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Michel Graindorge

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Michel Graindorge
Naissance
Namur (Belgique)
Décès (à 75 ans)
Uccle (Belgique)
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Profession

Michel Graindorge, né le à Namur (Belgique) et mort le à Uccle (Belgique)[1], est un avocat belge.

Il est connu pour avoir défendu Roberto D'Orazio, le père Samuel et le baron Benoît de Bonvoisin. Il a aussi assisté les parties civiles lors du procès des tueurs du Brabant ainsi que les familles des para-commandos tués au Rwanda[2].

Il est le père de la comédienne et violoniste belge Catherine Graindorge, qui lui a consacré un spectacle après sa mort, intitulé Avant la fin[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un père gardien de la prison de Verviers[4], il finit ses études en étant Docteur de Droit et licencié en criminologie à l'ULB. Par la suite, il officie au Barreau de Bruxelles depuis 1965.

Affaire Besse[modifier | modifier le code]

En 1979, il est placé quatre mois en détention préventive suite à l’évasion spectaculaire de l'une des salle de la chambre du conseil de Bruxelles, de François Besse, le lieutenant de Mesrine[5]. Soupçonné par le ministère public d'avoir procuré à Besse le revolver avec lequel il s'échappe du Palais de justice, il est finalement acquitté.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Graindorge: Journal 9 février 1978 - 29 août 1979. (Bruxelles: Jacques Antoine Editions, 1980)
  • Michel Graindorge: L'affrontement (1981)
  • Michel Graindorge (postface), Serge Noël: Al majnum (1985)
  • Michel Graindorge: Jean (Editions 22 mars, 1992)
  • Michel Graindorge: Edmond Picard au Rwanda. Une histoire sans fin de la montée de l'antisémitisme et du racisme. Essai (1994)
  • Michel Graindorge, Maurice Pilette: Le coeur a ses raisons... Correspondance et dialogue sur le cosmos, les dieux et les hommes (2006)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. RTBF, avec Belga, « Décès de l'avocat bruxellois Michel Graindorge, homme engagé », sur rtbf.be, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  2. [1]
  3. « Avant la fin Catherine Graindorge nous livre son père sans le moindre artifice », sur Le Soir, (consulté le )
  4. [2]
  5. [3]

Liens externes[modifier | modifier le code]