qu'est mise en place ce que les historiens appellent la « [[Histoire de la marine française sous Louis XV et Louis XVI#La guerre des convois|stratégie des convois]]<ref>Notons, pour plus de précisions, que les Espagnols y ont recours depuis les débuts de la conquête des Amériques, c'est-à-dire le {{s-|XVI|e}}. C'est pour l'Espagne une pratique courante afin de protéger les [[Flotte des Indes|flottes chargées des trésors des « Indes »]], alors que les Néerlandais, les Français et les Anglais ne font usage des convois qu'en temps de guerre [[Jean Meyer (historien, 1924)|Jean Meyer]], dans {{harvsp|Vergé-Franceschi|2002}}. Voir aussi {{harvsp|Villiers|Duteil|1997|p=136-137}}.</ref>. » Elle n'est pas nouvelle car elle est utilisée lors de tous les conflits navals depuis le {{s-|XVII|e}}. Les navires de commerce, pour éviter les interceptions, se forment en convois qui traversent l’Atlantique sous l’escorte des navires militaires<ref>Côté français, le ministre de la Marine [[Antoine de Sartine]] a rendu la pratique du convoi escorté obligatoire depuis le 22 février 1779. Les autorités ont hésité presque un an, à cause de la pression des armateurs préférant naviguer librement sur des « routes patrouillées » qui se sont révélées impossibles à surveiller, d'où de lourdes pertes marchandes {{harv|Villiers|Duteil|1997|p=136}}.</ref>. Les gros convois profitent des départs des grandes escadres pour naviguer sous leur protection directe, mais les petits ou moyens groupes de marchands ne bénéficient la plupart du temps que d’une petite escorte de quelques navires de guerre, le plus souvent des [[Frégate (navire)|frégates]]. Ses escortes légères sont suffisantes pour se protéger des [[corsaire]]s, mais il en va tout autrement en cas de rencontre avec une importante force ennemie, ce qui est le cas ici<ref>{{harvsp|Villiers|Duteil|1997|p=136}}</ref>.

À l’automne 1779, une escadre anglaise aux ordres de [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]] stationne sur l’île de [[Sainte-Lucie]], capturée l’année précédente et que les Français n’avaient pu reconquérir. Sainte-Lucie fournit à la ''Royal Navy'' un excellent mouillage pour surveiller [[Fort-de-France|Fort Royal de la Martinique]], base qui accueille de son côté l’essentiel des escadres et les convois qui arrivent de France<ref>Pendant toute la guerre d’Amérique, la Martinique est le centre névralgique des opérations de la flotte française dans les Antilles ou à destination des côtes américaines (Christian Buchet, in {{harvsp|Vergé-Franceschi|2002|p=948}}.</ref>. La fin de l’année approchant, les opérations navales sont presque achevées : l’escadre du [[Charles Henri d'Estaing|comte d'Estaing]], qui a mené la guerre pendant deux ans dans la région, a pris le chemin du retour après l’[[Siège de Savannah|échec du siège de Savannah]] (octobre), ne laissant que quelques vaisseaux dispersés dans les Antilles françaises. Quant aux forces de Hyde Parker, qui attendent l’arrivée de [[George Brydges Rodney|Rodney]] pour la campagne de 1780, elles sont au repos avec des équipages à terre et des réparations en cours pour certains navires<ref>Information tirée de la version anglaise de l’article sur le combat de la Martinique.</ref>.

== Trois vaisseaux français face à treize anglais ==
[[Fichier:Protection du commerce mg 8457.jpg|thumb|''Protection du commerce''. C'est l’une des missions de la [[Histoire de la marine française sous Louis XV et Louis XVI#La guerre des convois|Marine royale]], pendant tous les conflits du {{s-|XVIII|e}}.]]
[[Fichier:Vue du Fort Royal de la Martinique.jpeg|thumb|Vue de [[Fort-de-France|Fort Royal de la Martinique]], vers 1750. Le combat se passe devant l’immense rade, le feu des batteries terrestres soutenant l’action des vaisseaux.]]

Le {{date-|18 décembre}}, vers {{heure|8|00}}, le HMS ''Preston'' (50 canons), qui stationne dans le [[chenal maritime|chenal]] entre les deux îles, fait le signal indiquant qu’une flotte inconnue est sur l’horizon. Il s’agit d’un convoi de 26 navires marchands et de ravitaillement arrivant de [[Marseille]] et qui cherche à atteindre la [[Martinique]]. Il n’est escorté que d’une seule frégate, l’''Aurore'', de 32 canons<ref name="Le Moing328">{{harvsp|Le Moing|2011|p=328}}.</ref>. Son chef, le marquis de La Flotte, s’approche sans méfiance car une fausse information lui a laissé croire que Sainte-Lucie a été reprise par les Français<ref name="b">{{Harvsp|Castex|2004|p=35-36}}.</ref>. Parker réagit immédiatement et fait appareiller 5 [[Vaisseau de ligne|vaisseaux]] qui se portent au devant du convoi alors que celui-ci est en train de s'engager dans le chenal au sud de la [[Martinique]]. Le convoi, sous la pression anglaise, se fractionne en deux tronçons : nombre de navires sont capturés alors que d’autres préfèrent s’échouer<ref name="a">{{harvsp|Lacour-Gayet|1905|p=325-327}}.</ref>. Côté français, la division navale qui stationne à [[Fort-de-France|Fort Royal]] est au repos, ses équipages dispersés à terre. Aucune frégate n’est en patrouille, ce qui explique aussi que le convoi ait été repéré d’abord par les Anglais<ref name="a"/>. Enfin alerté, on bat le rappel des hommes qui s’embarquent aussi vite que possible. Sur les 7 vaisseaux de la division, quatre sont totalement désarmés<ref>Les quatre vaisseaux désarmés sont le ''[[Le Magnifique (1750)|Magnifique]]'', le ''[[Dauphin Royal (1738)|Dauphin Royal]]'', le ''[[Diadème (1756)|Diadème]]'' et l’''[[Artésien]]''. Les trois autres vaisseaux sont l’''[[L'Annibal (1779)|Annibal]]'', le {{lien|langue=en|trad=French ship Vengeur (1765)|fr=Vengeur (1765)|texte=''Vengeur''}} et le ''Réfléchi'' {{harv|Chevalier|1877|p=154}}.</ref>. On ne dispose donc que de 3 vaisseaux, alors que [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], qui a fait appareiller toutes ses forces, aligne maintenant 13 navires de guerre<ref name="Le Moing328"/>. Le combat s’annonce perdu d’avance, mais [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte-Picquet]], qui commande les forces françaises est un rude combattant doublé d’un excellent manœuvrier<ref>{{harvsp|Taillemite|2002|p=296}}.</ref>.

Le convoi, qui serre la côte au plus près, s’approche de l’immense rade de Fort-Royal, appelée à l'époque le « Cul de Sac Royal » (il faut contourner l’île pour y entrer lorsque l’on arrive d’Europe)<ref>Voir la carte de la Martinique ci-dessous dans la galerie.</ref>. La frégate l’''Aurore'', qui s'est placée en queue, se bat déjà vigoureusement. La Motte-Picquet décide de fermer la rade aux forces de Hyde Parker en s’appuyant sur les batteries côtières de la pointe des Nègres et du [[Fort Saint-Louis (Martinique)|fort Saint-Louis]] (au nord), de l’îlot à Ramiers et du [[cap Salomon]] (au sud). La Motte-Piquet engage ses 3 [[Vaisseau de ligne|vaisseaux]] au centre de la rade, étant lui-même en tête sur l’''[[L'Annibal (1779)|Annibal]]'' (74 canons), bientôt suivi du ''Réfléchi'' (64) et du {{lien|langue=en|trad=French ship Vengeur (1765)|fr=Vengeur (1765)|texte=''Vengeur''}} (64) qui ont eu plus de mal a rassembler leurs équipages<ref>{{harvsp|Castex|2004|p=35-36}}, ou {{harvsp|Le Moing|2011|p=328}}. Le nom des vaisseaux donné par ces deux auteurs qui semblent s'être copié l'un sur l'autre comporte une curieuse erreur : le ''Réfléchi'' est remplacé par le ''Dauphin Royal'' de 70 canons, navire présent dans l'île mais désarmé. Cette variante, qui ne change pas grand chose au combat même si elle en brouille la précision, est inexpliquée, d’autant qu’il s’agit d’auteurs récents. La correction se fait facilement en consultant les ouvrages anciens qui donnent tous la même liste de vaisseaux, comme celui de {{harvsp|Lacour-Gayet|1905|p=325-327}}, souvent repris et résumé, ou {{harvsp|Chevalier|1877|p=154}}. On ne connait pas non plus hélas, la composition exacte de l'escadre anglaise qui n'est détaillée par aucun auteur, de langue anglaise comme française.</ref>. La manœuvre est loin d’être facile car les Français se retrouvent presque contre le vent, contrairement aux Anglais et au convoi. L’''Annibal'', engagé le premier, dégage rapidement la frégate l’''Aurore'' et 8 marchands<ref name="a"/>. Quand les deux autres vaisseaux arrivent, la petite division navale se retrouve face à 7 des 13 vaisseaux de Hyde Parker. Le combat, très vif, est mené à portée de mitraille puis de fusil<ref>Information donnée par Georges Lacour-Gayet qui ne fournit pas de plan du combat, pas plus que les auteurs de langue anglaise. Les cartes données par {{harvsp|Castex|2004|p=35-36}}, et {{harvsp|Le Moing|2011|p=328}}) montrant les 13 vaisseaux anglais en [[Ligne de bataille|ligne de file]] devant les trois vaisseaux français sont donc totalement imaginaires… et fausses.</ref>. L’''Annibal'', à contre-bord de l’arrière-garde anglaise, est soutenu par la batterie de l’îlot à Ramiers et échange les coups les plus violents avec le {{HMS|Conqueror|1773|6}} (74). Le ''Réfléchi'' bataille seul au centre et le ''Vengeur'' affronte l’avant-garde de Parker avec le renfort des canons de la pointe des Nègres et du [[Fort Saint-Louis (Martinique)|fort Saint-Louis]]. La canonnade, fort longue, est suivie par une foule considérable qui se masse sur le rivage. Le combat s’achève peu avant {{heure|19|00}}, lorsque Hyde Parker fait cesser le feu et profite de la nuit pour s’esquiver sur [[Sainte-Lucie]]<ref name="b"/>.

== Le bilan : le convoi en grande partie sauvé avec une lettre de félicitations anglaise ==

Les trois vaisseaux rentrent criblés de boulets et les voiles en lambeaux. Côté anglais, on compte de multiples avaries dont 2 vaisseaux démâtés<ref name="a"/>. Les pertes anglaises se montent à 150 tués et blessés, dont le capitaine du HMS ''Conqueror'', emporté par l’une des dernières bordées. Les pertes françaises ne sont pas connues avec précisions mais sont peu importantes<ref name="b"/>. Le convoi, sauvé pour plus de moitié, entre dans [[Fort-de-France|Fort Royal]]. Dix des 26 transports ont été capturés par la ''Navy'' et quatre se sont échoués. Les cargaisons ne sont cependant pas perdues : des norias de chaloupes récupèrent munitions et marchandises avant d’incendier les épaves<ref>{{harvsp|Lacour-Gayet|1905|p=325-327}}. Les auteurs français comme Jean-Claude Castex et Guy Le Moing affirment dans leurs ouvrages récents que le convoi est sauvé en totalité ce qui est encore une erreur de leur part, due semble-t-il à un résumé trop rapide du combat. L’auteur de la version anglaise de l’article ne parle que de neuf navires de transport capturés par la ''Navy'' mais confirme les quatre qui se sont échoués, sans citer avec précision ses sources, lesquelles semblent provenir d’un ouvrage ancien d’[[Alfred Mahan]].</ref>. Quelques jours après l'engagement, [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], impressionné par les manœuvres de La Motte-Picquet, se fend d’une lettre de félicitations qui mérite d’être citée : 

{{Citation bloc|La conduite de Votre Excellence dans l'affaire du 18 de ce mois justifie pleinement la réputation dont vous jouissez parmi nous, et je vous assure que je n'ai pas été témoin sans envie de l’habileté que vous avez montré à cette occasion. Notre inimitié est passagère, et dépend de nos maîtres [rois], mais votre mérite a gravé sur mon cœur la plus grande admiration à votre égard. Je prendrai toujours le plus grand soin pour que vos parlementaires et vos prisonniers soient bien traités, et je saisirai avec plaisir toutes les occasions qui pourront se présenter pour vous donner des preuves de la considération et de l’estime avec lesquels je suis de Votre Excellence<ref>Lettre du 28 décembre 1779. Elle est citée partiellement par {{harvsp|Le Moing|2011|p=. Le texte original peut aussi se lire sur l'article Wikipédia en anglais sur le [[:en:Battle of Martinique (1779)|combat de la Martinique]]. L’extrait plus long cité ici est donné par {{Harvsp|Chevalier|1877|p=156}}}}.</ref>.}}

Ce courrier admiratif restera justifié jusqu’à la fin du conflit, puisque [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte-Picquet]] va accomplir avec succès toutes ses missions d’escorte au point d’apparaitre comme l’un des meilleurs officiers français de la guerre d’Indépendance américaine<ref name="ET296">{{Harvsp|Taillemite|2002|p=296}}.</ref>. Trois mois plus tard, avec 4 vaisseaux, il repousse encore une fois une division anglaise qui veut s’en prendre aux marchands qu'il protège et saisira en 1781 un énorme convoi anglais richement chargé avant de terminer la guerre invaincu alors même que [[Versailles]], qui tarde à reconnaitre ses talents, ne lui a jamais confié le commandement d'une grande escadre<ref name="ET296"/>. Quant à [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], il ne rencontrera plus La Motte-Picquet et ne jouera qu’un rôle secondaire lors de la campagne de 1780. Il rentrera en Europe en 1781 pour combattre contre les [[Provinces-Unies]] ([[Bataille du Dogger Bank (1781)|bataille de Dogger Bank]]) sans d'ailleurs voir la fin de la guerre, puisqu’il disparaitra en 1782 dans un naufrage sur la route des Indes<ref>{{Harvsp|Le Moing|2011|p=335}}.</ref>.

== Galerie ==
<gallery perrow="6" widths="180" heights="180">
Fichier:Lamotte Picquet-Saint Aubin-Cochin img 3098.jpg|<center>Avec 3 vaisseaux seulement, [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte-Picquet]] doit faire face à 13 unités anglaises qui veulent intercepter le convoi arrivant de France. </center>
Fichier:1780 Raynal and Bonne Map of Martinique, West Indies - Geographicus - Martinique-bonne-1780.jpg|<center>La [[Martinique]] en 1780. Pendant toute la [[Révolution américaine|guerre d'Amérique]], l’île est un point d’appui essentiel aux escadres et aux convois français. </center>
Fichier:White ensign Battle martinique 1779 img 9388.jpg|<center>L’un des trois vaisseaux français, probablement le ''Vengeur'' ou le ''Réfléchi'', sortant de [[Fort-de-France|Fort-Royal]] pour engager le combat.</center>
Fichier:Martinique 1779.jpg|<center>L'affrontement, très vif, dure jusqu’à la nuit tombante et permet de sauver plus de la moitié du convoi.</center>
Fichier:Romney Hyde Parker.jpg|<center>[[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], admiratif des manœuvres de son adversaire, lui adresse une lettre de félicitation après le combat.</center> 
</gallery>

== Notes et références ==
{{références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
=== Sources et bibliographie ===
{{Légende plume}}
; en français :
* {{ouvrage|prénom1=Olivier|nom1=Chaline|directeur1=oui|lien auteur1=Olivier Chaline|prénom2=Philippe|nom2=Bonnichon|directeur2=oui|lien auteur2=|prénom3=Charles-Philippe|nom3=de Vergennes|directeur3=oui|lien auteur3=|titre=Les marines de la Guerre d'Indépendance américaine (1763-1783) |sous-titre=L'instrument naval|éditeur=PUPS|lien éditeur=Presses de l'université Paris-Sorbonne|lieu=Paris|année=2013|tome=1|pages totales=453|isbn=978-2-84050-890-8}}.
* {{ouvrage|prénom1=Olivier|nom1=Chaline|directeur1=oui|lien auteur1=Olivier Chaline|prénom2=Philippe|nom2=Bonnichon|directeur2=oui|lien auteur2=|prénom3=Charles-Philippe|nom3=de Vergennes|directeur3=oui|lien auteur3=|titre=Les marines de la Guerre d'Indépendance américaine (1763-1783) |sous-titre=L'opérationnel naval|éditeur=PUPS|lien éditeur=Presses de l'université Paris-Sorbonne|lieu=Paris|année=2018|tome=2|pages totales=457|isbn=979-10231-0585-8}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Guy|nom1=Le Moing|titre=Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire|éditeur=Marines Éditions|lieu=Rennes|année=2011|mois=mai|pages totales=620|isbn=978-2-35743-077-8}} {{plume}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Michel Vergé-Franceschi]]|titre=La Marine française au {{s-|XVIII|e}}|sous-titre=guerres, administration, exploration|éditeur=Sedes|collection=Regards sur l'histoire|lieu=Paris|année=1996|pages totales=451|isbn=978-2-7181-9503-2}}
* {{Ouvrage|prénom1=Michel|nom1=Vergé-Franceschi|directeur1=oui|titre=Dictionnaire d'histoire maritime|éditeur=Robert Laffont|collection=Bouquins|lieu=Paris|année=2002|pages totales=1508|isbn=2-221-08751-8|isbn2=2-221-09744-0}} {{plume}}
* {{Histoire de la marine française}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Étienne Taillemite]]|titre=Dictionnaire des marins français|éditeur=éditions Tallandier|lieu=Paris|année=2002|pages totales=573|isbn=978-2-84734-008-2}} {{plume}}
* {{Ouvrage|prénom1=Jean|nom1=Meyer|lien auteur1=Jean Meyer (historien, 1924)|auteur2=[[Jean Bérenger (historien)|Jean Bérenger]]|titre=La France dans le monde au {{s-|XVIII|e}}|éditeur=éditions Sedes|lieu=Paris|année=1993|pages totales=380|isbn=978-2-7181-3814-5}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Rémi|nom1=Monaque|lien auteur1=Rémi Monaque|titre=Une histoire de la marine de guerre française|éditeur=éditions Perrin|lieu=Paris|année=2016|pages totales=526|isbn=978-2-262-03715-4}}
*{{Ouvrage|prénom1=André|nom1=Zysberg|titre=La monarchie des Lumières|sous-titre=1715-1786|éditeur=Point Seuil|collection=Nouvelle Histoire de la France moderne|lieu=Paris|numéro dans collection=5|année=2002|pages totales=552|isbn=978-2-02-019886-8}}
*{{Ouvrage|prénom1=Patrick|nom1=Villiers|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Duteil|titre=L'Europe, la mer et les colonies|sous-titre={{s-|XVII|e}}-{{s-|XVIII|e}}|éditeur=Hachette supérieur|collection=Carré Histoire|lieu=Paris|numéro dans collection=37|année=1997|pages totales=255|isbn=978-2-01-145196-5}} {{plume}}
*{{Ouvrage|prénom1=Jean-Claude|nom1=Castex|titre=Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises|éditeur=éditions Presses Université de Laval|lieu=Laval (Québec)|année=2004|isbn=}} {{plume}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Georges Lacour-Gayet]]|titre=La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI|éditeur=Honoré Champion|lieu=Paris|année=1905|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k118128n/f333.image}} {{plume}}
* {{Ouvrage|prénom1=Louis Édouard|nom1=Chevalier|titre=Histoire de la marine française pendant la guerre de l'indépendance américaine, précédée d'une étude sur la marine militaire de la France et sur ses institutions depuis le commencement du {{s-|XVII|e}} jusqu'à l'année 1877|éditeur=Hachette|lieu=Paris|année=1877|lire en ligne=https://archive.org/details/histoiredelamar00chevgoog}} {{plume}}
* {{Ouvrage|prénom1=Patrick|nom1=Villiers|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Duteil|titre=L’Europe, la mer et les colonies au {{sp-|XVII|e|-|XVIII|e}}|éditeur=éditions Hachette|collection=Carré Histoire|année=1997|isbn=}} {{plume}}

; en anglais :
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Alfred|nom1=Thayer Mahan|titre=The major operations of the navies in the war of American independence|éditeur=Little, Brown, and Company|lieu=Boston|année=1913|lire en ligne=https://archive.org/details/majoroperations00unkngoog}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=William|nom1=Laird Clowes|titre=The Royal Navy|sous-titre=a history from the earliest times to the present|volume=IV|éditeur=Sampson Low, Marston & Co|lieu=Londres|année=1898|lire en ligne=https://archive.org/details/royalnavy04clow}}

=== Articles connexes ===
* [[Histoire de la marine française sous Louis XV et Louis XVI#La guerre des convois|Histoire de la marine française]]
* [[Histoire de la Royal Navy]]
* [[Alliance franco-américaine]]
* [[France dans la guerre d'indépendance des États-Unis]]
* [[Révolution américaine]]


{{Palette Guerre d'indépendance des États-Unis}}
{{Portail|maritime|histoire militaire|Martinique|Royaume de France|Royal Navy|Révolution américaine|années 1770}}

{{DEFAULTSORT:Martinique (1779)}}
[[Catégorie:Bataille de 1779]]
[[Catégorie:Bataille navale impliquant la France]]
[[Catégorie:Bataille navale impliquant la Grande-Bretagne]]
[[Catégorie:Bataille navale de l'océan Atlantique]]
[[Catégorie:Bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis]]
[[Catégorie:Histoire de la Martinique]]
[[Catégorie:Décembre 1779]]