Audree Thomas

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Audree Thomas
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Serge Ismailoff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Audree Ruth Thomas, née le à Vancouver, est une danseuse et professeure de danse canadienne, connue par son nom de scène dans les ballets russes : Anna Istomina[a][2],

Biographie[modifier | modifier le code]

Audree Thomas étudie à l'école de danse Charlotte Del Roy & Nicholas Merinoff[3], puis fin 1935 avec June Roper à Vancouver. Elle danse avec le groupe de June Roper pour des événements caritatifs, des soirées cabarets et des célébrations civiques[4]. En 1940, à l'âge de 15 ans, elle est engagée, par le colonel de Basil pour rejoindre l'Original Ballet Russe, autre nom des ballets russes du colonel W. de Basil. Elle reçoit le nom de « Anna Istomina » et tourne avec la troupe aux États-Unis et en Europe[2].

De 1945 à 1946, elle danse à New York avec le Ballet Russe Highlights de Léonide Massine; notamment La Vie Parisienne, chorégraphie de Léonide Massine, au City Center à Brodway, en 1945. Elle tourne également avec Ballet Variante, la compagnie de Mia Slavenska[2],[5].

En 1947-1948, elle est invitée à danser au Théâtre Colón, à Buenos Aires; et en 1957, invitée par le tout nouveau, Ballet Nacional de Venezuela à Caracas[2]. Elle met fin à sa carrière sur scène en 1957.

Elle se marie avec le danseur Serge Ismailoff, ils fondent ensemble une école de danse à White Plains[6]. Leur fils Gregory Ismailov (1956-1986) était également danseur[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Après la Révolution d'Octobre, de nombreux professionnels artistiques et culturels, y compris des danseurs de ballet et des chorégraphes, ont émigré de Russie, apportant avec eux les formes typiques du ballet russe, qui se développaient pour la plupart indépendamment des tendances occidentales depuis le XIXe siècle et suivaient des formes classiques longtemps abandonnées dans l'ouest. Comme le ballet russe jouissait d'une grande popularité en Occident, ces émigrés étaient toujours très demandés[1]. C'est en raison de cette popularité que les danseurs européens ont commencé à adopter des pseudonymes russes. Ce processus de russification était pratiquement obligatoire pour tous les danseurs aux noms anglo-saxons qui sont passés des studios anglais, américains et canadiens aux Ballet Russe.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ru) Histoire des Ballets russes 1965
  2. a b c d et e (en) « Audree Ismailoff papers », sur archives.nypl.org (consulté le )
  3. « Del-Roy and Merinoff », sur www.dcd.ca (consulté le )
  4. Windreich 2004.
  5. (en) « Slavenska, Mia - Istomina, Anna - Double Signed Program Havana 1950 », sur Tamino (consulté le )
  6. (en) « Scarsdale Inquirer, 29 aout 1958 », sur news.hrvh.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • (ru) Ю. А. Бахрушин (Yuri Alekseevich Bakhrushin), История русского балета [« Histoire des Ballets russes »], Moscou, URSS,‎ , 249 p.
  • (en) Leland Windreich, « June Roper: Ballet Pioneer in Vancouver », Canadian Dance,‎ , p. 153-175 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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