Tita Merello
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Mausoleum of the Argentine Society of Authors and Composers (d) |
Nom de naissance |
Laura Ana Merello |
Surnom |
Tita de Buenos Aires |
Pseudonyme |
Tita Merello |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Genre artistique | |
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Films notables |
Filmographie de Tita Merello (d) |
Discographie |
Tita Merello discography (d) |
Laura Ana Merello (Buenos Aires, Argentine, - Buenos Aires, Argentine, ) surnommée « la Morocha » était une actrice et chanteuse de tangos argentine. Au cinéma, elle laisse une marque indélébile en faisant ses débuts dans le premier film sonore du cinéma argentin, avec le film "Tango" (1933). Elle a joué dans plus de 20 films.
Biographie
Tita Merello naît dans le fameux quartier de San Telmo. Son père meurt à l'âge de 30 ans et sa mère l'abandonne et son enfance s'est déroulée dans un orphelinat dont elle n'a même pas reçu d'éducation formelle, donc depuis qu'elle était enfant, elle a dû travailler comme choriste, dans un théâtre portuaire appelé Teatro Bataclan[1].
Débutant très jeune comme choriste, dans la troupe de Madame Rasimi, elle est surnommée La Vedette Rea (La vedette racaille). Elle enregistre son premier disque de tango en 1927[2]. En 1929, elle fait ses premiers enregistrements avec l'orchestre de Francisco Canaro. Elle est pressentie pour tourner avec Carlos Gardel, mais il choisit finalement Sofia Bozan comme partenaire pour Luces de Buenos Aires[3].
Elle participa au premier film sonore argentin Tango (1933) de Luis José Moglia Barth. C'est une des plus grandes actrices du cinéma argentin, tournant environ 40 films.
Son apogée comme actrice et chanteuse arrive dans les années 1950 alors qu'elle tourne ses meilleurs rôles dans les films Filomena Marturano, Arrabalera, Los Isleros, El Mercado del Abasto et d'autres. Avec le célèbre orchestre de Francisco Canaro enregistre des tangos inoubliables comme Niño Bien, Arrabalera, Pipistrela, El Choclo et la milonga Se Dice de Mí.
À partir des années 1970, elle travaille aussi pour la télévision. En 1985, elle joua son dernier rôle de cinéma dans le film Las Barras Bravas[4].
Elle a été surnommée La Morocha argentina et aussi Tita de Buenos Aires. L'attachement du peuple argentin envers sa personne était proverbiale[5].
Elle meurt à la veille de Noël de 2002 d'un arrêt cardiaque à l'âge de quatre-vingt-dix-huit ans[1],[3].
Le film réalisé par Teresa Constantini, Yo soy así, Tita de Buenos Aires rend hommage au courage d’une femme, issue des faubourgs pauvres de la capitale, qui doit lutter contre un milieu machiste[5].
Filmographie
- Tango (1933)
- Idolos de la radio (1934)
- Noches de Buenos Aires (1935)
- Así es el tango (1936)
- La Fuga (1937)
- Ceniza al viento (1942)
- 27 millones (1942)
- Historia del Tango (1949)
- Don Juan Tenorio (1949)
- Filomena Marturano (1950)
- Arrabalera (1950)
- Los Isleros (1951)
- Vivir un instante (1951)
- Pasó en mi barrio (1951)
- Deshonra (1952)
- Guacho (1954)
- Mercado de Abasto (1955)
- Para vestir santos (1955)
- El amor nunca muere (1955)
- La morocha (1955)
- Amorina (1961)
- Los evadidos (1964)
- Ritmo nuevo, vieja ola (1964)
- La industria del matrimonio (1964)
- Los hipócritas (1965)
- Esto es alegría (1967)
- El andador (1967)
- Viva la vida! (1969)
- La madre Maria (1974)
- El canto cuenta su historia (1976)
- Los miedos (1980)
- Las barras bravas (1985)
Source
- Tango de colección vol.15 Tita Merello ed.diarío Clarín, Buenos Aires, 2005
Références
- (es) Tita MerelloCantante de tango y actriz argentinaNombreMerello et Laura AnaNacimiento11 de octubre de 1904ciudad de Buenos Aires, « Tita Merello - EcuRed », sur www.ecured.cu (consulté le )
- « Tita Merello, l'artiste des faubourgs argentins », sur Argentina Excepción, (consulté le )
- François-Xavier Gomez, « Tita Merello abandonne le tango », sur Libération (consulté le )
- Publié par Sarah | Mai 20 et 2020 | Culture locale | 0 |, « TITA MERELLO : actrice et chanteuse emblématique », sur Argentine Info, (consulté le )
- « Le cinéma argentin célèbre Tita Merello, l’âme de Buenos Aires », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )