Marguerite Gonnet

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Marguerite Gonnet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marguerite Charlotte Marie Anne Antoinette LemeignenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Marguerite Gonnet, née le 13 octobre 1898 et morte le 27 mai 1996, est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale, originaire de Grenoble, dans le sud-est de la France.

À quarante-quatre ans, mariée et mère de neuf enfants, elle rejoint le mouvement de Résistance Libération-sud. Elle devient cheffe du mouvement dans le département de l'Isère[1]. En avril 1942, elle est arrêtée par les nazis pour avoir diffusé des journaux illégaux. À un procureur militaire allemand lui demandant pourquoi elle avait pris les armes contre l'occupant de la France, elle aurait répondu : « Tout simplement, colonel, parce que les hommes les avaient abandonnées »[2]. Cette citation a été utilisée par l'auteure américaine Sarah Rose comme épigraphe de son livre de 2019 D-Day Girls[3]. Gonnet est condamnée à deux ans de prison et remplacée dans son rôle de cheffe départemental du mouvement Libération-sud par Jean Weber[4]. Elle est décédée à Paris le 27 mai 1996 à l'âge de 97 ans. Une rue de Grenoble porte son nom.

Références

  1. Keith Lowe, The fear and the freedom: how the Second World War changed us, New York, St. Martin's Press, (ISBN 978-1-250-04395-5), p. 122
  2. Shonfield, « Fighters in the Shadows: A New History of the French Resistance », Counterfire, (consulté le )
  3. Sarah Rose et Inc Recorded Books, D-day Girls: the untold story of the female spies who helped win World War II, New York, Crown, (ISBN 978-0-451-49510-5, lire en ligne)
  4. Laurent Douzou, La désobéissance: histoire d'un mouvement et d'un journal clandestins, Libération-Sud, 1940-1944, Paris, O. Jacob, coll. « Histoire / Editions Odile Jacob », (ISBN 978-2-7381-0293-5, lire en ligne), p. 460