Abruti de l'intelligentsia

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Abruti de l'intelligentsia
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Intelligentnoe brevno
Langue Russe
Parution , dans
Le Journal de Pétersbourg no 169

Abruti de l’intelligentsia (en russe : russe : Интеллигентное бревно ; Intelligentnoe brevno) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1885.

Historique[modifier | modifier le code]

Abruti de l’intelligentsia est initialement publié dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg, no 169, du , sous le pseudonyme A.Tchekhonte[1].

La nouvelle est aussi traduite en français sous le titre Un soliveau cultivé[2].

Résumé[modifier | modifier le code]

Le lieutenant de cavalerie en retraite Arkhip Pomoiev reçoit une convocation signée du juge de Paix Chestikrykov pour coups et blessures sur la personne du paysan Grégoire Vlassov. Pomoiev ne prend pas au sérieux la convocation, car le juge est un ami et le parrain de son fils. Il s’y rend par curiosité et sur les conseils de son beau-frère.

Le juge est plus gêné que Pomoiev et, quand ce dernier fait un esclandre, il le prend en tête-à-tête dans une pièce à part et lui conseille de changer d’attitude : « Tu te crois toujours dans l’ancien temps, hein ? C’est Grégoire qu’il rosse et c’est à Grégoire d’aller en prison ! » Il lui ordonne de rester ici. On le jugera sans lui.

Le juge condamne Pomoiev à payer dix roubles de dommages à Grégoire. Le soir, Pomoiev se demande toujours pourquoi Grégoire n’a pas été condamné à la prison pour avoir osé porter plainte contre son maître.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 7, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)
  2. Un soliveau cultivé, dans Œuvre de A.Tchekhov 1885, traduit par Madeleine Durand et Edouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431

Édition française[modifier | modifier le code]

  • Un soliveau cultivé, traduit par Madeleine Durand et Edouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431.