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Utilisateur:Reservoirkiamika

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Le parc régional Kiamika est un parc naturel régional situé dans les Hautes-Laurentides, au Québec1. Ce réservoir fait partie de plusieurs municipalités ainsi que d’un territoire non organisé : Rivière-Rouge, Chute-Saint-Philippe, Lac-Saguay et Lac-Douaire. L’île de la perdrix blanche comme la petite île de la perdrix sont les deux principales îles du réservoir Kiamika.

Le Kiamika, signifiant « rocher escarpé », a une superficie de 52 km². Le parc régional dont il fait partie a une superficie de 184,8 km² 2. L’île de la perdrix blanche comme la petite île de la perdrix sont les deux principales îles du réservoir et les plus vastes du Kiamika et ont respectivement 11,7 km² et 5,4 km². Le réservoir peut voir sa superficie diminuer à 35 km² lors de la vidange normalement effectuée en avril. Ce marnage important permet d’exposer des plages de sable sur les rives et de relier les deux îles principales2.

À l'origine, le réservoir était formé de deux lacs, les lacs Kiamika supérieur et inférieur. C'est en 1952 que des travaux liés au contrôle des crues des rivières de la Lièvre et des Outaouais pour la production d'électricité ont créé le réservoir, avec l'érection du barrage Kiamika commandé par la compagnie Maclaren. Cet ouvrage a aussi été réalisé afin de faciliter la drave sur la rivière Kiamika. Le réservoir Kiamika devient alors le troisième plus grand point d’eau de la région.

Durant les années 1990, les municipalités riveraines du réservoir ont pris pleinement conscience du potentiel de développement touristique de ce secteur. Des intervenants ont proposés, afin d’acquérir de meilleures connaissances sur le territoire, une étude de la part des différentes institutions et organisation (municipalités, corporation de développement entreprises privées et ministère du gouvernement du Québec). En 2003, une étude visant à identifier les différents potentiels du milieu naturel à des fins futures d’interprétation a été réalisée par la Société de la faune et des parcs du Québec.

La Société de développement du réservoir Kiamika, la SDRK, a été créée afin d’assurer le développement économique du projet. Cette société à but non lucratif prend les décisions en charge concernant le parc régional3.

Plusieurs types d’essences forestières sont observables dans le parc régional comme l’érable à sucre (Acer saccharum), le bouleau jaune (Betula alleghaniensis), le chêne rouge (Quercus rubra), l'hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), etc. On retrouve en tout 27 variétés d’arbres dont 18 ont été recensées sur l'île de la Perdrix Blanche. Différents types de peuplements forestiers ont été identifiés. Cependant, c'est l'érablière à bouleau jaune qui est la plus représentée. Ce sont les peuplements de feuillus qui marque majoritairement le paysage du réservoir.

Les îles de la Perdrix ainsi que l'île Rouge font partie de la réserve de biodiversité projetée établie en 2008. Un écosystème forestier exceptionnel (EFE) de 175 hectares est aussi présent sur l'île de la Perdrix Blanche. Il s'agit d'une érablière à bouleau jaune et à hêtres à grandes feuilles d'au moins 175 ans. Cette forêt, n'ayant jamais subit de perturbation naturelle majeure ou bien anthropique est classée comme étant une forêt ancienne.

À la fin du mois de juin, début de juillet, les iris versicolores (Iris versicolor)sont en fleurs et abondent à l’extrémité est du chenal entre les deux îles maîtresses.


Parc régional du réservoir Kiamika Ces forêts abritent aussi 71 espèces d’oiseaux. La période de migration, au printemps, est la période de pointe pour observer un grand nombre d'espèces. Une héronnière a déjà été répertoriée sur l'île de la Perdrix Blanche, mais elle n'est plus utilisée aujourd'hui.

Les secteurs du sud et ouest du réservoir sont des endroits où on y retrouve une forte densité de cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) en hiver. Ce secteur pourrait être un agrandissement important du ravage du lac David. Des signes de la présence de cet animal sur les deux îles de la Perdrix sont facilement perceptibles. Concernant les îles, on dénote aussi des signes de la présence d'ours noir (Ursus americanus) et d'orignal (Alces alces). Cependant, leur présence est fortuite, ces espèces se retrouvent plutôt sur le continent. Le loup gris (Canis lupus) et le renard roux (Vulpes vulpes) font aussi partie des espèces retrouvées sur les îles de la perdrix.

En ce qui a trait à l'herpétofaune, cinq espèces de grenouilles, deux espèces de rainette, quatre espèces de salamandres, une espèce de crapaud et une espèce de couleuvre ont été recensée sur les îles de la Perdrix.

Trois ruisseaux ont été inscrits au schéma d'aménagement de la Municipalité Régional de Comté d'Antoine-Labelle (MRCAL) comme étant des intérêts écologiques par leurs caractéristiques d'habitat faunique. Il s'agit des ruisseaux des Cornes (dont l'embouchure a été désignée sanctuaire de pêche, donc pêche interdite), Castelneau et aux Bleuets Ouest4.

Mise à par le réservoir, le parc régional Kiamika comporte plusieurs autres lacs sur son territoire. Trois lacs sont présents sur l'île de la Perdrix Blanche et un autre sur la petite île de la Perdrix. Ces lacs sont le résultat de l'ennoiement de petites superficies par des castors et qui ont ainsi bloqué l'écoulement de petits ruisseaux. Sur le pourtour du réservoir, plusieurs lacs présentent du potentiel pour la pêche sportive (lacs Charlie, Patate, Oat, Cahill, Frasier, Bleuets, etc.)4.

Le niveau d'eau du réservoir est sujet à plusieurs variations tout au long de l'année. La régularisation du niveau d'eau est sous l'autorité du Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), par l'entremise de l'unité administrative du Centre d'Expertise Hydrique du Québec (CEHQ). Cette unité assure la régularisation du régime des eaux par l’exploitation des barrages publics, comme le barrage Kiamika. Elle veille à la sécurité des barrages et au maintient de l'intégrité de ces infrastructures5.

Ce lieu sauvage permet non seulement la chasse, mais aussi la pêche. Il est possible d’y pêcher le doré jaune, la truite moulac, le grand brochet, l’omble de fontaine ainsi que le touladi. La ouananiche est aussi présente et recherchée parmi les poissons d’intérêt sportif.

Le parc régional possède plusieurs sites de camping sauvages. Certains d’entre eux sont aménagés de façon rustique, c’est-à-dire qu’ils comportent des toilettes sèches, des tables à pique-nique et un espace pour des feux de camp, tandis que d’autres sont seulement munis d’un espace pour des feux de camp6.

Des pourvoiries sont présentent sur le territoire soit la pourvoirie Cécaurel ainsi que la pourvoirie Gîte du Nounours. Des services comme la location d’embarcations (chaloupes, canots, kayak) sont disponibles auprès de ces pourvoyeurs, ce qui permet l’accès à plusieurs sites de camping et différentes îles du réservoir. D'ailleurs, plusieurs activités nautiques (ex: hydravion, motomarine) sont praticables sur le réservoir.

Pendant l’hiver, il est possible d’y pratiquer des randonnées en raquettes, en chien de traîneau ou bien en motoneige7