Relecture "Système d'exploitation pour carte à puce"

abstracts :

Le système d'exploitation de carte à puce ou COS( Chip Operating System) est embarqué dans la carte à puce. Une carte à puce se compose comme un ordinateur miniaturisé: d'un CPU; de mémoire RAM où sont stockées les informations volatiles lors de traitement de code; d'EEPROM contenant des applications et des données permanentes lorsque la puce n'est plus alimentée; d'interface de communication; de mémoire ROM où est stocké le code du système d'exploitation.

Le système d'exploitation intégre les fonctions de: gestion de la mémoire (ROM, RAM, EEPROM); gestion de fichier;contrôle d'exécution de code, chargement, le lancement et la gestion des applications; transmission de données avec le lecteur de carte et les communications par onde radio et onde lumineuse; exécution et la gestion des algorithmes de cryptographie. Ces fonctions et leurs spécifications sont définies dans la norme de référence ISO/IEC 7816. Ces fonctions doivent donc être très compactes pour être pouvoir être stockées dans la petite espace de ROM et s'exécuter dans le peu d'espace de RAM disponible.

Trois approches d'implémentation coexistent - l'approche par système fermé avec Windows for SmartCards et SOSSE - L'approche avec les machines virtuelles avec Javacard et Multos. - et l'approche hyperviseur avec Camille. Ces différentes approches seront décrites spécifiquement dans la suite du document.

Le marché des cartes à puce est en forte croissance. Les systèmes d'exploitation ouverts tels que JavaCard et Multos offrent de nouvelles perspectives au secteurs du transport, des Télécom et bancaire. Le volume est de 5320 millions d'unités pour l'année 2010 et progressera à 6020 millions d'unités en 2011 soit une progression globale de 18% dont 40% pour le marché des cartes à puces sans contact.

Remarques le document

la structure :

point positif. le style est neutre. il n'y a pas de prise de position.
point positif. le texte décrit les grandes fonctions(la généralité) d'un système d'exploitation et va ensuite vers les spécificités et approches(détails) d'implémentations.
Pour compléter le document, une petite explication sur comment une carte à puce est alimentée électriquement(vue qu'on dit qu'elle est comme un ordinateur) et un petit historique sur l'évolution de la miniaturisation permet de comprendre les limites et freins de la technologie.

la forme

Dans la partie "rapide historique", un listing(à la place de la prose actuelle) avec la date en entête apporte plus de visibilité.
Dans la partie "fonctionnalité", une petite description succinte de chaque bloc fonctionnel permet une meilleure compréhension du schéma. On retrouve ces descriptions "La gestion de la mémoire (ROM, RAM, EEPROM) ; La gestion de fichiers ; Le contrôle d'exécution de code ; Le chargement, le lancement et la gestion des applications ; La transmission de données ; L'exécution et la gestion des algorithmes de cryptographie" un peu plus loin dans la partie "spécificité". Ces descriptions, à mon sens, seraient mieux dans le paragraphe "fonctionnalité".
Dans la partie "rapide historique": "Une importante évolution des outils d'exploitation se fit dans les deux décennies qui suivirent". Avoir les verbes conjugués au même temps rend le document plus homogène. (ici passé simple alors que le reste du texte est au présent). le terme "outils d'exploitation" est vague. Préférer "système d'exploitation" qui est plus précis.
Dans la partie "Environnement matériel", la phrase "D'une partie logique" n'est pas représentée explicitement dans le schéma. on devine que c'est le Micro contrôleur. Ce n'est pas très clair.
Dans la partie "Différentes approches existantes", qu'est-ce que "Les systèmes fermés"? Ajouter une petite explication et référence pour comprendre.
Dans la partie "Différentes approches existantes", qu'est-ce que "Les machines virtuelles"? Ajouter une petite explication et référence pour comprendre.
Sinon, pas de remarques particulères. le style est neutre et encyclopédique. Ce qui est dit est clair.

le fond.

Les références n'apparaissent pas toujours pour appuyer ce qui est dit.

dans l'introduction : "existe plusieurs type de cartes". la référence # ↑ Smart Card Types [archive] est la bienvenue ici, on ne la retrouve que plus bas dans le document.
dans la partie "Description technologique". Elle permet la communication, le stockage et l'exécution de code avec un haut degré de sécurité. (quelle est la Référence?)
dans la partie "Rapide historique". "Tout d'abord monolithique, rien ne distingue l'application de l'outil d'exploitation". Pouquoi? référence?

"Puis toujours monolithique mais application et outil d'exploitation sont séparés en trois couches"Lesquelles? référence?

dans la partie "Rapide historique". l'historique s'arrête aprés 2000. il n'y a pas eu de nouveautés après?
dans la partie "JAVACARD". "En effet, les besoins pour ce type d'applications sont plus modestes au regard de la technologie matérielle utilisée. Ainsi, l'implémentation d'un JRE complet aurait beaucoup de mal à s'accommoder des quelques Ko disponibles dans une carte à puce. Par exemple, le support des threads n'est pas une fonctionnalité essentielle pour ce type d'application. Le jeux d'instruction de la JCVM (JavaCard Virtual Machine) a donc été adapté et réduit à l'essentiel"(référence?)
le texte est clair.