Français : La construction de l'édifice est décidée par le chapitre de Sainte-Waudru : les travaux débutent en 1450 et durent pas moins de 241 ans. Les plans originaux sont établis par des architectes montois et Mathieu de Layens, natif de Soignies, entre autres, plans dont les maîtres successifs du chantier ne se sont pas écartés, ce qui donne au bâtiment son harmonie.
L'actuelle collégiale succède à d'autres édifices qui ont occupé ce monticule depuis le VIIe siècle, époque de la fondation par sainte Waudru du premier ermitage. Son plan est en forme de croix latine ; sa longueur est de 115 mètres pour 32 mètres de largeur. À la clef de voûte, elle atteint 24,5 mètres de hauteur. Le chœur est entouré d'un déambulatoire et de 15 chapelles rayonnantes. Les matériaux qui servirent à sa construction sont le grès, la pierre bleue et la brique.
La construction d'un clocher de 190 mètres de haut est prévue à l’origine : les travaux sont entamés en 1548. En 1620 la construction des bâtiments s'arrêtent, sans que l'église soit jamais terminée. Ils s'arrêtèrent définitivement en 1691 à hauteur du toit de la nef1. Le fait est devenu depuis lors proverbial : quand quelque chose met du temps à prendre fin, les Montois disent : « C'est la tour de Sainte-Waudru, on n'en verra pas le bout ! ».
Lors de la Révolution française, le bâtiment est utilisé comme écurie et faillit être démoli. À partir de 1803, elle est rendue au culte non plus comme paroisse personnelle des chanoinesses, mais comme paroisse principale de la ville de Mons, rôle autrefois dévolu à Saint-Germain, une église contiguë à Sainte-Waudru, qui est rasée en 1799.
source : fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Sainte-Waudru_de_Mons
photo : réalisée avec l'exceptionnelle autorisation de la Fabrique d'église de la CSW, avec un drone Mavic air2