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Une '''dot''' désigne dans le langage courant l'apport de biens par une des familles, ou par le fiancé, au patrimoine de l'autre, ou du nouveau ménage ; elle accompagne le [[mariage]] dans de nombreuses cultures. Il peut s'agir de biens dont la femme ou le mari sont dotés par leurs familles, mais aussi d'un [[don (acte)|don]] entre époux.

L'[[anthropologie]] sociale distingue plusieurs sortes de prestations matrimoniales :

* la dot de mariage, apportée par la famille de l'épouse à celle-ci ou au ménage (pratique qui avait cours dans la bourgeoisie) ;
* le [[prix de la fiancée]] apporté par le mari ou sa famille à la famille de son épouse ;

Parmi ces prestations, le prix de la fiancée est bien particulier car il n'entre pas dans le patrimoine du nouveau ménage. Cette prestation peut être pré- ou post-matrimoniale. Toutefois, en [[Afrique subsaharienne]], on utilise dans le langage courant le terme « dot » pour désigner également cette forme de compensation offerte par le futur époux à la [[famille]] de son épouse<ref>{{ouvrage|auteur1= Christian Seignobos|auteur2=Henry Tourneux|titre=Le Nord-Cameroun à travers ses mots: dictionnaire de termes anciens et modernes : province de l'extrême-nord|éditeur=Karthala|année=2002|passage=dot|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=-r3PlFNtreEC&pg=PA95&dq=}}</ref>.

Plus généralement, la dot désigne l'apport qu’une personne en âge de se marier verse à une communauté de biens (dot monastique, dot ecclésiastique).

== Europe ==
[[Fichier:Aussteuerschrank (fcm).jpg|thumb|Une armoire dotale (''Aussteuerschrank'') allemande remplie du trousseau.]]
La dot traditionnelle européenne désigne l'apport du père de la mariée au moment du [[mariage]] et est affectée au futur ménage. Inscrite dans le cadre d'une société patriarcale, cette dot matrimoniale est tombée en désuétude à partir du {{XIXe siècle}}<ref>Alain Testart, Nicolas Govoroff et Valérie Lécrivain, [http://lhomme.revues.org/146?file=1 « Les prestations matrimoniales »], in ''L'Homme'', 2002, t. 161, p. 170.</ref>.

=== Fonction ===
La dot traditionnelle incombait intégralement à la famille de la mariée et avait pour vocation de constituer une « mise de départ » pour le patrimoine du couple et l'aider à démarrer sa vie commune. Elle se limitait en général au [[trousseau de mariage]] pour les gens modestes mais incluait de plus, pour les plus aisés, un apport en numéraire qui pouvait être important selon le niveau social de la famille.

=== Histoire ===
Le prix de la fiancée ([[langue_grecque|grec]] : ''hédon'') était le système d'échange patrimonial au temps d'[[Homère]] mais, au {{Ve siècle}} av. J.-C., ce système a été remplacé par celui de la dot (grec : ''phernē''). L'Europe antique était une société patriarcale. Le père de la future mariée donnait une dot au futur mari. En Grèce antique c'était la coutume que le père aille chercher des coquillages dans la mer Égée pour les offrir au mari. La cérémonie se faisait sur la plus haute colline de la région et pendant neuf jours{{refnec|date=juin 2022}}.

L'Europe romaine était aussi une société dotale : puisque dans le droit romain la femme n'est pas juridiquement responsable, elle ne possède aucun bien propre, ce qui nécessite une transmission [[patrimoine (finance)|patrimoniale]] sous forme de dot ([[latin]] : ''dos''). La dot était obligatoire pour rendre un mariage légitime{{refnec|date=juin 2022}}.

Le régime dotal a été abandonné au profit du [[douaire]] durant le haut [[Moyen Âge]], mais la dot réapparaît au {{XIe siècle}} dans la logique du resserrement [[Généalogie|lignager]] comme moyen d'exclure les filles de l'[[Héritage (droit)|héritage]], d'abord en Europe méridionale puis en Europe du Nord-Ouest. Elle est d'abord le contre-don du douaire, puis réussit à le reléguer au second plan<ref>{{Ouvrage |prénom1=Didier  |nom1=Lett |titre=Famille et parenté dans l'Occident médiéval, {{sp-|V|-|XV}} |éditeur= Hachette|lieu=Paris |année=2000 |passage= p.102|isbn= |lire en ligne= }}. </ref>.

Cette dot européenne est une possession sous contrôle marital, c'est-à-dire celui du mari. Même si la femme en est propriétaire de son vivant, le mari dispose sur elle un droit de gestion et un droit d'approbation en cas d'aliénation. Après le décès du mari, la dot doit servir à la faire vivre, elle et ses enfants. La dot s'est donc vu transformée, en numéraire et en capital foncier, puis augmentée au rythme de l'essor économique par des droits complémentaires : droit de viduité ([[usufruit]]), augment de dot, et d'autres gains de survie. La dot a progressivement été abandonnée en Europe occidentale au cours des {{XIXe}} et {{XXe siècle}}s{{sfn|Lett|2000|p=126-131|loc=|id=}}.

==== Autres formes ====
[[File:Tissot, Sans dot.jpg|vignette|''Sans dot'', par [[James Tissot]], 1885.]]
En parallèle, l'Europe a connu d'autres genres de dons. Ainsi, les sociétés polygynes celtes ([[vieil irlandais|v.irl.]] ''coibche''), germaniques ([[vieil anglais|v.angl.]] ''weotuma'') et slaves ([[langue polonaise|pol.]] ''wiona'') pratiquaient toutes au haut Moyen Âge le prix de la fiancée à côté de la dot. Les Irlandais échangeaient le plus souvent le prix de la fiancée contre une dot (''tochur''), ce qui égalisait les dotations et assurait le partage de la communauté patrimoniale lors d'une rupture. Quant aux Germains, le prix pour la fiancée se limitait aux cas du plein mariage, autrement dit, un mariage à une épouse principale. Pour les coépouses inférieures ou temporaires, chez certains peuples germaniques comme les [[Lombards]], il était fréquent que le mari offre ce qu'on appelle un don du matin ([[Lombards|lomb.]] ''morgincap'', [[langue allemande|all.]] ''Morgengabe'', [[langue néerlandaise|néerl.]] ''morgengaaf'') qui avait le caractère d'un ''pretium virginitatis'', ce qui signifie que ce don n'était donné que si la jeune mariée était vierge avant la nuit de noces. Le don du matin était soit à la libre disposition de la femme, soit géré par l'homme durant sa vie. Au décès du mari, la veuve disposait du don du matin en tant que gain de survie à une époque où très peu de gens prévoyaient de gain de survie au conjoint survivant. Dans le sud de l'Italie, le don du matin, introduit par les conquérants lombards à partir du {{s|VI|e}}, existait toujours au milieu du {{s|XI|e}}<ref>[[Ferdinand Chalandon]], ''Histoire de la domination normande en Italie méridionale et en Sicile'', t. I, Paris, 1907.</ref>. D'autres sociétés ont aussi connu un tel don, par exemple les Gallois (''cowyll'').

=== Influences contemporaines ===
Certains héritages de la dot européenne sont encore perceptibles de façon diluée. Ainsi dans les pays [[anglo-saxons]] et [[peuples germaniques|germaniques]], ainsi qu'en [[Alsace]] et en [[Lorraine]], il incombe traditionnellement à la famille de la mariée de payer la cérémonie et le repas de mariage. La [[liste de mariage]] est aussi une tradition qui peut être considérée comme découlant de la dot et ouvert en dehors du cercle familial{{refnec|date=juin 2022}}.

== Asie ==
Le système du prix de la fiancée existe également dans certaines régions d'[[Asie centrale]] où les hommes, trop pauvres, kidnappent leur future femme afin de pouvoir l'épouser. C'est notamment le cas au [[Kirghizistan]]{{refnec|date=juin 2022}}.

Le versement de la dot par la famille de la mariée à celle du marié est très répandue en Inde, bien que cette pratique ancestrale soit interdite dans le pays depuis 1961<ref>The Dowry Prohibition Act, 1961 repealed the earlier local laws e.g. The Andhra Pradesh Dowry Prohibition Act, 1958 and The Bihar Dowry Restraint Act, 1950. See, S. Krishnamurthy (1981). ''The Dowry Problem: A Legal and Social Perspective, Ch. The Roots of Dowry''. Bangalore: IBH Prakashana. p. 66.</ref>.

== Afrique ==
[[Fichier:Cadeaux de dot (mariage traditionnel) au Bénin.jpg|vignette|Cadeaux de dot (mariage traditionnel) au [[Bénin]].]]
En [[Afrique]], on appelle couramment dot, la valeur de la fiancée <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=8 milliards de voisins - La dot: le prix de la mariée? (Reportage) |url=https://www.rfi.fr/fr/emission/20200120-dot |site=RFI |date=2020-01-16 |consulté le=2023-03-01}}</ref>. Cette dernière est offerte par l'homme à la famille de la femme ; c'est donc la transaction inverse de la dot proprement dite, car les biens entrent dans le patrimoine de la génération supérieure au lieu de celui du couple. La dot est, en Afrique, la première étape dans l’union d’un couple et par extension, celle des familles dont les conjoints sont issus. Pratiquée par plusieurs peuples d’Afrique depuis très longtemps, elle peut être souvent constituée de biens en nature, ou dans d’autres cas, et milieux, de prestations de service ; une manière de célébrer son mariage traditionnel, mais qui a tendance à changer à mesure que le monde évolue.

[[Fichier:Cérémonie de mariage traditionnel. Une représentation théatrale des enfants pen dant cette cérémonie.jpg|vignette|Cérémonie de mariage (dot) traditionnel. Une représentation théâtrale des enfants pendant cette cérémonie au [[Bénin]].]]
[[Fichier:On the way to giving gifts for dowry (traditional marriage) in Benin.jpg|vignette|En route pour la remise des cadeaux de dot (mariage traditionnel) au [[Bénin]].]]
Elle est vue comme un acte symbolisant les fiançailles et officialisant le fait que les fiancés sont « pris »<ref name=riviere>{{Article|prénom1=Claude|nom1=Rivière|titre=Rites du Mariage chez les Evé du Togo|périodique=Anthropos|volume=79|numéro=4/6|date=1984|issn=0257-9774|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/40461863|consulté le=2023-03-01|pages=377–395}}.</ref>. C'est aussi un moyen pour l'homme, de s'assurer qu'il ne sera pas haï par sa nouvelle famille. Dans de nombreuses cultures africaines, il prouve la capacité du jeune homme à prendre en charge une famille puisqu'il lui est demandé de fournir lui-même les cadeaux qu'il apporte. C'est également un élément d'alliance entre les familles puisqu'elle se fait en présence des membres des familles élargies de part et d'autre. Dans beaucoup de cultures en Afrique de l'Ouest, ce sont généralement les oncles et les tantes des fiancés qui président la cérémonie, et non leurs propres parents. Cela suppose, et donc exige, une certaine harmonie familiale, la famille devant être vécue au sens large et non une cellule nucléaire. Suivant les ethnies, ce système a un sens symbolique très fort. Le prix de la fiancée est aussi un geste de gratitude de la part de la famille du marié envers la famille de la mariée pour avoir élevé et pris soin de cette dernière{{refnec|date=juin 2022}}.

Certains pays comme le [[Togo]] ont fixé un maximum autorisé, soit 10 000 F CFA<ref name="ref_auto_1"> Clarisse Juompan-Yakam et Haby Niakate, 
[https://www.jeuneafrique.com/mag/258739/societe/dot-en-afrique-maries-a-tout-prix/ Dot en Afrique : mariés à tout prix !], jeuneafrique.com, France, 25 août 2015</ref>.
D’autres pays sont allés encore plus loin, en interdisant la pratique, comme au [[Burkina Faso]] et en [[Côte d’Ivoire]] en 1964.

== Critiques ==
=== Marchandisation de la femme ===
La dot est critiquée par ses détracteurs qui estiment qu'elle conduit à la [[marchandisation]] de la femme<ref name="ref_auto_1" />. On reproche également à ce système de fragiliser le futur ménage en lui soustrayant du patrimoine plutôt que de l'aider à se construire en lui en apportant.

Ses défenseurs argumentent que, notamment en [[Afrique]], il est clairement précisé durant la cérémonie que ce qui est apporté ne représente pas un achat de la femme mais scelle l'alliance entre les deux familles, que les structures de la société subsaharienne ne reposent pas sur l'individualisme mais impliquent largement les familles. Ainsi, dans une vision de famille élargie, on estime qu'un couple ne se construit pas par lui seul, mais avec l'« aide » des proches, et en premier lieu des familles respectives. Ce système aide ainsi à consolider durablement les unions dans une logique communautaire{{refnec|date=juin 2022}}.

=== Hausse du concubinage et du célibat forcé ===
En Afrique, le montant exorbitant de la dot pousserait de nombreux couples au [[concubinage]] <ref> Martin Higdé Ndouba, [https://www.alwihdainfo.com/Tchad-cout-de-la-dot-il-faut-reglementer-en-fixant-un-prix-_a119127.amp.html Tchad : coût de la dot, il faut réglementer en fixant un prix !], alwihdainfo.com, Tchad, 18 Novembre 2022 </ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Lorsque la dot dépasse 800.000 DA dans les régions du sud |url=https://www.djazairess.com/fr/lemidi/808241001 |site=Djazairess |consulté le=2022-06-14}}</ref>. Elle contribuerait également à la hausse du taux du célibat forcé <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Algérie : La cherté de la dot, source de la hausse du célibat ? |url=https://www.dzairdaily.com/algerie-cherte-dot-source-hausse-celibat/ |site=Dzair Daily |date=2021-03-03 |consulté le=2022-06-14}}.</ref>.

=== Hausse du mariage d'enfants ===
Selon l’[[UNICEF]], la dot contribue à perpétuer le [[mariage d'enfants]] <ref>{{lien web|url=http://www.unicef.org/india/Child_Marriage_Fact_Sheet_Nov2011_final.pdf |titre=Fact Sheet on Child Marriage|éditeur=UNICEF |consulté le=20 avril 2016 |archive-url=https://web.archive.org/web/20130919005202/http://www.unicef.org/india/Child_Marriage_Fact_Sheet_Nov2011_final.pdf |archive-date=19 September 2013}}</ref>. En effet, cette coutume établit un système économique où les familles marient leurs jeunes filles à celui qui propose la meilleure offre. Les mariages précoces de filles sont soit une issue en cas de grave problème économique, soit une source de revenus pour les parents<ref>{{article| nom = Tremayne | prénom = Soraya | titre = Modernity and early marriage in Iran: a view from within | journal = {{Lien|trad=Journal of Middle East Women's Studies}} | volume = 2 | numéro = 1 | pages = 65–94 | doi = 10.1215/15525864-2006-1003 | jstor = 40326888 | date = Winter 2006 | s2cid = 54509784 | url = https://muse.jhu.edu/article/194426 }} [http://muse.jhu.edu/journals/journal_of_middle_east_womens_studies/v002/2.1tremayne.pdf Pdf.]</ref>{{,}}<ref>{{article| nom1 = Boyden | prénom1 = Jo | nom2 = Pankhurst | prénom2 = Alula | nom3 = Tafere | prénom3 = Yisak | titre = Child protection and harmful traditional practices: female early marriage and genital modification in Ethiopia | journal = Development in Practice| volume = 22 | numéro = 4 | pages = 510–522 | doi = 10.1080/09614524.2012.672957 | date = June 2012 | s2cid = 144583426 | url = https://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:ad065460-bef4-4578-8fd4-b22d62ac599e }}</ref>{{,}}<ref>{{article| nom = Chowdhury | prénom = F.D. | titre = The socio‐cultural context of child marriage in a Bangladeshi village | journal = {{Lien|trad=International Journal of Social Welfare}} | volume = 13 | numéro = 3 | pages = 244–253 | doi = 10.1111/j.1369-6866.2004.00318.x | date = July 2004 }}</ref>. Le prix de la fiancée peut également conduire au [[trafic d'enfants]]<ref>{{article| nom = Warner | prénom = Elizabeth | titre = Behind the wedding veil: Child marriage as a form of trafficking in girls | journal = Journal of Gender, Social Policy & the Law | volume = 12 | numéro = 2 | pages = 233–247 | date = 2004 | url = http://digitalcommons.wcl.american.edu/jgspl/vol12/iss2/1/ }}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.aic.gov.au/publications/current%20series/tandi/401-420/tandi415.html |titre=The trafficking of children in the Asia–Pacific |éditeur=Aic.gov.au |consulté le=2015-02-18 |archive-date=27 October 2013 |archive-url=https://web.archive.org/web/20131027094118/http://www.aic.gov.au/publications/current%20series/tandi/401-420/tandi415.html }}</ref>.

=== Violences faites aux femmes ===
La [[Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes]] considère les ''violences liées à la dot'' comme une problématique majeure à combattre <ref>{{lien web|url=https://www.un.org/documents/ga/res/48/a48r104.htm|titre=A/RES/48/104. Declaration on the Elimination of Violence against Women|consulté le=20 avril 2016 |archive-url=https://web.archive.org/web/20130924000147/http://www.un.org/documents/ga/res/48/a48r104.htm |archive-date=24 September 2013}}</ref>.

En Inde, la dot conduit à une discrimination dans différents domaines contre les filles et les rend vulnérables à diverses formes de violence <ref>{{lien web|url=http://india.unfpa.org/drive/LawsandSonPreferenceinIndia.pdf|titre=Laws and son preference in India: a reality check|date=August 2013|éditeur=United Nations Population Fund (UNFPA) – India|archive-url=https://web.archive.org/web/20140313094849/http://india.unfpa.org/drive/LawsandSonPreferenceinIndia.pdf|archive-date=13 March 2014}}</ref>. Citons notamment des [[avortement sexo-sélectif|avortements sexo-sélectifs]], l'abandon des parents et la maltraitance après la naissance.

L'[[Organisation mondiale de la santé]] a exprimé son inquiétude face aux [[féminicide]]s liés à la dot, citant l'étude de Virendra Kumar qui souligne que les décès liés à un [[meurtre de dot]] se produisent particulièrement dans les régions du sous-continent indien <ref>{{lien web|url=http://www.path.org/publications/files/GVR_femicide_rpt.pdf |titre=Strengthening Understanding of Femicide |archive-url=https://web.archive.org/web/20120417135701/http://www.path.org/publications/files/GVR_femicide_rpt.pdf |archive-date=2012-04-17}}</ref>. Selon elle, les estimations du nombre réel de décès liés à la dot par an varient considérablement, allant de 600 à 750 homicides par an à 25 000 homicides par an, les registres officiels du gouvernement suggérant 7 618 décès en 2006. Des milliers de cas d'[[immolation des mariées par le feu]] sont liés à la dot au Pakistan, mais il y aurait peu de poursuites et de condamnations <ref name=rperveen>{{lien web|auteur=Rakhshinda Perveen |url=http://www.humanrights.asia/news/ahrc-news/AHRC-ART-003-2014 |titre=PAKISTAN: The social injustice behind the practice of dowry-when greed dictates society |archive-url=https://web.archive.org/web/20141109184045/http://www.humanrights.asia/news/ahrc-news/AHRC-ART-003-2014 |archive-date=2014-11-09 |date=January 10, 2014 |éditeur=[[Asian Human Rights Commission]]}}</ref>.

Selon l'[[Office des Nations unies contre la drogue et le crime]], 4,6 % du total des crimes contre les femmes en Inde étaient liés à la dot, et 1,9 % étaient liés à la violation de la « loi sur l'interdiction de la dot » <ref>{{lien web|éditeur=UNODC |extrait=Gender-based crimes can take many forms, including physical, psychological, moral and economic, and varies not only from country to country but city to village. These crimes include, but are not limited to: rape; sexual violence; domestic violence; forced disappearances; genital mutilation, human trafficking, early marriage, forced prostitution, forced marriage; dowry deaths; honour crimes; custody; inheritance; property grabbing; sexual harassment; discrimination; and personal status. |url=http://www.unodc.org/documents/justice-and-prison-reform/crimeprevention/E-book.pdf |titre=Gender in the Criminal Justice System Assessment Tool |consulté le=2014-03-13 |archive-url=https://web.archive.org/web/20130628001326/http://www.unodc.org/documents/justice-and-prison-reform/crimeprevention/E-book.pdf |archive-date=2013-06-28 }}</ref>. En Inde, le taux de mortalité lié à la dot était d’environ 0,7 femme pour 100 000 chaque année de 1998 à 2009 <ref>{{lien web|éditeur=UNODC |titre=India |url=https://www.unodc.org/pdf/india/publications/south_Asia_Regional_Profile_Sept_2005/10_india.pdf |archive-url=https://web.archive.org/web/20150421032353/http://www.unodc.org/pdf/india/publications/south_Asia_Regional_Profile_Sept_2005/10_india.pdf |archive-date=2015-04-21 |page=58}}</ref> {{,}}<ref>{{lien web|éditeur=UNODC |url=http://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/statistics/Homicide/Globa_study_on_homicide_2011_web.pdf |titre=2011 Global Study on Homicide |consulté le=2014-12-16 |archive-url=https://web.archive.org/web/20120131032200/http://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/statistics/Homicide/Globa_study_on_homicide_2011_web.pdf |archive-date=2012-01-31 }} p. 61</ref>.

== Références ==
<references/>

== Articles connexes ==
{{Autres projets|wiktionary = dot|Commons=Category:Dowry}}
* [[Mariage]]
* [[Trousseau de mariage]]
* [[Lobola]]
* [[Dower Act]]

{{portail|droit|société}}

[[Catégorie:Droit de la famille]]
[[Catégorie:Mariage]]