Commission de réglementation des télécommunications du Bangladesh

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La Commission de réglementation des télécommunications du Bangladesh[1],[2] (bengali : বাংলাদেশ টেলিযোগাযোগ নিয়ন্ত্রণ কমিশন), abrégé de l'anglais BTRC, est une commission indépendante fondée en vertu de la loi de 2001 sur les télécommunications du Bangladesh (loi n° 18 de 2001). Le BTRC est chargé de réglementer toutes les questions relatives aux télécommunications (fil, cellulaire, satellite et câble) du Bangladesh.

Le BTRC a commencé à fonctionner à partir du 31 janvier 2002 avec l'objectif de faciliter des services de télécommunications abordables et d'augmenter la télédensité à au moins 10 téléphones pour 100 habitants d'ici 2010.

Objectifs[modifier | modifier le code]

Afin de faciliter un développement socio-économique rapide et stable et de fournir des services de télécommunication fiables, la Commission de régulation des télécommunications du Bangladesh (BTRC) a été créée le , en vertu de la loi de 2001 sur la régulation des télécommunications du Bangladesh. La loi définit ses objectifs de la commission. La première est d'inciter le développement d'un système de télécommunications dans le but de perfectionner et de raffermir le confort social et économique des Bangladais. Ensuite, assurer, dans la mesure du possible l'accès à un maximum de personnes à un service de communication et d'internet fiables à des prix abordables. Puis, assurer l'efficacité dudit système au niveau national et international. Après, éviter et supprimer la discrimination dans la fourniture du service grâce à la mise en place d'un service concurrentiel. Enfin, favoriser la création de nouveaux services et créer une ambiance favorable à l'investissement par des entités nationales ou étrangères[3].

Bannissement des blogueurs mars 2013[modifier | modifier le code]

En mars 2013, la BTRC a été critiquée par Human Rights Watch[4] et d'autres groupes pour avoir interdit un certain nombre de sites Web de "blogueurs athées"[5]. Parmi les blogs interdits par le BTRC, mentionnons le blogue populaire primé[6],[7] par Asif Mohiuddin, qui avait été attaqué par un groupe armé de machettes en janvier[8].

Mohiuddin a été arrêté le mois suivant[9], avec trois autres blogueurs[10].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Organisation mondiale du commerce, Rapport du secrétariat : Bangladesh, Genève, Organisation mondiale du commerce, coll. « Examen des politiques commerciales » (no WT/TPR/S/168), , 181 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), chap. III (« Politique et pratiques commerciales. Analyse par mesure »), p. 102
  2. Akber Hossain, Indicateurs des télécommunications/des TIC: situation au Bangladesh, Genève, Union internationale des télécommunications, , 17 p. (lire en ligne Accès libre [ppt]), p. 5
  3. « History and Vision | BTRC », sur www.btrc.gov.bd (consulté le )
  4. « Bangladesh: Crackdown on Bloggers, Editors Escalates », Human Rights Watch,‎ (lire en ligne)
  5. Arafatul Islam, « Bangladesh gags award-winning blogger », Deutsche-Welle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (bn) « somewhere in... blog - world's largest bangla blog community. সামহোয়্যার ইন ব্লগ - বাঁধ ভাঙার আওয়াজ । বাংলা ব্লগ | », sur somewhere in... blog (consulté le )
  7. « Ce blog a été suspendu ou terminé », sur translate.google.com (consulté le )
  8. Staff correspondent, « 4 held over attempt to kill blogger », The Daily Star,‎ (lire en ligne)
  9. « Blogger Asif Mohiuddin arrested over "blasphemous" blog posts », Reporters Without Borders,‎ (lire en ligne) quote: "We call for Mohiuddin’s immediate and unconditional release," Reporters Without Borders said.
  10. Emran Hossain, « Bangladesh Arrests 'Atheist Bloggers,' Cracking Down on Critics », The Huffington Post,‎ (lire en ligne)