Français : Cellier ou cave de la maison forte (répère D sur le plan de la planche VII d'Albert Fossard), avec six travées voûtées d'ogives, un accès moderne et deux baies vers le sud-est, deux baies à glacis à gradins vers le nord-est, deux anciens accès à environ un mètre au-dessus du niveau du sol actuel (escaliers supprimés ?), un escalier descendant vers un deuxième niveau, et l'accès vers le souterrain issu d'une ancienne carrière aboutissant au vestibule du cloître (avec une bifurcation vers l'emplacement de la salle capitulaire sous la galerie orientale du cloître disparue). La hauteur sous les clés de voûte serait de 4,45 m.

Il ne s'agit pas de la salle capitulaire, les salles capitulaires s'ouvrant toujours sur une galerie du cloître ; cf. le répère F sur le plan cité ci-dessus. Dans le texte de son livre, p. 89-90, Albert Fossard se rend bien compte de ce problème de situation, et de l'éloignement de l'église, mais ne se tient finalement pas à son propre plan, pour suivre ce qui devait être une tradition locale et laisser au local l'appelation de salle dite capitulaire.

La partie de la maison au-dessus de la cave a disparue depuis le XIX^e siècle au moins ; le mur-pignon de la maison actuelle se situe juste à la limite nord-ouest de la cave. Cette maison réutilise côté nord-est un mur de la maison forte, avec mâchicoulis et contreforts du XIII^e siècle.

La coupe en longueur avec vue sur l'élévation nord-est est un dessin d'Albert Fossard, 1934, planche X (extrait). Manque sur le dessin l'ébrasement de la baie de la travée médiane. Le plan est adapté d'après un autre extrait de la même planche, qui, selon la nomenclature des planches p. 111, montre la même salle, mais on note bien que les deux dessins ne représentent pas la même salle. La raison est probablement le souci d'Albert Fossard de restituer l'état d'origine de l'ensemble du bâti, sans toujours clairement indiquer s'il s'agit d'une restitution ou d'un relevé.