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Utilisateur:Amargor/transfusions

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Selon un article du journal Le Monde du 28 Octobre 2001, les responsables du mouvement en France ont reconnu en 1999, que chaque année un témoin sur 300 se trouvait confronter au problème de la transfusion et que dans pas moins de 15 cas, les transfusions étaient nécessaires[1]. Une analyse dans 4 hôpitaux de Nouvelle-Zélande sur une dizaine d'années, comparant les patients transfusés de ceux qui, Témoins de Jéhovah, ne l'étaient pas, a montré que les premiers risquaient 10 fois moins de mourir ou d'avoir des complications cardiaques, neurologiques ou infectieuses que les patients Témoins de Jéhovah[2]

Dans des domaines particuliers, comme celui des femmes enceintes plusieurs études dans des pays différents démontrent le danger de la position des Témoins de Jéhovah: Une étude anglaise sur les causes de mortalité des femmes en couche démontre qu'entre 1994 et 1996, le taux de mortalité des femmes Témoins étaient de 1 pour 1000 comparé au taux général de 1 pour 100 000[3]. Une étude américaine expliquait que les femmes Témoins avait un risque 44 fois plus élevé que la moyenne de mourir à l'accouchement à l'hôpital du Mont Sinaï de New-York[4]. En 2006, une étude hollandaise indiquait un risque de mortalité de 14 pour 1000 chez les patientes Témoins de Jéhovah contre 4,5 pour 1000 pour la population en général[5].

A contrario, dans les domaines comme la chirurgie cardiaque, une étude américaine sur 18 ans montrait que les risques étaient quasiment équivalents entre les traitements proposés aux Témoins de Jéhovah et les traitements classiques, avec un avantage pour les témoins qui avaient un taux de survie à un an supérieur au groupe classique, mais un taux de survie équivalent à 20 ans.[6]


Isolement social[modifier | modifier le code]

récup ancienne version [2] et nouvelle [3]

  • Retrouver la parole des critiques des sectes (commission parlementaire)
  • insistance de la pureté bien rendue dans l'ancienne version. Il faudrait la rendre plus effective en montrant que l'isolement social, tout comme l'excommunication sont deux facettes de cette même pureté.
  • Retrouver le livre du psychologue belge qui montre que cet isolement est en fait une sécurisation (claes, je crois)

Sectarisme[modifier | modifier le code]

Si on s'éloigne du sens savant du mot secte, le sociologue Arnaud Esquerre montre, en prenant exemple sur les écrits de l'Abbé Grégoire, que dès l'Empire Napoléonien le mot "secte" désigne un groupe dont la disparition est souhaitée (Esquerre P. 26) . Au XIXème siècle, l’Église contre les franc-maçons, et l’État contre les anarchistes développent une thématique de la secte dangereuse, menaçant l'ordre établi, qui attirerait surtout la jeunesse et qu'il faudrait combattre (Esquerre P.34). Vers les années 50, la secte est une déviance religieuse se réclamant du christianisme et qui fait de l'ombre à l’Église Catholique pour ses défenseurs. A partir des années 70, une nouvelle lutte contre les sectes s'organise à partir des familles de victimes relayées par les journaux et le politique (Esquerre 39, Couchourong 32): Fascisme, viol psychique, totalitarisme et manipulation mentale sont les thématiques associées aux nouvelles sectes (page 42). En ce qui concerne le monde politique c'est plus précisément à la fin des années 70, par une série de rapports sur le sujet, puis la création d'une mission interministérielle, appelée d'abord MILS, puis plus tard Miviludes qu'il entre en jeux, cette démarche est en conformité avec une recommandation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe qui propose aux états-membres d'adopter "des mesures concrètes contre les sectes" en 1992 (Couchourong p.33). La Mils en 1999 définit la secte comme 'une association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l'homme et à l'équilibre social" (Esquerre 47). Dans cette définition, on voit apparaître les deux points que la sociologue Céline Couchouron-Gurung présente comme possibles causes de cette nouvelle opposition aux sectes, la "structure totalitaire" de la secte qui s'oppose à la valorisation de l'autonomie dans nos sociétés, ainsi que la menace de rupture "d'équilibre social" d'une société "sortie de la religion" ou les religions étaient devenues "socialement inoffensives" en reprenant les termes du sociologue Jean-Paul Willaime (Couchouron-Gurung P. 33,34)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde 28 Octobre 2001. ""Le médecin est soumis à un devoir de persuasion, mais il ne doit pas aller jusqu'à la pression" « Ce genre de procédure est rare. Selon les chiffres que nous ont communiqués les témoins de Jéhovah lors d'un récent entretien que nous avons eu avec eux, 1 sur 300 de leurs adeptes sont susceptibles de bénéficier d'une transfusion sanguine du fait de leur maladie tous les ans et 30 d'entre eux sont transfusés contre leur gré. Dans quinze cas, il n'y avait aucune alternative à la transfusion sanguine : le médecin était donc pris, les Témoins de Jéhovah le reconnaissent, entre l'obligation de soins et le respect de la décision du malade. Dans les quinze autres, la transfusion aurait pu être évitée. »
  2. Clinical benefits and cost-effectiveness of allogeneic red-blood-cell transfusion in severe symptomatic anaemia. Vox Sanguinis Juillet 2012
  3. Pregnancy and Childbirth 2002, 2:7
  4. American Journal of Obstetrics & Gynecology Volume 185, Issue 4 , Pages 893-895, October 2001 [1]
  5. BJOG An international Journal of Obstretic and Gynaecology Juin 2009
  6. of Patients Who Refuse Transfusion After Cardiac SurgeryA Natural Experiment With Severe Blood Conservation. JAMA Internal Medicine 13-27 Août 2012. Vol. 172. N°15