Aller au contenu

Coup parallèle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 novembre 2021 à 18:01 et modifiée en dernier par Captaincama (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le coup parallèle, ou coup de (la) girouette[1],[2],[3], est une combinaison élémentaire du jeu de dames dans laquelle le sacrifice d'un pion donne à l'adversaire le choix entre deux prises aboutissant au même résultat. Ce choix illusoire dessine un motif symétrique d’où l’appellation de coup parallèle.

Principe du coup parallèle

Deux coups parallèles consécutifs
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
42-38 (33x42) 48x28 (23x32) 30-24 (29x20)
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(33x42) [ou (32x43)] 48x28 (23x32) 30-24 (29x20)
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
48x28 (23x32) 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(23x32) 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
2e coup parallèle : 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(29x20) [ou (19x30)] 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
Gain des Blancs

Le pion déclencheur vient au contact de deux pièces adverses alignées sur une rangée, ou sur une colonne, et ayant une case vide derrière elles. Quelle que soit la prise choisie par l'adversaire, les cases de départ et d'arrivée de la rafle sont les mêmes, ainsi que les pièces capturées.

Compte tenu des prises offertes, le pion rafleur a besoin d'être soutenu dans les deux directions, soit par le bord du damier, soit par deux pions de soutien. L'un de ces deux pions de soutien peut appartenir à l'adversaire, voire très exceptionnellement les deux. Il s'agit alors d'une variante appelée coup de la girouette, avec trois ou quatre possibilités de prendre un seul pion[4],[5],[6].

Le coup parallèle est souvent précédé par l'élimination de pions gênants ou par le placement des pièces adverses. C'est un coup qui s’envisage fréquemment en partie et dans de nombreux secteurs du damier.

Une variante plus éloignée, appelée coup Ghestem[7], amène le pion déclencheur à l'aide d'une prise. La rafle n'intervient pas directement après que l’adversaire ait choisi un côté pour prendre, mais à l'issue d'une combinaison.

Liens externes

Bibliographie

  • Julien Lanfrey, Daniel Lanfrey, « Coups de girouette », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
  • Rodolphe Cantalupo, Les Dames, Le Triboulet Monaco, , 148 p.
  • Daniel Lanfrey, Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 1, Lanfrey, , 48 p..
  • Nicolas Guibert, La partie classique - Du débutant au joueur confirmé. De la tactique à la stratégie., N. Guibert, , 44 p. (OCLC 68279344).
  • Louis Coutelan et Rodolphe Cantalupo, Tous les thèmes du Jeu de Dames, Le Triboulet Monaco, (ASIN B00185X8VO).
  • Claude Fougeret (en collaboration avec Pierre Lucot, Germain Avid, Jean Gamen, Johann Friedrich Moser), Incroyable... mais vrai - les blancs jouent... et gagnent : Répertoire des coups au jeu de dames, Claude Fougeret, , 20 p..
  • Nicolas Doubovy, « Jeu de dames - Coups basiques », sur damier31.free.fr, , p. 202.

Notes et références

  1. Cantalupo 1945, p. 90.
  2. Lanfrey 1984, p. 14.
  3. Guibert 1995, p. 15.
  4. Coutelan 1947, p. 25.
  5. Fougeret 1974, diagramme 8d.
  6. Doubovy 2019, p. 162.
  7. Coutelan 1947, p. 91.