diagnostic par des spécialistes de la Direction des Monuments et des Sites. Ce diagnostic est basé sur l’aspect de l’arbre, sa santé, son impact physique sur l’environnement et la population et, bien sûr, sa beauté plastique. D’éventuelles maladies, l’âge de l’arbre, sa résistance face aux intempéries, son intégration dans l’environnement et sa valeur patrimoniale pourront ainsi être mis en évidence de manière rigoureuse. Suite à ce diagnostic, un arbre dit « remarquable » pourra être repris comme tel à l’Inventaire sans que ce nouveau statut n’entraîne de contraintes pour un propriétaire. Si celui-ci souhaite cependant accorder une vraie protection à son arbre, il aura la possibilité de demander à ce qu’il soit inscrit sur la liste de sauvegarde. Cette mesure efficace renferme un certain nombre d’obligations pour le propriétaire de l’arbre : par exemple, l’abattage et l’élagage sont soumis à autorisation du Gouvernement. COMMENT JUGER DE SA VALEUR PATRIMONIALE ? Divers critères de sélection sont pris en compte pour définir la valeur patrimoniale d’un arbre qui, premièrement, doit être isolé ou localisé parmi un groupe présentant un intérêt historique, esthétique, paysager et/ou botanique hors du commun. Parmi ces critères, il y a : - la taille observée : la circonférence étant mesurée à 1,50m de hauteur ; - la rareté de l’espèce:très rare pour la Région, un figuier sera, par exemple, considéré comme ayant plus de valeur patrimoniale qu’un peuplier d’Italie; - l’indice de localisation sur le territoire régional : le même marronnier d’Inde situé dans le Pentagone sera davantage estimé remarquable qu’un arbre de la même espèce à Woluwe-Saint-Pierre ; - l’indice paysager :un arbre très visible depuis l’espace public ou exceptionnellement marquant dans le paysage urbain sera jugé plus remarquable qu’un exemplaire du même type planté dans un jardin privé et caché à la vue ; - l’indice de plantation : sur le plan visuel, un arbre localisé au sein d’un groupe présente une moins grande valeur qu’un arbre isolé ; - l’état sanitaire : selon que l’arbre est tout à fait sain ou présentant plus ou moins de défauts (maladies, blessures), il sera évalué plus ou moins remarquable ; - la longévité et le degré de «remplaçabilité»:plus un arbre est vieux, plus il faut du temps à un nouvel individu pour le remplacer au niveau de sa valeur patrimoniale; un arbre âgé de 100 ans et plus est jugé irremplaçable; - la valeur historique et ornementale : parfois, un arbre est mentionné sur des cartes anciennes comme élément de repérage ; par là, il acquiert une valeur historique qui peut le faire considérer comme remarquable

COMMENT MONTER UN DOSSIER ? MODE D’EMPLOI Pour que votre arbre puisse bénéficier des services et de l’assistance technique de la Région de Bruxelles-Capitale, il est nécessaire que nous disposions d’un certain nombre d’informations à son sujet afin de l’estimer remarquable… ou non. N O U S VO U S D E M A N D O N S D E CO M P L É T E R T R È S P R É C I S É M E N T L E F O R M U L A I R E AG R A F É AU C E N T R E D E C E T T E B R O C H U R E R E P R E N A N T L E S P O I N TS S U I VA N TS : - une ou plusieurs photos (ou photocopies) couleurs de l’arbre (en entier et en détails : tronc, couronne…) ; - l’espèce de l’arbre ou, si vous l’ignorez, un échantillon de feuille et/ou de fruit; - la circonférence de l’arbre mesurée à 1,50m de hauteur ; - l’âge de l’arbre (si vous le connaissez) et éventuellement son état sanitaire apparent ; à renvoyer à la DIRECTION DES MONUMENTS ET DES SITES CCN – RUE DU PROGRÈS 80 1035 BRUXELLES aatl.monuments@mrbc.irisnet.be tél. : 02/204.24.34. (restauration) tél. : 02/204.24.73. (protection) fax.: 02/204.15.22.