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'''Dan Flavin''' ({{1er}} avril 1933, Jamaica, New York – 29 novembre 1996, Riverhead, New York) est un artiste [[Minimalisme (art)|minimaliste]] américain célèbre pour avoir créer des installations de tube fluorescent disponible dans le commerce.
'''Dan Flavin''' ({{1er}} avril 1933, Jamaica, New York – 29 novembre 1996, Riverhead, New York) est un artiste [[Minimalisme (art)|minimaliste]] américain célèbre pour avoir créer des installations de tube fluorescent disponible dans le commerce.


« ''La lumière est un objet industriel, et familier'' » écrit '''[[Donald Judd]]''' en 1964 lorsqu'il se penche sur le travail de Flavin, « ''c'est un moyen nouveau pour l'art; désormais l'art pouvait être constitué de toute sorte d'objets, de matériaux, de techniques inédits'' ».
« ''La lumière est un objet industriel, et familier'' » écrit '''[[Donald Judd]]''' en 1964 lorsqu'il se penche sur le travail de Flavin, « ''c'est un moyen nouveau pour l'art; désormais l'art pouvait être constitué de toute sorte d'objets, de matériaux, de techniques inédits'' ».
== Biographie<ref name="govan">GOVAN Michael & BELL Tiffany, Dan Flavin : Une rétrospective</ref> ==
== Biographie<ref name="govan">
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Daniel Nicholas Flavin Jr. est né à New York, d'origine irlandaise, il a étudié la prêtrise au séminaire préparatoire de l'Immaculée Conception à Brooklyn entre 1947 et 1952. Il rejoint l'United States Air Force avec son frère jumeau David John Flavin. Pendant son service militaire 1954-1955 il est formé à la météorologie et commence à étudier l'art avec le programme d'extension de l'Université du Maryland en Corée.
Daniel Nicholas Flavin Jr. est né à New York, d'origine irlandaise, il a étudié la prêtrise au séminaire préparatoire de l'Immaculée Conception à Brooklyn entre 1947 et 1952. Il rejoint l'United States Air Force avec son frère jumeau David John Flavin. Pendant son service militaire 1954-1955 il est formé à la météorologie et commence à étudier l'art avec le programme d'extension de l'Université du Maryland en Corée.


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Il a commencé à rejeter les productions en studio en faveur "de situations" spécifiques à des sites ou "des propositions" (comme l'artiste a préféré décrire son travail)<ref>http://www.guggenheim.org/new-york/collections/collection-online/artists/704</ref>. La plupart des oeuvres de Flavin on été « Untitled » suivie d'une dédicace entre parenthèses à des amis, artistes, critiques et autres : le plus célèbre d'entre eux est son "Monuments to V. Tatlin".
Il a commencé à rejeter les productions en studio en faveur "de situations" spécifiques à des sites ou "des propositions" (comme l'artiste a préféré décrire son travail)<ref>http://www.guggenheim.org/new-york/collections/collection-online/artists/704</ref>. La plupart des oeuvres de Flavin on été « Untitled » suivie d'une dédicace entre parenthèses à des amis, artistes, critiques et autres : le plus célèbre d'entre eux est son "Monuments to V. Tatlin".


Entre 1964 et 1982, Dan Flavin met à exécution un vaste projet d’hommage au peintre, sculpteur et architecte russe [[Vladimir Tatline]]. Il réalise une série de pièces en néons, pour la plupart entièrement blanches, qui évoquent schématiquement la forme du Monument à la Troisième internationale, 1920, resté à l’état de projet. Il s’agissait d’une construction utopique de plus de 400 mètres de hauteur, constituée de deux spirales métalliques qui s’enroulent l’une dans l’autre, dont le mouvement semblait pouvoir se développer à l’infini. Avec ses néons qui suggèrent des silhouettes évanescentes, Dan Flavin célèbre cette architecture progressiste, tout en soulignant son caractère conceptuel, irréalisable, voire fantomatique<ref>ttp://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-minimalisme/ENS-minimalisme.htm#image7</ref>.
Entre 1964 et 1982, Dan Flavin met à exécution un vaste projet d’hommage au peintre, sculpteur et architecte russe [[Vladimir Tatline]]. Il réalise une série de pièces en néons, pour la plupart entièrement blanches, qui évoquent schématiquement la forme du Monument à la Troisième internationale, 1920, resté à l’état de projet. Il s’agissait d’une construction utopique de plus de 400 mètres de hauteur, constituée de deux spirales métalliques qui s’enroulent l’une dans l’autre, dont le mouvement semblait pouvoir se développer à l’infini. Avec ses néons qui suggèrent des silhouettes évanescentes, Dan Flavin célèbre cette architecture progressiste, tout en soulignant son caractère conceptuel, irréalisable, voire fantomatique<ref>http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-minimalisme/ENS-minimalisme.htm#image7</ref>.


Flavin réalise sa première pièce d’installation « greens crossing greens (to Piet Mondrian who lacked green) » pour une exposition au Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas en 1966<ref>http://www.guggenheim.org/new-york/collections/collection-online/artwork/1305</ref>.
Flavin réalise sa première pièce d’installation « greens crossing greens (to Piet Mondrian who lacked green) » pour une exposition au Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas en 1966<ref>http://www.guggenheim.org/new-york/collections/collection-online/artwork/1305</ref>.
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== Œuvres ==
== Œuvres ==
*''Sculpture Néon'', tube fluorescent, 236 × 10 × 5,5 cm, [[Musée d'art de Toulon]].
*''Sculpture Néon'', tube fluorescent, 236 × 10 × 5,5 cm, [[Musée d'art de Toulon]].
* The nominal three (to William of Ockham), 1963
* Diagonal of may , 25.1963 (1963)
* Untitled (to Henri Matisse), 1964
* Greens crossing greens (to Piet Mondrian who lacked green), 1966
* An artificial barrier of blue, red and blue fluorescent light (to Flavin Starbuck Judd), 1968
* Untitled (to Barbara Nusse) et (Henri Matisse) (1964-71)
* Untitled (to Ward Jackson, an old friend and colleague who, during the Fall of 1957 when I finally returned to New York from Washington and joined him to work together in this museum, kindly communicated), 1971
* Untitled (to Jan and Ron Greenberg), 1972–73
* "Monument" for V. Tatlin (Untitled (Monument for Vladimir Tatlin)) 1975
* Untitled (to Tracy, to celebrate the love of a lifetime), 1992


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Portail|art contemporain|peinture}}
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Version du 25 novembre 2013 à 14:13

Dan Flavin (1er avril 1933, Jamaica, New York – 29 novembre 1996, Riverhead, New York) est un artiste minimaliste américain célèbre pour avoir créer des installations de tube fluorescent disponible dans le commerce.

« La lumière est un objet industriel, et familier » écrit Donald Judd en 1964 lorsqu'il se penche sur le travail de Flavin, « c'est un moyen nouveau pour l'art; désormais l'art pouvait être constitué de toute sorte d'objets, de matériaux, de techniques inédits ».

Biographie[1]

Daniel Nicholas Flavin Jr. est né à New York, d'origine irlandaise, il a étudié la prêtrise au séminaire préparatoire de l'Immaculée Conception à Brooklyn entre 1947 et 1952. Il rejoint l'United States Air Force avec son frère jumeau David John Flavin. Pendant son service militaire 1954-1955 il est formé à la météorologie et commence à étudier l'art avec le programme d'extension de l'Université du Maryland en Corée.

A son retour à New York en 1956, Flavin fréquente brièvement l'école Hans Hofmann School of Fine Arts puis étudie l'histoire de l'art pendant une courte période à la New School for Social Research. Il envisage d’être historien de l'art pour financer son travail d'artiste. Puis il étudie la peinture et le dessin à la Columbia University, New York (1957-1959).

En 1959 Flavin est employé brièvement au Guggenhein Museum et plus tard en tant que gardien au Musée d'Art Moderne où il fait la connaissance de Sol LeWitt, Michael Venezia, Robert Ryman, Robert Mangold, Soja Severdija et Lucy Lippard. Deux ans plus tard il se marie avec sa première épouse Sonja Serverdija une étudiante en histoire de l'art à l'université de New York et assistance chef de bureau au Musée d'Art Morderne. Son frère jumeau meurt en 1962.

Le 7 juillet 1964, son fils Stephen Conor né.

Dan Flavin meurt à Riverhead, New York de complications du diabète. Un mémorial pour lui a été tenu au Centre de Dia pour les Arts, le 23 janvier 1997. Parmi les orateurs figuraient Brydon Smith, conservateur de l'art du XXe siècle à la National Gallery of Canada, Fariha Friedrich, une administratrice de Dia, et Michael Venezia, un artiste. La succession de l'artiste est représenté par David Zwirner, New York.

Démarche

« On peut ne pas considérer la lumière comme un phénomène objectif, mais c'est pourtant ainsi que je l'envisage. Et, comme je l'ai déjà dit, jamais art n'a été aussi simple, ouvert et direct » Dan Flavin 1987[1].

Les constructions de Flavin marque l’avènement d'une époque d'installation in situ, aujourd'hui banale.

Une oeuvre de Flavin est définie dans un premier temps, par la disposition de tubes de lumière fluorescente puis c'est l'extension lumineuse qui détermine sa structure son épaisseur, son volume ; en ce sens la dimension de l'oeuvre est réglée par l'architecture (mur, plafond, sol) qui la délimite.

En envahissant l'espace la lumière de Flavin le transforme et le dématérialise souvent. Le bain lumineux a en effet pour propriété d'abolir les frontières entre l’environnement et l’environné qui ne font plus qu'un et l'oeuvre devient ainsi une « situation », un lieu d’expériences perceptives liées aux déplacements du spectateur. Comme le dit Donald Judd à propos du travail de cet artiste, Flavin crée « des états visuels particuliers ».

Avec ses œuvres, Flavin accomplit parfaitement la mission de l’Art minimal telle que Judd la définit dans « Specific objects », faire en sorte que l’objet se confonde avec les trois dimensions de l’espace réel. Grâce au recours à la lumière, Dan Flavin irradie l’espace. Le contexte devient son contenu[2].

Le tube de lumière utilisé par Flavin a une fonction qui s'oppose complètement à l'objet tangible des oeuvres d'art traditionnelles puisque c'est de lui que se déploie l’énergie lumineuse qui va dissoudre ses propres limites. Ses oeuvres, n'inspirent pas de contact physique, il n'est pas possible de caresser leur surface pour ressentir le matériau ; l'oeuvre de Dan Flavin est réellement impalpable, on ne peut même pas poser son regard sur elle ; c'est pour l'artiste une façon de supprimer un mode de relation émotionnel souvent rattaché aux objets[3].

« Cependant, si la linéarité des tubes et les effets d'inclusion du spectateur dans l'espace de l'oeuvre sont propres à l'art minimal, on peut toutefois se poser la question de savoir si l'atmosphère subtilement colorée des oeuvres de Flavin - assez proche de la peinture de Rothko - n'est pas le signe d'un mysticisme latent qui, de ce point de vue, mettrait cet artiste en marge de la production purement "minimale".»[3]

Les premiers travaux

Les premiers travaux de Flavin étaient des peintures et des dessins qui reflètent son intérêt pour l’expressionnisme abstrait. En 1959 il commence à faire des assemblages et des collages avec des objets trouvés dans la rue, des cannettes écrasées en particulier[4].

En 1961, il présente sa première exposition (qui lui ai entièrement dédié) de collages et aquarelles à la Galerie Judson à New York. Pendant l'été 1961 alors qu'il travaillé comme gardien au Musée d'Histoire Naturelle de New York, Flavin commence à faire des croquis de sculptures constituées de lumière électrique. Plus tard cette même année, il traduit ses esquisses en assemblages qu'il appelle « Icônes » : huit peintures monochrome dont le pourtour est orné d'ampoules électriques[5].

La référence à l'icône est emblématique de son œuvre. C’est une recherche essentielle, celle d’une image créée presque uniquement par l’élément lumière[6].

Travaux matures

A partir de 1963, Dan Flavin réalise des pièces uniquement a base de néons, des tubes de fabrications industrielles qu'il assembles au sein d'installations.

Le « Diagonal of Personal Ecstasy (the Diagonal of May 25, 1963) » un tube fluorescent jaune placé sur un mur avec un angle de 45° degrés du plancher est son premier travail mature ; il est dédié à Constantin Brancusi.

Un peu plus tard « The Nominal Three (to William of Ockham) (1963) » consiste en six tubes fluorescents verticaux sur un mur, un à gauche, deux au centre, trois à droite, tous de lumière blanche.

Il se borne à une palette limitée de couleurs (rouge, bleu, vert, rose, jaune, ultra-violet et quatre blancs différents) et de formes.

Il a commencé à rejeter les productions en studio en faveur "de situations" spécifiques à des sites ou "des propositions" (comme l'artiste a préféré décrire son travail)[7]. La plupart des oeuvres de Flavin on été « Untitled » suivie d'une dédicace entre parenthèses à des amis, artistes, critiques et autres : le plus célèbre d'entre eux est son "Monuments to V. Tatlin".

Entre 1964 et 1982, Dan Flavin met à exécution un vaste projet d’hommage au peintre, sculpteur et architecte russe Vladimir Tatline. Il réalise une série de pièces en néons, pour la plupart entièrement blanches, qui évoquent schématiquement la forme du Monument à la Troisième internationale, 1920, resté à l’état de projet. Il s’agissait d’une construction utopique de plus de 400 mètres de hauteur, constituée de deux spirales métalliques qui s’enroulent l’une dans l’autre, dont le mouvement semblait pouvoir se développer à l’infini. Avec ses néons qui suggèrent des silhouettes évanescentes, Dan Flavin célèbre cette architecture progressiste, tout en soulignant son caractère conceptuel, irréalisable, voire fantomatique[8].

Flavin réalise sa première pièce d’installation « greens crossing greens (to Piet Mondrian who lacked green) » pour une exposition au Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas en 1966[9].

En 1968, Flavin rempli toute une galerie avec une lumière ultraviolette à la Documenta 4 à Kassel, Allemagne.

En 1992, une de ces pièces conçues en 1971 a été entièrement réalisé, elle rempli toute la rotonde de la Solomon R. Guggenheim Museum à l'occasion de la réouverture du musée. En 1971 sur l'invitation des architectes concernés il présente plusieurs projets d’éclairage pour les JO de Munich, mais ses propositions sont en définitives rejetés.

Dans les années 1970 et 80, Flavin a commencé à créer des configurations plus complexes de tubes fluorescents, notamment ses «couloirs barrées" et les installations de coin. Son travail est de plus en plus concentré sur la relation entre ses sculptures et les espaces qu'ils occupent.

Les « corridors » de Flavin contrôlent et empêchent le mouvement du spectateur dans l'espace de la galerie. Ils prennent des formes diverses.

Le premier couloir, «Untitled (to Jan and Ron Greenberg)», a été construit pour une exposition solo en 1973 au St. Louis Art Museum, et est dédiée à un galeriste local et son épouse[10].

Dans les années 1990, les institutions ont commencé à offrir plus grandes galeries à Flavin, l'ampleur de ses installations lumineuses est devenu de plus en plus grandiose. En 1992, il rempli le Solomon R. Guggenheim Museum de lumière multicolore, en tirant pleinement parti de la conception Frank Lloyd Wright[11].

Installations permanentes

A partir de 1975, Flavin installe des oeuvres permanentes en Europe et aux Etats-Unis comme au Rijksmuseum Kröller-Müller Museum, Otterlo, Netherlands (1977) ; Hudson River Museum, Yonkers, New York (1979) ; United States Courthouse, Anchorage, Alaska (1979–89) ; the Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Germany (1989) ; the lobby of the MetroTech Center (with Skidmore, Owings & Merrill), Brooklyn, New York (1992); sept réverbères à l'extérieur de la Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich (1994) ; Hypovereinsbank, Munich (1995); Institut Arbeit und Technik/Wissenschaftspark, Gelsenkirchen, Germany (1996); et la Union Bank of Switzerland, Bern (1996).

Son travail a grande échelle en lumière fluorescente de couleur pour 6 bâtiments de la Fondation Chinati a été lancé au début des années 1980, bien que les plans définitifs n'aient pas été achevées avant 1996[12].

Sa dernière oeuvre est un travail spécifique au site à Santa Maria Annunciata en Chiesa Rossa, Milan, Italie. L'église des années 1930 a été conçu par Giovanni Muzio. La conception de la pièce a été achevé deux jours avant la mort de Flavin le 29 novembre 1996. Son installation a été achevée un an plus tard avec l'aide du Centre de Dia pour les arts et la Fondazione Prada.

Expositions

La première exposition de Flavin qui expose seulement ses oeuvres avec de la lumière fluorescente ouvre en 1964 à la Green Gallery. Deux ans plus tard, son premier salon Européen ouvre à la Rudolf Zwirner's gallery à Cologne, Allemagne. Sa première rétrospective est organisé par la National Gallery of Canada a Ottawa en 1969. En 1973, le Saint Louis Art Museum présente des expositions simultanées de ses œuvres sur papier et réalisées. Les plus importantes expositions en Europe de Flavin furent les expositions de Kunstmuseum et Kunsthalle de Bale, Suisse (1975), la Staatliche Kunsthalle, Baden-Baden (1989), et le Städel, Francfort (1993).

À la fin des années 1970, il commence un partenariat avec la Fondation d'art de Dia qui abouti à la réalisation de plusieurs installations in situ permanentes et a conduit plus récemment à l'organisation de l'exposition itinérante, Dan Flavin : A Retrospective (2004-2007).

La rétrospective de Flavin a été exposé au Musée d'Art Contemporain de Chicago, la national Gallery of Art, Washington, DC ; le Musée d'Art Moderne de Fort Worth , au Texas ; Hayward Gallery, Londres ; Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ; Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Pinakothek der Moderne, Munich ; Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles.

Cette exposition est la première rétrospective consacrée à son travail minimaliste. L'exposition comprenait près de 45 œuvres lumineuses , y compris sa série "icônes " . Sa première exposition personnelle en Amérique latine a eu lieu à la Fundación Proa , Buenos Aires, en 1998 , organisé avec la Dia Art Foundation ( Dan Flavin . 1933-1996 ) .

Reconnaissance et prix

En 1964, Flavin a reçu un prix de la Fondation William et Norma Copley, Chicago, avec une recommandation de Marcel Duchamp et en 1976, il a reçu la Médaille Skowhegan de sculpture de l'école Skowhegan de peinture et de sculpture, dans le Maine.

En 1983, le Dia Center for the Arts a ouvert l'Institut Dan Flavin Art à Bridgehampton, New York, une exposition permanente de ses œuvres, conçu par l'artiste dans une caserne de pompiers transformée[13]. L'Institut d'Art Dan Flavin; est caché dans une maison discrète, dont l'adresse n'est pas inscrit sur le site du Dia Center. Ici, les œuvres de Flavin sont exposées dans des "chambres sans fenêtres ou portant une relation indirecte avec son environnement extérieur»[14].

Œuvres

  • Sculpture Néon, tube fluorescent, 236 × 10 × 5,5 cm, Musée d'art de Toulon.
  • The nominal three (to William of Ockham), 1963
  • Diagonal of may , 25.1963 (1963)
  • Untitled (to Henri Matisse), 1964
  • Greens crossing greens (to Piet Mondrian who lacked green), 1966
  • An artificial barrier of blue, red and blue fluorescent light (to Flavin Starbuck Judd), 1968
  • Untitled (to Barbara Nusse) et (Henri Matisse) (1964-71)
  • Untitled (to Ward Jackson, an old friend and colleague who, during the Fall of 1957 when I finally returned to New York from Washington and joined him to work together in this museum, kindly communicated), 1971
  • Untitled (to Jan and Ron Greenberg), 1972–73
  • "Monument" for V. Tatlin (Untitled (Monument for Vladimir Tatlin)) 1975
  • Untitled (to Tracy, to celebrate the love of a lifetime), 1992

Notes et références

Bibliographie

  • GOVAN Michael & BELL Tiffany, Dan Flavin - A Retrospective, Yale University Press, 2004

Liens externes