Ursula K. Le Guin

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Ursula K. Le Guin
Ursula K. Le Guin en 2009.
Biographie
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Décès
Sépulture
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ursula Kroeber
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de Années 1960Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Karl Kroeber (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles Le Guin (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Prix Hugo du meilleur roman court ()
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Œuvres principales
signature d'Ursula K. Le Guin
Signature

Ursula K. Le Guin (en anglais : Ursula Kroeber Le Guin [ˈɝsələ ˈkroʊbər lə ˈɡwɪn][1]), née Ursula Kroeber le à Berkeley en Californie et morte le à Portland en Oregon[2], est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy.

Elle a écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des livres pour enfants et des essais. Elle est surtout connue à partir des années 1960 pour ses nouvelles et romans de fantasy et de science-fiction, genres dans lesquels elle s'est distinguée par son exploration de thèmes liés aux sciences humaines et sociales (anthropologie, ethnologie, psychologie, sociologie), au féminisme, à l'utopie, à l'anarchisme et au taoïsme.

Elle a remporté un grand nombre de prix littéraires pour ses romans, nouvelles et recueils, dont aux États-Unis 8 prix Hugo, 6 prix Nebula, 24 prix Locus et un National Book Award pour l'ensemble de son œuvre. En France, elle a notamment reçu le Grand prix de l'Imaginaire. Elle a plusieurs années été mentionnée dans la liste des potentiels lauréats du prix Nobel de littérature.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père d'Ursula, Alfred Louis Kroeber, avec Ishi, « le dernier Yahi », en 1911.
Ursula K. Le Guin en 1984, à la convention Westercon, à Portland, en compagnie de l'écrivain Harlan Ellison.

Née à Berkeley, Ursula Kroeber Le Guin est la fille des anthropologues Alfred Louis Kroeber et Theodora Kroeber, spécialisés dans les cultures amérindiennes[3]. Son père est considéré comme le premier diplômé en anthropologie aux États-Unis. Sa mère a eu sa propre carrière littéraire.

Elle vit à Portland en Oregon à partir de 1958. Son intérêt pour la littérature se déclare très tôt, puisqu'à onze ans elle soumet déjà une première histoire (refusée) au magazine Astounding Science Fiction. Ses études d'ethnologie et de littérature[4] se déroulent au Radcliffe College, à l'université Columbia de New York puis en France où elle rencontre son mari, Charles Le Guin. Elle présente en 1952 une thèse sur Les idées de la mort dans la poésie de Ronsard[5]. Ses premiers écrits ne concernent pas l'histoire fantastique de contrées imaginaires mais ce sont ces derniers qui lui permettront de publier régulièrement à partir des années 1960. Son premier roman remarquable est Le Monde de Rocannon en 1966. Ursula K. Le Guin est devenue célèbre à partir de la publication en 1969 de son roman La Main gauche de la nuit qui reçoit les prix Hugo du meilleur roman et prix Nebula du meilleur roman. Elle remporte à nouveau ces deux prix en 1974 avec Les Dépossédés.

Elle revient à la littérature de fiction et de fantasy dans les années 1990, donnant des continuations au Cycle de Terremer, avec Tehanu et Le Vent d'ailleurs, et au Cycle de l'Ékumen avec Quatre chemins de pardon et Le Dit d'Aka.

Entre 2004 et 2007 elle publie la trilogie Chronique des rivages de l'Ouest, dont Pouvoirs qui reçoit le prix Nebula.

En 2010, à l'âge de 81 ans, elle commence un blog, dans lequel elle publie jusqu'en [6]. Certains de ses articles seront réunis dans la collection d'essais No Time to Spare: Thinking about What Matters (2017).

Ursula K. Le Guin a été traduite en quarante langues[7]. On la considère politiquement comme marquée à gauche[7] et même anarchiste[8]. Elle s'est elle-même décrite comme une « anarchiste petite-bourgeoise », une « taoïste incohérente et une non-chrétienne cohérente »[9].

Analyse de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Ursula K. Le Guin à Albuquerque (Nouveau-Mexique) le 15 juillet 2004.
une femme âgée en dédicace avec lunettes, cheveux gris courts, une écharpe
Ursula K. Le Guin en 2013.

Ursula K. Le Guin a abordé trois genres littéraires : la science-fiction, la fantasy, ainsi que la littérature jeunesse[4]. Elle a écrit également six recueils de poésie, 150 nouvelles et 4 volumes d'essais[10].

Sa science-fiction n'est pas tournée vers la technique[11]: la plupart de ses écrits se distinguent par l'importance qu'ils accordent aux sciences sociales comme la sociologie ou l'anthropologie. Ses œuvres délivrent souvent un message sur notre époque par le biais des cultures extraterrestres inhabituelles qu'elle invente. Un exemple typique est l'étude de l'identité sexuelle dans La Main gauche de la nuit.

Par ailleurs, l'autrice est connue pour sa capacité à créer des mondes crédibles, des utopies « réalistes et pragmatistes »[10]. À ce titre on l'a souvent comparée à Jack Vance[10]. Pour Gérard Klein, « c’est en réintroduisant l’utopie dans la science-fiction, qui avait surtout cultivé l’anti-utopie, qu’elle affirme son ambition : faire ou plutôt refaire de la science-fiction une littérature expérimentale sur le terrain social et renouer par là avec la tradition de H.G. Wells[7]. »

Ses utopies sont profondément humaines[10]: ainsi ses œuvres dans le domaine de la fantasy (Cycle de Terremer) sont beaucoup plus centrées sur la condition humaine que celles d'autres auteurs comme J. R. R. Tolkien.

Même si la question du féminisme apparaît de temps à autre dans ses œuvres, certains critiques ne la considèrent pas entièrement comme une autrice féministe en tant que telle[10]. Il faut noter d'ailleurs que ses premiers romans sont situés dans des mondes d'hommes, exprimant un point de vue masculin[10]. Elle avoue avoir dû faire un certain cheminement pour « prendre la plume à la première personne du singulier féminin[10] », à partir de L'Œil du héron en 1978. Son dernier roman, Lavinia aborde la vie d'une femme, celle d'Énée : à ce titre il est possible que cela explique en partie qu'elle le considère comme son meilleur roman[10].

Elle est également une très grande styliste, la forme reflétant le fond, comme dans la nouvelle introductive de son premier roman publié (Le Collier de Semlé, qui alterne un style lyrique et poétique, dans la partie inspirée de la mythologie nordique, avec un style plus techniciste typique de la science-fiction, dans la partie sur le voyage extra-planétaire)[12],[13],[14], dans le cycle de Terremer ou dans Les Dépossédés. [réf. souhaitée]

Son travail reste malgré tout particulièrement atypique, sans vraiment d'équivalent, de par la précision de ses écrits, leurs foisonnements et les réflexions qu'ils nourrissent[10]. Elle reconnaît dans la genèse de son œuvre l'influence de Charles Darwin, pour la pureté de son raisonnement, ainsi que Virginia Woolf (en particulier Une Chambre à soi et Trois Guinées) et Charles Dickens[10]. Elle avoue une grande admiration pour l’œuvre de Philip K. Dick avec qui elle entretint une correspondance très importante[10]. Elle a, en revanche, en partie fait l'impasse sur les œuvres de « l'âge d'or » de la science-fiction, qu'elle trouvait archétypales, ce qui a préservé à la fois son originalité et lui a permis de trouver des portes éditoriales.

Elle ne s'est réclamée en outre d'aucun genre : « je doute que science-fiction soit le meilleur terme possible, mais c’est celui dont nous disposons. Pour ma part, je peux devenir susceptible et agressive si l’on me qualifie uniquement d’auteure de SF. Chose que je ne suis pas. Je suis romancière et poétesse. Ne me mettez pas dans une fichue case, où je ne rentrerai pas d’ailleurs car j’en déborde[10]. » Son œuvre, à la frontière du réalisme et de la fantasy, a pu ainsi inspirer un certain nombre d'auteurs américains[7] même si elle a pu s'agacer que quelques-uns d'entre eux se réclament de la littérature de l'imaginaire mais publient en littérature générale, comme Don DeLillo ou encore Cormac McCarthy avec La Route[10].

Regrettant le manque de reconnaissance de la fantasy et de la science-fiction[10], elle a ainsi défendu ardemment ces genres, notamment lorsqu'on lui a remis le National Book Award : « les écrivains qui ont été exclus de la littérature pendant si longtemps, mes camarades auteurs de fantasy et de science-fiction, les écrivains de l'imaginaire qui au cours des cinquante dernières années ont regardé les grands prix décernés aux soi-disant « réalistes » »[10].

Réception critique[modifier | modifier le code]

Plusieurs critiques français classent Ursula K. Le Guin parmi les auteurs de fantasy et de science-fiction de premier plan. Ainsi dès 1975, Henri-Luc Planchat rapproche Ursula K. Le Guin, de par ses qualités d'écriture et ses thématiques, de Marguerite Yourcenar[15]. André-François Ruaud parle de Terremer comme l'un des « premiers chefs-d’œuvre de la Fantasy moderne », appréciant chez Ursula K. Le Guin sa profondeur et son souci de réalisme[16]. Irène Langlet, professeure de littérature contemporaine à l’Université de Limoges, considère qu' Ursula K. Le Guin « fait partie des grands classiques de la science-fiction, au moins à égalité avec Philip K. Dick »[4], même si elle reconnait que ses derniers romans des années 2000 semblent un peu en dessous du reste de sa production. Jacques Sadoul présente un avis beaucoup plus mitigé, dans les années 1980 en tout cas, évoquant une œuvre « pesante, ennuyeuse et écrite dans un style désespérément universitaire »[15].

En réaction à l'annonce de son décès, Stephen King affirme la considérer comme « une icône de la littérature »[17].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Ursula K. Le Guin a remporté 8 prix Hugo, 6 prix Nebula (dont le jury lui décerne en 2002 le titre de grand maître de la science-fiction) et 24 prix Locus[18],[11]. Deux de ses romans ont été récompensés par un prix Hugo et un prix Nebula : La Main gauche de la nuit et Les Dépossédés.

Elle a été mentionnée plusieurs fois comme possible lauréate du prix Nobel de littérature[17], notamment en 2017[19]. Elle a reçu en 2014 le National Book Award pour l'ensemble de sa carrière.

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre d'Ursula K. Le Guin.

Adaptations de son œuvre[modifier | modifier le code]

Les œuvres d'Ursula K. Le Guin ont été adaptées à la radio[24],[25], au cinéma, à la télévision et sur scène. En 2012, Le Guin explique que les films et téléfilms l'ont déçue, et qu'elle préfère largement les adaptations théâtrales[26].

À l'écran[modifier | modifier le code]

Logo du film d'animation Les Contes de Terremer, réalisé par Gorō Miyazaki pour le studio Ghibli.

Son roman L'Autre Côté du rêve est adapté deux fois à l'écran, une première fois en 1979 (The Lathe of Heaven (en)) par WNET, avec la partition de l'autrice. Dans une interview de 2008, elle déclare qu'il s'agit de « la seule bonne adaptation à l'écran » de son œuvre[27]. Une autre adaption, L'Autre Côté du rêve, est diffusée en 2002 sur A&E.

Au début des années 1980, Hayao Miyazaki demande les droits pour l'adaptation du Cycle de Terremer. Ne connaissant ni son travail ni le monde de l'anime en général, elle commence par refuser la demande. Elle accepte ensuite après avoir vu Mon voisin Totoro quelques années plus tard[28]. Les troisième et quatrième livres du cycle forment la base des Contes de Terremer, sortis en 2006. L'écrivaine est déçue d'apprendre que le film n'est pas réalisé par Hayao Miyazaki, mais par son fils Gorō Miyazaki. Si elle apprécie l'esthétique du film, elle en critique la morale, qu'elle trouve un peu confuse. Elle se porte en faux contre le recours à la violence de l'adaptation, et en particulier contre l'apparition d'un méchant, dont la mort permet la résolution du film : pour elle, « dans la fantasy contemporaine (littéraire ou gouvernementale), tuer des gens est la solution habituelle à la soi-disant guerre entre le bien et le mal. Je ne conçois pas mes livres en termes de guerre, et n'offre pas de réponses simples aux questions simplistes »[28].

En 2004, la chaine Syfy adapte les deux premiers livres de Terremer sous la forme d'une mini-série intitulée La Prophétie du sorcier. Le Guin est très critique, trouvant la série « très loin de la Terremer que j'ai imaginée ». Elle reproche en particulier l'emploi d'acteurs blancs pour ses personnages à la peau rouge, brune ou noire, accusant la série de whitewashing[29].

Sur scène[modifier | modifier le code]

photo d'une affiche avec deux personnages.
Affiche d'une représentation théâtrale de La Main gauche de la nuit à l'université de l'Oregon en 2017.

La compagnie théâtrale de Chicago Lifeline Theatre (en) fait une adaptation du roman La Main gauche de la nuit en 1995. Pour le critique du Chicago Reader Jack Helbig, si l'« adaptation est intelligente et bien conçue », elle reste un peu décevante, en grande partie parce qu'il est difficile de rendre compte de la richesse d'un roman de plus de 300 pages dans un spectacle de deux heures[30].

En avril 2012, le programme opéra de l'université de l'Illinois propose une adaptation de la nouvelle Paradis perdu[31],[26]. La musique est écrite par le compositeur Stephen Andrew Taylor sur un livret de Kate Gale (en) et Marcia Johnson[31],[32]. Le Guin apprécie l'opéra, espérant que des producteurs en permettent une plus large diffusion[26].

En 2013, La Main gauche de la nuit est de nouveau adaptée par the Portland Playhouse et Hand2Mouth Theatre (en), sous la direction de Jonathan Walters, avec un texte de John Schmor[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ursula K. Leguin, « How to Pronounce Me », sur Ursulaleguin.com, .
  2. (en-US) Gerald Jonas, « Ursula K. Le Guin, Acclaimed for Her Fantasy Fiction, Is Dead at 88 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. « L’auteure de science-fiction Ursula K. Le Guin est morte », sur Le Monde.fr (consulté le )
  4. a b et c « Science-fiction : pourquoi il faut absolument lire Ursula Le Guin », sur usbeck et rica, (consulté le )
  5. « Ursula K. Le Guin a quitté notre réalité », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) « Ursula K. Le Guin — Blog », sur Ursula K. Le Guin (consulté le )
  7. a b c et d Frédérique Roussel, « Ursula K. Le Guin : Finale Fantasy », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Margaret Killjoy, « Pourquoi il est important de dire qu’Ursula K. Le Guin était une anarchiste », sur www.monde-libertaire.fr, Le Monde Libertaire, mars 2018 page 33 (consulté le )
  9. (en) Nora Gallagher, « In a world of her own », Mother Jones,‎ , republié dans Streitfeld 2019.
  10. a b c d e f g h i j k l m n et o « La SF aux couleurs d'Ursula K. Le Guin », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Lloyd Chéry, « Ce que la science-fiction et la fantasy doivent à Ursula K. Le Guin », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Guynes, « The Wind’s Twelve Quarters, Part I: Le Guin’s Early Stories and Germinative Tales », Tor.com, (consulté le )
  13. Christopher Benjamin Menadue, « Farewell Ursula Le Guin – the One who walked away from Omelas », The Conversation (consulté le )
  14. Grzegorz Trębicki, Worlds So Strange and Diverse: Towards a Genological Taxonomy of Non-mimetic Literature, Cambridge Scholars Publishing, , 93–94 p. (ISBN 9781443875264, lire en ligne)
  15. a et b Jacques Sadoul, Anthologie de la littérature de science-fiction, Paris, Ramsay, , 665 p. (ISBN 2-85956-231-1), p. 337
  16. André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux, Gallimard, , 287 p. (ISBN 978-2-07-041649-3)
  17. a et b « L’auteure américaine Ursula K. Le Guin est morte à 88 ans », sur Le Monde.fr (consulté le )
  18. Fiche d'Ursula Le Guin sur le site Science Fiction Awards Database. Page consultée le 25 mai 2024.
  19. (en) David Streitfeld, « Writing Nameless Things : An Interview with Ursula K. Le Guin », Los Angeles Review of Books, .
  20. (en) « Ursula K. Le Guin to receive NBF Medal for Distinguished Contribution to American Letters », sur National Book Foundation (consulté le )
  21. a et b L'édition française a ajouté une majuscule à "Intérieure"
  22. Respectivement p7, p15, p39, p89, p112, p142, p179, p242, p280 aux éditions Robert Laffont (qui n'ont pas mis de table des matières)
  23. « La Fille feu follet et autres textes » sur le site NooSFere (consulté le ).
  24. (en) Judith Adams, « Ursula Le Guin - The Left Hand of Darkness », sur BBC Radio 4, (consulté le ).
  25. (en) Judith Adams, « Shadow », sur BBC Radio 4, (consulté le ).
  26. a b et c (en) « Interview: Ursula K. Le Guin », Lightspeed (en), no 29,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Steve Lafreniere, « Ursula K. Le Guin », Vice,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. a et b (en) Ursula K. Le Guin, « Gedo Senki, A First Response », sur ursulakleguin.com, (version du sur Internet Archive).
  29. (en) Ursula K. Le Guin, « A Whitewashed Earthsea: How the Sci Fi Channel wrecked my books », sur slate.com, (consulté le ).
  30. (en) Jack Helbig, « Performing Arts Review: The Left Hand of Darkness », Chicago Reader, vol. 24, no 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. a et b (en) « Paradises Lost adapted from the novella by Ursula K Le Guin », Playwrights Guild of Canada, (version du sur Internet Archive).
  32. Jeremy Axelrod, « Phantoms of the Opera » [archive du ], Poetry Foundation (consulté le )
  33. (en) Marty Hughley, « Theater review: 'The Left Hand of Darkness' finds deeply human love on a cold, blue world », sur The Oregonian, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Par ordre chronologique de publication

  • (en) George Edgar Slusser, The Farthest Shores of Ursula K. Le Guin, Wildside Press LLC, (ISBN 978-0-89370-205-2, lire en ligne)
  • (en) Ursula Le Guin, The Wind's Twelve Quarters Volume I, Granada Publishing, (ISBN 978-0-586-04623-4)
  • (en) Marshall B. Tymn, The Science fiction reference book, Starmont House, (ISBN 978-0-916732-49-3, lire en ligne)
  • (en) Charlotte Spivack, Ursula K. Le Guin, Twayne Publishers, (ISBN 978-0-8057-7393-4, lire en ligne)
  • (en) Lois R. Kuznets, « 'High Fantasy' in America : A Study of Lloyd Alexander, Ursula Le Guin, and Susan Cooper », The Lion and the Unicorn, vol. 9,‎ , p. 19–35 (DOI 10.1353/uni.0.0075, S2CID 143248850)
  • (en) Harold Bloom, « Introduction : Ursula Le Guin's The Left Hand of Darkness », dans Modern Critical Interpretations, Chelsea House Publications, , 1–10 p. (ISBN 978-1-55546-064-8)
  • (en) Elizabeth Cummins, Understanding Ursula K. Le Guin, University of South Carolina Press, (ISBN 978-0-87249-687-3, lire en ligne)
  • (en) Suzanne Elizabeth Reid, Presenting Ursula Le Guin, Twayne, (ISBN 978-0-8057-4609-9)
  • (en) Donna White, Dancing with Dragons : Ursula K. Le Guin and the Critics, Camden House, (ISBN 978-1-57113-034-1)
  • (en) Warren Rochelle, Communities of the Heart : The Rhetoric of Myth in the Fiction of Ursula K. Le Guin, Liverpool University Press, (ISBN 978-0-85323-876-8, lire en ligne)
  • Hélène Escudié, Ursula K. Le Guin, une alchimie de l'Ailleurs : de la structure au mythe (thèse de doctorat en langues vivantes menée à bien sous la direction d'André Bleikasten), Strasbourg, Université Marc Bloch, (lire en ligne)
  • (en) Mike Cadden, Ursula K. Le Guin Beyond Genre : Fiction for Children and Adults, Routledge, (ISBN 978-0-415-99527-6)
  • (en) Alexis Lothian, « Grinding Axes and Balancing Oppositions : The Transformation of Feminisms in Ursula K. Le Guin's Science Fiction », Extrapolation, vol. 47, no 3,‎ , p. 380–395 (DOI 10.3828/extr.2006.47.3.4)
  • (en) Susan M. Bernardo et Graham J. Murphy, Ursula K. Le Guin : A Critical Companion, Greenwood Press, (ISBN 978-0-313-33225-8)
  • (en) Warren G. Rochelle, « Ursula K. Le Guin », dans A Companion to Science Fiction, John Wiley & Sons, , 408–419 p. (ISBN 978-1-4051-4458-2, lire en ligne)
  • (en) Richard D. Erlich, Coyote's Song : The Teaching Stories of Ursula K. Le Guin, Wildside Press LLC, (ISBN 978-1-4344-5775-2, lire en ligne)
  • (en) Sandra J. Lindow, Dancing the Tao : Le Guin and Moral Development, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-4438-4302-7, lire en ligne)
  • (en) « Le Guin, Ursula K. », dans The Encyclopedia of Science Fiction, Gollancz, (lire en ligne)
  • (en) David Streitfeld, Ursula K. Le Guin : The Last Interview and Other Conversations, Melville House Publishing, , 208 p. (ISBN 978-1612197791).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]