Portail:Médecine
Médecine
Ce portail comporte 32 336 articles dont 31 Articles de qualité et 35 Bons articles sur la médecine.
La médecine contemporaine utilise les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour prévenir d'abord, diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement par l'accompagnement, la prescription de médicaments, la chirurgie ou d'autres formes de thérapies. Depuis plusieurs décennies, le soulagement de la douleur s'est imposé comme un objectif médical à travers des solutions chimiques mais également par la relation médecin-patient. La médecine fondée sur les preuves évalue et raisonne un recours au soins. La surmédicalisation de la vie est analysée depuis la fin du 20e siècle. Les patients ou consommateurs sont devenus des acteurs face aux lobbies. Critiquées, certaines médecines alternatives restent utilisées dans de nombreux pays.
- Informations lexicographiques et étymologiques de « médecine » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Le vocable « convulsionnaires » a été forgé au XVIIIe siècle à partir du terme médical de convulsion. En effet, il servit à l’origine à désigner collectivement des individus atteints de troubles mentaux qui, lors de transes mystico-religieuses, présentaient des convulsions, entre autres manifestations spectaculaires. Le terme fut ensuite repris dans la désignation d’un mouvement politico-religieux, né dans le contexte de l’opposition janséniste à la bulle Unigenitus et à la répression politique et religieuse des prêtres appelants, appelé par ses acteurs « Œuvre des convulsions ».
Le mouvement convulsionnaire est riche d’interprétations. Il se situe au carrefour de l’histoire du jansénisme, de pratiques religieuses traditionnelles, d’un sentiment d’indignation du petit peuple parisien, de la naissance de l’opinion publique et du monde sectaire. Il évolue durant le XVIIIe siècle et pousse ses derniers développements jusqu’au cœur du XIXe siècle.
À la fois religieuse et scandaleuse, l’« œuvre des convulsions », est objet d’attention, de réprobation et d’interrogations pour ses contemporains, tout en étant fermement condamnée par l’Église. Les convulsions sont souvent vues comme une déchéance du jansénisme. Au milieu du XIXe siècle, Sainte-Beuve parle ainsi, dans son Port-Royal, d’« ignominie des convulsions ».
Pour saisir ce que fut le mouvement convulsionnaire, il faut faire coexister la rationalité pure avec les pratiques religieuses populaires teintées de merveilleux qui font le quotidien des quartiers commerçants du Paris de la première moitié du XVIIIe siècle. L’origine des convulsions tient à la querelle janséniste. Si les convulsions semblent ne rien avoir de commun avec l’austère piété des habitants de Port-Royal-des-Champs, leur existence est pourtant directement liée à la persécution contre les religieuses et les prêtres liés au jansénisme.
- Portail de la pharmacie
- Portail des soins infirmiers
- Portail des premiers secours et du secourisme
- Portail des maladies infectieuses
- Portail de l’hématologie
- Portail de l’œil et de la vue
- Portail du handicap
- Portail de l’autisme
- Portail de la parasitologie
- Portail de l’anatomie
- Portail de la biologie
- Portail de la biologie cellulaire et moléculaire
- Portail de la microbiologie
- Portail des neurosciences
- Portail de la psychologie
- Portail de la sexualité et de la sexologie
- Portail de la bioéthique
- Portail sur la mort
- Portail des plantes utiles
- Portail de la psychanalyse