Voir la source de François Antoine Kirmann

{{Infobox Biographie2
 | charte              = militaire
 | nom                 = François Antoine Kirmann
 | nom autre           = 
 | image               = François-Antoine Kirmann, chef d'escadron des mamelouks de la Garde impériale (1808-1811).jpg
 | taille image        = 250
 | légende             = François Antoine Kirmann, chef d'escadron des mamelouks de la Garde impériale. Illustration de [[Henry Ganier|Tanconville]].
 | surnom              = 
 | date de naissance   = {{Date-|2|octobre|1768}}
 | lieu de naissance   = [[Bischoffsheim]], [[Bas-Rhin]]
 | date de décès       = {{Date-|16|octobre|1850}}
 | lieu de décès       = 
 | date mort au combat = 
 | lieu mort au combat = 
 | âge au décès        = 82
 | origine             = [[France|Français]]
 | allégeance          = {{France monarchie}}<br />{{France (1791-1792)}}<br />{{France (1792-1804)}}<br />{{Empire français}}<br />{{France (1814-1815)}}<br />{{France Cent-Jours}}<br />{{France (1815-1830)}}
 | grade               = [[Colonel-major]]
 | arme                = [[Cavalerie]]
 | début de carrière   = 1785
 | fin de carrière     = 1818
 | conflit             = [[Guerres de la Révolution française]]<br />[[Guerres napoléoniennes]]
 | commandement        = [[Mamelouks de la Garde impériale]]
 | faits d'armes       = [[Bataille de Fleurus (1794)|Bataille de Fleurus]]<br />[[Bataille de Maloyaroslavets]]<br />[[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br />[[Bataille de Waterloo]]
 | distinctions        = [[Ordre national de la Légion d'honneur|Officier de la Légion d'honneur]]<br />[[Baron de l'Empire]]
 | hommages            = 
 | autres fonctions    = 
 | famille             = 
 | signature           =
 | emblème             =
 | liste               =
}}

'''François Antoine Kirmann''', né le {{Date de naissance-|2 octobre 1768}}, à [[Bischoffsheim]] où il est mort le {{Date de mort-|16|octobre|1850}}, est un militaire français.

== Biographie ==

=== Sous l'Ancien Régime ===

Il servit d'abord comme [[hussard]] dans le régiment Colonel-général, du {{Date-|2 juillet 1785}} jusqu'au {{Date-|1 mars 1793}}, époque à laquelle il passa comme maréchal-des-logis dans le [[20e régiment de chasseurs à cheval|{{20e|régiment}} de chasseurs]], où il fut nommé maréchal-des-logis chef, sous-lieutenant et lieutenant le {{1er avril}}, 6 juin de la même année et [[brumaire|11 brumaire]] [[Calendrier républicain|an II]].

=== Carrière pendant la Révolution française et le Consulat ===

Il fit toutes les campagnes de la [[Révolution française]] de 1792 à l'an {{IX}} aux armées du Nord, des [[Ardenne]]s, de [[Sambre-et-Meuse]], de [[Rhin-et-Moselle]], d'[[Allemagne]], de [[Belgique]] et du [[Rhin]], et s'y fit remarquer par sa bravoure chevaleresque. Capitaine, le {{1er|messidor}} an {{II}} ({{Date-|19 juin 1794}}), il se distingua le 8 ({{Date-|26 juin 1794}}) du même mois à la [[Bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]], où il fut blessé d'un coup de feu à la mâchoire inférieure. Le [[prairial|2 prairial]] [[Calendrier républicain|an VIII]] ({{Date-|22 mai 1800}}), au [[combat d'Erbach]], le capitaine Kirmann reçut l'ordre du général [[Charles Mathieu Isidore Decaen|Decaen]] de se porter, avec le {{1er|escadron}}, devant le château d'[[Erbach (Bade-Wurtemberg)|Erbach]] ; il y soutint pendant plus d'une heure une vive canonnade qui lui fit perdre trois hommes et huit chevaux. L'artillerie, placée à la gauche du village de [[Dellmensingen]], se trouvait compromise ; le général envoya Kirmann pour la soutenir. À peine avait-il pris position que l'ennemi, fort d'environ {{Nombre|800|hommes}}, tenta contre lui une charge vigoureuse afin de s'emparer des pièces. Kirmann soutint valeureusement ce choc, leur tua ou blessa un grand nombre d'hommes, en fit quelques-uns prisonniers, et eut, dans cette affaire, son cheval blessé sous lui. Quelques instants après, il se porta sur le village de Delmesingen, occupé par un bataillon d'infanterie ennemie, chargea intrépidement cette colonne, forte d'environ {{Nombre|500|hommes}}, la traversa seul sabrant à droite et à gauche, lui enleva son drapeau et lui fit mettre bas les armes. Il poursuivit, en outre, jusque sous les pièces ennemies un peloton de réserve de cavalerie et lui tua un grand nombre d'hommes. Dans la soirée, il chargea avec une quarantaine d'hommes un corps de 600 cavaliers ennemis, traversa seul la colonne à deux reprises, tua cinq Autrichiens, en blessa huit, et après les avoir culbutés et forcés de passer le [[Danube]], il revint avec douze prisonniers. Ce fut dans cette dernière charge qu'il eut un second cheval tué sous lui d'un coup de feu.

Le [[frimaire|25 frimaire]] [[Calendrier républicain|an IX]] ({{Date-|16 décembre 1800}}), à l'[[affaire de Neumarck]], Kirmann reçut l'ordre du général [[Antoine Richepanse|Richepanse]] de charger à la tête du régiment sur l'infanterie autrichienne. Il exécuta cet ordre avec tant de promptitude et de précision qu'il culbuta les Autrichiens, les mit en déroute, et fit dans cette circonstance {{unité|1500|prisonniers}}. Il fut blessé d'un coup de feu qui lui emporta l'annulaire de la main gauche. Le [[Premier consul]], informé de la conduite de cet officier, lui décerna un sabre d'honneur le [[fructidor|19 fructidor]] [[Calendrier républicain|an IX]] ({{Date-|6 septembre 1801}}).

=== Au service de Napoléon {{Ier}} ===

Employé à l'[[armée des côtes de l'Océan]] en l'an {{XII}} et en l'an {{XIII}}, et compris comme membre de droit dans la {{5e|cohorte}} de la [[Légion d'honneur]], il en fut nommé officier le [[prairial|25 prairial]] [[Calendrier républicain|an XII]] ({{Date-|14 juin 1804}}). Passé à la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]], il fit les campagnes d'[[Autriche]], de [[Prusse]] et de [[Pologne]] de l'an {{XIV}} à 1807, et entra comme capitaine dans les [[chasseurs à cheval de la Garde impériale]] le {{Date-|8 mai 1807}}. Chef d'escadron le {{Date-|10 septembre 1808}} dans le même régiment, il prit le commandement de la [[Mamelouks de la Garde impériale|compagnie de mamelouks]] qui y était attachée, et c'est à la tête de ce corps qu'il fit les campagnes de 1809 en [[Allemagne]], de 1810 et 1811 en [[Espagne]], sous les ordres du général [[Jean Marie Pierre Dorsenne|Dorsenne]]. Créé chevalier puis [[baron de l'Empire]], il prit part à l'[[campagne de Russie|expédition de Russie]] comme major chef d'escadron des chasseurs à cheval de la Garde, et se distingua dans tous les combats qui eurent lieu pendant cette guerre mémorable, notamment le {{Date-|24 octobre 1812}}, à la [[bataille de Maloyaroslavets]], où il fut blessé d'un coup de [[wikt:biscaïen|biscaïen]] à la hanche gauche.

Pendant la [[campagne de Saxe]], le commandant Kirmann se fit encore remarquer par sa bravoure. Le {{Date-|18 octobre 1813}}, à la [[bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]], il fut blessé d'un coup de sabre sur la joue gauche, qui lui brisa toutes les dents de la mâchoire supérieure, d'un autre coup de sabre sur la tête et de plusieurs coups de lance dans le ventre. En 1814, il prit part à tous les faits d'armes de la [[campagne de France (1814)|campagne de France]] de 1814 au sein de la cavalerie de la Garde. Conservé à son corps pendant la [[Première Restauration]], il se trouva pendant les [[Cent-Jours]] aux batailles de Charleroi, de [[Bataille de Ligny|Ligny]] et de [[Bataille de Waterloo|Waterloo]] en 1815. Licencié et proposé pour la retraite le {{Date-|2 novembre 1818}}, il se retira à [[Rosheim]], où il fut autorisé à toucher sa pension par ordonnance royale du {{Date-|23 mars 1816}}.

==Source==
{{Mullié}}

== "La passionnante histoire d'un aïeul" le colonel Baron François Antoine KIRMANN - Michel Busser ==
* {{Article|langue=fr|auteur=Jean-Paul Baillard|titre=François Antoine Kirmann (Kehrmann)|périodique=[[Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne]]|volume=21|année=1969}}

=== Liens externes ===
{{Liens}}

{{Portail|Révolution française|Premier Empire|militaire}}

{{DEFAULTSORT:Kirmann}}
[[Catégorie:Naissance dans la province d'Alsace]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1768]]
[[Catégorie:Militaire alsacien]]
[[Catégorie:Militaire français des guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1850]]
[[Catégorie:Décès dans le Bas-Rhin]]
[[Catégorie:Décès à 82 ans]]
[[Catégorie:Militaire français des guerres napoléoniennes]]