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Bonjour, vous trouverez sur cette page l'ensemble des fiches sur les articles qui, bien que n'ayant pas nécessairement le statut officiel d'articles de qualité ou de bons articles, ont été sélectionnés par les membres du projet Animation et bande dessinée asiatiques pour leur qualité, leur complétude ou leur intérêt.

C'est à la fois une mise en valeur mais aussi un outil pour connaître les articles jugés majeurs.

Manhwa

L’une des premières illustrations du bois qualifiées de manhwa.
L’une des premières illustrations du bois qualifiées de manhwa.

Manhwa (만화 ou 漫畵) est le nom donné à la bande dessinée en Corée. On l’utilise à l’étranger pour désigner la bande dessinée coréenne.

Né des traditions xylographiques, le manhwa est devenu une part importante de la culture coréenne. Il est très dynamique et se décline sous de nombreuses formes : papier, internet et téléphone mobile. La Corée est aujourd’hui l’un des premiers pays producteurs de bandes dessinées.

Un auteur de manhwa est appelé un manhwaga.

Manga

Tagosaku to Mokube no Tokyo Kenbutsu de Kitazawa, publié en 1902, il est considéré comme le premier manga en tant que bande dessinée.

Manga (漫画 ou まんが) désigne en japonais les bandes dessinées en général. En français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises, et par extension, les bandes dessinées non-japonaises respectant les codes des productions populaires japonaises. Le mot manga est souvent utilisé de façon impropre pour nommer d’autres produits visuels rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique…).

C’est à partir d’illustrations satiriques que ce support artistique à vu le jour à la fin du XVIIIe siècle, la composition de manga (man (, divertissant?) et ga (, dessin?)) signifiant littéralement « caricature ». Le mot ne pris son sens actuel qu’au cours du XXe siècle avec l’introduction de la bande dessinée au Japon.

À la différence de l’Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n’est pas un marché de niche mais un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 50 % la proportion de Japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. L’énorme popularité des mangas rivalise quelquefois avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d’exemplaires dans le monde, un chiffre qui surpasse celui enregistré par Les Aventures de Tintin. Cependant, cet aspect a rendu son exploitation industrielle, donnant par la même son aspect extrêmement cloisonné à ce genre artistique ; les récits sont très souvent basés sur un canevas-type par genre, donnant ainsi des similitudes à de nombreuses histoires.

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Mobile suit Gundam

Photographie de Yoshiyuki Tomino en 2008

Mobile Suit Gundam (機動戦士ガンダム, Kidō senshi Gandamu?), ou plus simplement Gundam (ガンダム?), est une franchise d’animation japonaise créée par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate pour le studio Sunrise en 1979. Appartenant au genre mecha, elle présente divers éléments classiques de la science-fiction — guerres spatiales, univers scientifiquement avancé — mais innove par sa volonté de réalisme, aussi bien à travers la narration qu’à travers les éléments technologiques. Les robots géants, essence du genre mecha, y sont donc pour la première fois ramenés au rang de simples armes de masse au Japon. Cette idée novatrice, qui reflète alors l’ouverture du public traditionnel des séries animées aux adultes, donne naissance à un sous-genre de la science-fiction japonaise nommé « real robot ».

Après des débuts difficiles, Gundam connaît le succès au début des années 1980 et ne le quittera plus jusqu’à nos jours ; ainsi, une trentaine de séries, d’OVA et de films sont réalisés pour la franchise, ainsi que des dizaines de mangas, de romans, de jeux vidéo et même de parodies via SD Gundam. Si les productions audiovisuelles constituent le cœur de la saga, Gundam repose en fait sur le second pilier que représentent les produits dérivés, et notamment les maquettes de robots (nommées Gunpla). Économiquement parlant, la franchise est la licence la plus rentable de la multinationale Namco Bandai, générant de nos jours environ 50 milliards de yens annuels. La plupart des critiques se portent d'ailleurs sur cette perception d'exigence économique qui prendrait le pas sur la créativité.

Mais le succès est avant tout culturel : pratiquement inconnu en francophonie, Gundam est pourtant un profond phénomène de société au Japon. La plupart des spécialistes académiques du sujet définissent clairement son impact comme majeur sur l’animation et la culture populaire japonaise, comparant régulièrement la franchise avec Star Wars en Occident. Cela se manifeste par une présence tangible dans la vie quotidienne de l’Archipel, que ce soit à travers les publicités, les magasins, les expositions d'art ou encore la construction d'une statue de dix-huit mètres près de Tōkyō. On ne peut toutefois pas parler d’hégémonie dans la mesure où la saga s’est peu exportée et a souvent été concurrencée par des séries comme Macross ou Evangelion.

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