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== Norman White ==
Norman White, né le 1er juillet 1938 à San Antonio au Texas est un artiste des nouveaux médias canadien considéré comme un pionnier dans l'utilisation de technologie électronique et de la robotique dans l'art.<ref>{{Lien web|titre=The Normill|url=http://www.normill.ca|site=www.normill.ca|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Lien web|langue=|titre=|url=http://www.erudit.org/culture/etc1073425/etc1136971/34870ac.pdf|site=|date=|consulté le=}}</ref>


== Biographie ==
Norman White, né le 1er juillet 1938 à San Antonio au Texas est un artiste des nouveaux médias canadien considéré comme un pionnier dans l'utilisation de technologie électronique et de la robotique dans l'art[1][2][3].
Norman White, grandit à Boston et dans ses alentours, au Massachusetts et en 1959 il obtient un baccalauréat en biologie à l'université d'Harvard.<ref>{{Lien web|titre=The Normill|url=http://www.normill.ca|site=www.normill.ca|consulté le=2017-02-20}}</ref> Ayant prévu une carrière dans la biologie halieutique, White change de voie et décide de visiter des villes comme New York, San Francisco, Londres et le Moyen-Orient durant les années 1960.<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Damith|nom1=Herath|prénom2=Christian|nom2=Kroos|nom3=Stelarc|titre=Robots and Art: Exploring an Unlikely Symbiosis|éditeur=Springer|date=2016-05-27|isbn=9789811003219|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=6_sgDAAAQBAJ&pg=PA213&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref>Durant sa vie à San Francisco, il travailla comme électricien au San Francisco Naval Shipyard, et s'est découvert une passion pour les systèmes de commutation électriques. <ref>{{Lien web|titre=Caroline Langill : Interview with Norman White|url=http://www.fondation-langlois.org/html/e/page.php?NumPage=1928|site=www.fondation-langlois.org|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jan|nom1=Allen|prénom2=Caroline|nom2=Langill|prénom3=Ihor|nom3=Holubizky|prénom4=Lois|nom4=Andison|titre=Machine life: Lois Andison, Doug Back, Peter Fleming, Simone Jones and Lance Winn, Jeff Mann, David Rokeby, Norman White|éditeur=Agnes Etherington Art Centre|date=2017-02-20|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=S1ZQAAAAMAAJ&redir_esc=y|consulté le=2017-02-20}}</ref>


En 1967, White déménage à Toronto au Canada où il commence à créer et à experimenter pour Kinetic electronics. De 1978 à 2003 il enseigna des cours comme celui de mécanique pour les sculptures réels dans le cadre du programme de média de l'université d'art et design d'Ontario.<ref>{{Lien web|titre=Caroline Langill, Shifting Polarities : Interview with Norman White|url=http://www.fondation-langlois.org/html/e/page.php?NumPage=1957|site=www.fondation-langlois.org|consulté le=2017-02-20}}</ref>En 2004 une rétrospective de ses oeuvre et de son influence, appelée "Norm's Robots and machine Life", a été réalisée par Norman White lui même et quelques artistes canadiens dont il a été une source d'inspiration, a été exposée au centre d'art Agnes Etherington de l'Université Queen's en Ontario. <ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jan|nom1=Allen|prénom2=Caroline|nom2=Langill|prénom3=Ihor|nom3=Holubizky|prénom4=Lois|nom4=Andison|titre=Machine life: Lois Andison, Doug Back, Peter Fleming, Simone Jones and Lance Winn, Jeff Mann, David Rokeby, Norman White|éditeur=Agnes Etherington Art Centre|date=2017-02-20|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=S1ZQAAAAMAAJ&redir_esc=y|consulté le=2017-02-20}}</ref>Depuis 1992, White a aussi été un élément déterminant au Sumo Robot Challenge de l'Université de l'École d'art et de design de l'Ontario, une compétition annuelle apparentée aux jeux olympiques d'automate.White enseigne désormais à l'Université Ryerson à Toronto.
Biographie:


== Oeuvres et travail ==
Les premières oeuvres d'art électronique de White sont, pour la plupart, consistées d'installations quadrillées d'ampoules contrôlés par des circuits logiques numériques. Comme pour la majorité de ses oeuvres, celles-ci ont concernaient plus la communication de règlements intérieurs et des comportements que le simple appel visuel. Par exemple, la première oeuvre électronique d'envergure de White "First Thignten on the Drums", réalisée en 1969, <ref>{{Lien web|titre=Norman White, First Tighten Up on the Drums, 1968|url=http://www.fondation-langlois.org/html/e/media.php?NumObjet=59990|site=www.fondation-langlois.org|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Lien web|langue=en-ca|titre=First Tighten Up on the Drums. Norman White 1968|url=http://www.gallery.ca/en/see/collections/artwork.php?mkey=9086|site=www.gallery.ca|consulté le=2017-02-20}}</ref> générait de la lumière produite par l'interaction imprévisible de plusieurs circuits connectés calculant des questions logiques simples indépendamment. L'oeuvre illustre la complexité, par exemple, un modèle apparenté aux nuages tourbillonnant ou à la pluie sur un carreau, peut émerger d'un simple principe.


En retrospective, Norman White reconnait ce premier projet comme un prototype d'automate cellulaire.<ref>{{Lien web|langue=de|titre=Norman White - DDAA en|url=http://www.ddaa-online.org/norman-white|site=www.ddaa-online.org|consulté le=2017-02-20}}</ref> En 1975 il créa environ une douzaine d'appareils similaires durant le début des années 1970, aboutissant à "Salish Splash 2", une fresque murale commandée pour les bureaux de Radio Canada à Vancouver.<ref>{{Article|langue=en|titre=CBC Production Facilities|lire en ligne=http://www.cbc.ca/productionfacilities/vancouver/audience-lounge|consulté le=2017-02-20}}</ref>
Norman White, grandit à Boston et dans ses alentours, au Massachusetts et en 1959 il obtient un baccalauréat en biologie à l'université d'Harvard.[5] Ayant prévu une carrière dans la biologie halieutique, White change de voie et décide de visiter des villes comme New York, San Francisco, Londres et le Moyen-Orient durant les années 1960.[6]
Durant sa vie à San Francisco, il travailla comme électricien au San Francisco Naval Shipyard, et s'est découvert une passion pour les systèmes de commutation électriques.[7][8] En 1967, White déménage à Toronto au Canada où il commence à créer et à experimenter pour Kinetic electronics. De 1978 à 2003 il enseigna des cours comme celui de mécanique pour les sculptures réels dans le cadre du programme de média de l'université d'art et design d'Ontario. .[9][10]
En 2004 une rétrospective de ses oeuvre et de son influence, appelée "Norm's Robots and machine Life", a été réalisée par Norman White lui même et quelques artistes canadiens dont il a été une source d'inspiration, a été exposée au centre d'art Agnes Etherington de l'Université Queen's en Ontario. [8]
Depuis 1992, White a aussi été un élément déterminant au Sumo Robot Challenge de l'Université de l'École d'art et de design de l'Ontario, une compétition annuelle apparentée aux jeux olympiques d'automate.
White enseigne désormais à l'Université Ryerson à Toronto.


En 1976 suite à l'achat de son premier ordinateur , Norman White a recentré son attention sur le domaine de la robotique, et durant le milieu et la fin des années 1970, il procéda à la fabrication de de machine interactives dont la logique interne s'exprime principalement par le mouvement. En 1974, Norman White réalise sa première oeuvre robotique, et montre encore une fois son intérêt dans l'exploration de la complexité encore une fois générées par de simples principes.<ref>{{Lien web|titre=Norman White, Ménage, 1974|url=http://www.fondation-langlois.org/html/e/media.php?NumObjet=60760|site=www.fondation-langlois.org|consulté le=2017-02-20}}</ref> Quatre robots ont été montés sur des rails au plafond et ont été équipés de scanners-photo-sensibles et programmés pour reconnaître et réagir aux sources lumineuses des autres robots. Les robots étaient en concurrence les uns face aux autres, et étaient fixés et programmés afin de se déplacer automatique le long des voies.<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Sean|nom1=Cubitt|prénom2=Paul|nom2=Thomas|titre=Relive: Media Art Histories|éditeur=MIT Press|date=2013-11-08|isbn=9780262019422|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=OXTtAQAAQBAJ&pg=PA263&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref>
Travail et influence:


Des projets robotisés ont ultérieurement suivi comme "Facing Out Laying Low" en 1977, <ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Simon|nom1=Penny|titre=Critical Issues in Electronic Media|éditeur=SUNY Press|date=1995-05-04|isbn=9780791423189|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=MsRZ-z9VjFoC&pg=PA152&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Lien web|titre=Ottawa Citizen - Google News Archive Search|url=https://news.google.com/newspapers?nid=2194&dat=19771028&id=9b0yAAAAIBAJ&sjid=Be4FAAAAIBAJ&pg=3647,10139038&hl=en|site=news.google.com|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Lien web|titre=Norman White, Facing Out Laying Low, 1977|url=http://www.fondation-langlois.org/html/e/media.php?NumObjet=60770|site=www.fondation-langlois.org|consulté le=2017-02-20}}</ref> un robot interactif stationnaire conçu pour réagir aux comportements intéressants de l'espace qui l'entoure, "Funny Weather" en 1983, un système robotisé, météorologique et artificiel fonctionnant avec des aérogénérateurs et des capteurs. Sa première oeuvre d'art connectée à un réseau, "Telephonic Arm Wrestling" en 1986 utilisait des liaisons de transmission téléphoniques afin de permettre aux patrons la transmission d'information à longue distance.<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louise|nom1=Poissant|prénom2=Pierre|nom2=Tremblay|titre=Ensemble Ailleurs / Together Elsewhere|éditeur=PUQ|date=2010-01-01|isbn=9782760524866|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=VgdnOnrG53QC&pg=PA141&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref> <ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Anna-Teresa|nom1=Tymieniecka|titre=Human Creation Between Reality and Illusion|éditeur=Springer Science & Business Media|date=2006-06-30|isbn=9781402035784|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=k9ic00ddZ3cC&pg=PA123&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref>Cette oeuvre fut utilisée en temps réelle et a permis la transmission de données entre le Centre culturel canadien à Paris, le Little Big Planet Resource Centre à Toronto au Canada.<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Telephonic Arm-Wrestling|url=http://v2.nl/archive/works/telephonic-arm-wrestling|site=V2_Institute for the Unstable Media|consulté le=2017-02-20}}</ref> Certains critiques considèrent cette oeuvre comme un travail pionnier dans le réseautage et dans l'art kinesthésique.<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louise|nom1=Poissant|prénom2=Pierre|nom2=Tremblay|titre=Ensemble Ailleurs / Together Elsewhere|éditeur=PUQ|date=2010-01-01|isbn=9782760524866|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=VgdnOnrG53QC&pg=PA141&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref> En 1988, il collabore avec Laura Kikauka afin de réaliser "Them Fuckin, Robots", un robot permettant de simuler des relations sexuelles. <ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Christiane|nom1=Paul|titre=A Companion to Digital Art|éditeur=John Wiley & Sons|date=2016-03-02|isbn=9781118475188|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=ODS4CwAAQBAJ&pg=PA590&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Rob|nom1=Latham|titre=The Oxford Handbook of Science Fiction|éditeur=Oxford University Press|date=2014-09-01|isbn=9780199838851|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=NI4dBAAAQBAJ&pg=PA270&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref>De 1987 à 1996 dans "The Helpless Robot", une voix électroniquement synthétisée demande de l'aide physique aux passants avec un ton persuasif.<ref>{{Lien web|titre=ARS Electronica ARCHIVE|url=http://90.146.8.18/en/archives/prix_archive/prix_projekt.asp?iProjectID=2471|site=90.146.8.18|consulté le=2017-02-20}}</ref><ref>{{Lien web|titre=ARS Electronica ARCHIVE|url=http://90.146.8.18/en/archives/prix_archive/prix_projekt.asp?iProjectID=2471|site=90.146.8.18|consulté le=2017-02-20}}</ref>Au fur et à mesure, le ton de la voix change lentement, et passe à un ton plus fort et puissant et qui devient plaignant lorsque l'interaction n'est complètement ou correctement achevée.<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Peter|nom1=Bentley|prénom2=David|nom2=Corne|titre=Creative Evolutionary Systems|éditeur=Morgan Kaufmann|date=2002-01-01|isbn=9781558606739|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=NaJyUNQVAusC&pg=PA236&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|consulté le=2017-02-20}}</ref>


== Collections ==
Les premières oeuvres d'art électronique de White sont, pour la plupart, consistées d'installations quadrillées d'ampoules contrôlés par des circuits logiques numériques. Comme pour la majorité de ses oeuvres,
Le travail et les oeuvres de Norman White ont été inclus dans la collection du musée des beaux-arts du Canada.
celles-ci ont concernaient plus la communication de règlements intérieurs et des comportements que le simple appel visuel. Par exemple, la première oeuvre électronique d'envergure de White "First Thignten on the Drums", réalisée en 1969, [11][12] générait de la lumière produite par l'interaction imprévisible de plusieurs circuits connectés calculant des questions logiques simples indépendamment. L'oeuvre illustre la complexité, par exemple, un modèle apparenté aux nuages tourbillonnant ou à la pluie sur un carreau, peut émerger d'un simple principe. [13]
En retrospective, Norman White reconnait ce premier projet comme un prototype d'automate cellulaire.[14] En 1975 il créa environ une douzaine d'appareils similaires durant le début des années 1970, aboutissant à "Salish Splash 2", une fresque murale commandée pour les bureaux de Radio Canada à Vancouver.[15]


== Récompenses ==
En 1976 suite à l'achat de son premier ordinateur , Norman White a recentré son attention sur le domaine de la robotique, et durant le milieu et la fin des années 1970, il procéda à la fabrication de de machine interactives dont la logique interne s'exprime principalement par le mouvement. En 1974, Norman White réalise sa première oeuvre robotique, et montre encore une fois son intérêt dans l'exploration de la complexité encore une fois générées par de simples principes.[16] Quatre robots ont été montés sur des rails au plafond et ont été équipés de scanners-photo-sensibles et programmés pour reconnaître et réagir aux sources lumineuses des autres robots. Les robots étaient en concurrence les uns face aux autres, et étaient fixés et programmés afin de se déplacer automatique le long des voies.[17]
2008 d.velop digital art award [ddaa], sponsorisé par le musée d’art digital, Berlin,Allemagne


1995 Petro Canada Award
Des projets robotisés ont ultérieurement suivi comme "Facing Out Laying Low" en 1977, [18][19][20] un robot interactif stationnaire conçu pour réagir aux comportements intéressants de l'espace qui l'entoure, "Funny Weather" en 1983, un système robotisé, météorologique et artificiel fonctionnant avec des aérogénérateurs et des capteurs. Sa première oeuvre d'art connectée à un réseau, "Telephonic Arm Wrestling" en 1986 [21]
utilisait des liaisons de transmission téléphoniques afin de permettre aux patrons la transmission d'information à longue distance.[22][23] Cette oeuvre fut utilisée en temps réelle et a permis la transmission de données entre le Centre culturel canadien à Paris, le Little Big Planet Resource Centre à Toronto au Canada.[24] Certains critiques considèrent cette oeuvre comme un travail pionnier dans le réseautage et dans l'art kinesthésique.[22] En 1988, il collabore avec Laura Kikauka afin de réaliser "Them Fuckin, Robots", un robot permettant de simuler des relations sexuelles.[25][26]
De 1987 à 1996 dans "The Helpless Robot", une voix électroniquement synthétisée demande de l'aide physique aux passants avec un ton persuasif.[27][28]Au fur et à mesure, le ton de la voix change lentement, et passe à un ton plus fort et puissant et qui devient plaignant lorsque l'interaction n'est complètement ou correctement achevée.[29][3]


1990 Prix Ars Electronica 90. Linz, Autriche. "Auszeichnungen": The Helpless Robot.
Le travail et les oeuvres de Norman White ont été inclus dans la collection du musée des beaux-arts du Canada.[30][31]


Prix:

2008 d.velop digital art award [ddaa], sponsorisé par le musée d’art digital, Berlin,Allemagne[32]
1995 Petro Canada Award
1990 Prix Ars Electronica 90. Linz, Autriche. "Auszeichnungen": The Helpless Robot.[27]
1985 La Villette, Musee National des Sciences, des Techniques, et des Industries, Paris, France.
1985 La Villette, Musee National des Sciences, des Techniques, et des Industries, Paris, France.

Second Prix: Pour la conception d'un objet de référence"Le Zoo des Robots".
Second Prix: Pour la conception d'un objet de référence"Le Zoo des Robots".

Version du 20 février 2017 à 20:12

Norman White

Norman White, né le 1er juillet 1938 à San Antonio au Texas est un artiste des nouveaux médias canadien considéré comme un pionnier dans l'utilisation de technologie électronique et de la robotique dans l'art.[1][2]

Biographie

Norman White, grandit à Boston et dans ses alentours, au Massachusetts et en 1959 il obtient un baccalauréat en biologie à l'université d'Harvard.[3] Ayant prévu une carrière dans la biologie halieutique, White change de voie et décide de visiter des villes comme New York, San Francisco, Londres et le Moyen-Orient durant les années 1960.[4]Durant sa vie à San Francisco, il travailla comme électricien au San Francisco Naval Shipyard, et s'est découvert une passion pour les systèmes de commutation électriques. [5][6]

En 1967, White déménage à Toronto au Canada où il commence à créer et à experimenter pour Kinetic electronics. De 1978 à 2003 il enseigna des cours comme celui de mécanique pour les sculptures réels dans le cadre du programme de média de l'université d'art et design d'Ontario.[7]En 2004 une rétrospective de ses oeuvre et de son influence, appelée "Norm's Robots and machine Life", a été réalisée par Norman White lui même et quelques artistes canadiens dont il a été une source d'inspiration, a été exposée au centre d'art Agnes Etherington de l'Université Queen's en Ontario. [8]Depuis 1992, White a aussi été un élément déterminant au Sumo Robot Challenge de l'Université de l'École d'art et de design de l'Ontario, une compétition annuelle apparentée aux jeux olympiques d'automate.White enseigne désormais à l'Université Ryerson à Toronto.

Oeuvres et travail

Les premières oeuvres d'art électronique de White sont, pour la plupart, consistées d'installations quadrillées d'ampoules contrôlés par des circuits logiques numériques. Comme pour la majorité de ses oeuvres, celles-ci ont concernaient plus la communication de règlements intérieurs et des comportements que le simple appel visuel. Par exemple, la première oeuvre électronique d'envergure de White "First Thignten on the Drums", réalisée en 1969, [9][10] générait de la lumière produite par l'interaction imprévisible de plusieurs circuits connectés calculant des questions logiques simples indépendamment. L'oeuvre illustre la complexité, par exemple, un modèle apparenté aux nuages tourbillonnant ou à la pluie sur un carreau, peut émerger d'un simple principe.

En retrospective, Norman White reconnait ce premier projet comme un prototype d'automate cellulaire.[11] En 1975 il créa environ une douzaine d'appareils similaires durant le début des années 1970, aboutissant à "Salish Splash 2", une fresque murale commandée pour les bureaux de Radio Canada à Vancouver.[12]

En 1976 suite à l'achat de son premier ordinateur , Norman White a recentré son attention sur le domaine de la robotique, et durant le milieu et la fin des années 1970, il procéda à la fabrication de de machine interactives dont la logique interne s'exprime principalement par le mouvement. En 1974, Norman White réalise sa première oeuvre robotique, et montre encore une fois son intérêt dans l'exploration de la complexité encore une fois générées par de simples principes.[13] Quatre robots ont été montés sur des rails au plafond et ont été équipés de scanners-photo-sensibles et programmés pour reconnaître et réagir aux sources lumineuses des autres robots. Les robots étaient en concurrence les uns face aux autres, et étaient fixés et programmés afin de se déplacer automatique le long des voies.[14]

Des projets robotisés ont ultérieurement suivi comme "Facing Out Laying Low" en 1977, [15][16][17] un robot interactif stationnaire conçu pour réagir aux comportements intéressants de l'espace qui l'entoure, "Funny Weather" en 1983, un système robotisé, météorologique et artificiel fonctionnant avec des aérogénérateurs et des capteurs. Sa première oeuvre d'art connectée à un réseau, "Telephonic Arm Wrestling" en 1986 utilisait des liaisons de transmission téléphoniques afin de permettre aux patrons la transmission d'information à longue distance.[18] [19]Cette oeuvre fut utilisée en temps réelle et a permis la transmission de données entre le Centre culturel canadien à Paris, le Little Big Planet Resource Centre à Toronto au Canada.[20] Certains critiques considèrent cette oeuvre comme un travail pionnier dans le réseautage et dans l'art kinesthésique.[21] En 1988, il collabore avec Laura Kikauka afin de réaliser "Them Fuckin, Robots", un robot permettant de simuler des relations sexuelles. [22][23]De 1987 à 1996 dans "The Helpless Robot", une voix électroniquement synthétisée demande de l'aide physique aux passants avec un ton persuasif.[24][25]Au fur et à mesure, le ton de la voix change lentement, et passe à un ton plus fort et puissant et qui devient plaignant lorsque l'interaction n'est complètement ou correctement achevée.[26]

Collections

Le travail et les oeuvres de Norman White ont été inclus dans la collection du musée des beaux-arts du Canada.

Récompenses

2008 d.velop digital art award [ddaa], sponsorisé par le musée d’art digital, Berlin,Allemagne

1995 Petro Canada Award

1990 Prix Ars Electronica 90. Linz, Autriche. "Auszeichnungen": The Helpless Robot.

1985 La Villette, Musee National des Sciences, des Techniques, et des Industries, Paris, France.

Second Prix: Pour la conception d'un objet de référence"Le Zoo des Robots".

  1. « The Normill », sur www.normill.ca (consulté le )
  2. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1]
  3. « The Normill », sur www.normill.ca (consulté le )
  4. (en) Damith Herath, Christian Kroos et Stelarc, Robots and Art: Exploring an Unlikely Symbiosis, Springer, (ISBN 9789811003219, lire en ligne)
  5. « Caroline Langill : Interview with Norman White », sur www.fondation-langlois.org (consulté le )
  6. (en) Jan Allen, Caroline Langill, Ihor Holubizky et Lois Andison, Machine life: Lois Andison, Doug Back, Peter Fleming, Simone Jones and Lance Winn, Jeff Mann, David Rokeby, Norman White, Agnes Etherington Art Centre, (lire en ligne)
  7. « Caroline Langill, Shifting Polarities : Interview with Norman White », sur www.fondation-langlois.org (consulté le )
  8. (en) Jan Allen, Caroline Langill, Ihor Holubizky et Lois Andison, Machine life: Lois Andison, Doug Back, Peter Fleming, Simone Jones and Lance Winn, Jeff Mann, David Rokeby, Norman White, Agnes Etherington Art Centre, (lire en ligne)
  9. « Norman White, First Tighten Up on the Drums, 1968 », sur www.fondation-langlois.org (consulté le )
  10. (en-CA) « First Tighten Up on the Drums. Norman White 1968 », sur www.gallery.ca (consulté le )
  11. (de) « Norman White - DDAA en », sur www.ddaa-online.org (consulté le )
  12. (en) « CBC Production Facilities », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  13. « Norman White, Ménage, 1974 », sur www.fondation-langlois.org (consulté le )
  14. (en) Sean Cubitt et Paul Thomas, Relive: Media Art Histories, MIT Press, (ISBN 9780262019422, lire en ligne)
  15. (en) Simon Penny, Critical Issues in Electronic Media, SUNY Press, (ISBN 9780791423189, lire en ligne)
  16. « Ottawa Citizen - Google News Archive Search », sur news.google.com (consulté le )
  17. « Norman White, Facing Out Laying Low, 1977 », sur www.fondation-langlois.org (consulté le )
  18. Louise Poissant et Pierre Tremblay, Ensemble Ailleurs / Together Elsewhere, PUQ, (ISBN 9782760524866, lire en ligne)
  19. (en) Anna-Teresa Tymieniecka, Human Creation Between Reality and Illusion, Springer Science & Business Media, (ISBN 9781402035784, lire en ligne)
  20. (en-US) « Telephonic Arm-Wrestling », sur V2_Institute for the Unstable Media (consulté le )
  21. Louise Poissant et Pierre Tremblay, Ensemble Ailleurs / Together Elsewhere, PUQ, (ISBN 9782760524866, lire en ligne)
  22. (en) Christiane Paul, A Companion to Digital Art, John Wiley & Sons, (ISBN 9781118475188, lire en ligne)
  23. (en) Rob Latham, The Oxford Handbook of Science Fiction, Oxford University Press, (ISBN 9780199838851, lire en ligne)
  24. « ARS Electronica ARCHIVE », sur 90.146.8.18 (consulté le )
  25. « ARS Electronica ARCHIVE », sur 90.146.8.18 (consulté le )
  26. (en) Peter Bentley et David Corne, Creative Evolutionary Systems, Morgan Kaufmann, (ISBN 9781558606739, lire en ligne)