Caius Julius Alexion

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Caius Julius Alexion
Le mausolée d'Émèse tel qu'il a été photographié par Heinrich Kohl et Carl Watzinger en 1907.
Biographie
Naissance
Émèse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Époque
Famille
Père
Mère
Enfants
Caius Julius Sampsigeramus (en) (?)
NN (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens

Caius Julius Alexion (en grec ancien : Γάϊος Ἰούλιος Ἀλεξίωνος) est le père du constructeur du mausolée d'Émèse, connu par une inscription grecque « qu'on affirme avoir appartenu au monument »[1] et la copie de celle-ci par le docteur Skender Effendi, qui ont été reproduites par William Henry Waddington (ci-après avec les caractères Ε, Ξ et Ω) :

ΓΑΙΟϹΙΟΥΛΙΟϹ
ΦΑΒΙΑϹΑΜϹΙΓΕ
ΡΑΜΟϹΟΚΑΙϹΕΙΛ
ΑϹΓΑΙΟΥΙΟΥΛΙΟΥ
ΑΛΕΞΙΩΝΟϹΥΙΟϹ
ΖΩΝΕΠΟΙΗϹΕΝ
ΑΥΤΩΚΑΙΤΟΙϹΙΛ
  ΟΙϹΕΤΟΥϹϞΤ[2]
Γάϊος Ἰούλιος, Φαβίᾳ, Σαμσιγέραμος ὁ καὶ Σεί[λ]ας, Γαΐου Ἰουλίου Ἀλεξίωνος υἱός, ζῶν ἐποίησεν [ἑ]αυτῷ καὶ τοῖς ἰ[δί]οις, ἔτους ϟτʹ[3]

Carlos Chad a donné la traduction suivante de l'inscription reconstituée par William Henry Waddington : « Caius Julius Sampsigéram, de la tribu Fabia, dit Seilas, fils de Caius Julius Alexion, a construit de son vivant ce tombeau, pour lui-même et les siens, l'an 390 [des Séleucides] », c'est-à-dire en « 78-79 de notre ère »[4].

Caius Julius Alexion pourrait, selon Carlos Chad, avoir été « le chaînon manquant » entre le dernier roi d'Émèse, Sohème, de la dynastie des Sampsigéramides, et le constructeur du mausolée d'Émèse[4], « dont la citoyenneté romaine, attestée par ses tria nomina, milite fortement en faveur de son appartenance à la famille royale », d'après Maurice Sartre[5]. « Or aucune allusion n'est faite à cette parenté royale, ce qui s'explique au mieux si la dynastie a été privée de son royaume peu auparavant », et celui-ci annexé, très probablement entre 72 et la date de la construction du mausolée, à la province de Syrie[5].

Références

  1. M. Jullien, p. 186.
  2. W. H. Waddington, no 2567 (texte).
  3. W. H. Waddington, no 2567 (explication).
  4. a et b Carlos Chad, p. 92.
  5. a et b Maurice Sartre.

Sources