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Prouvençau è catouli

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Prouvençau è Catouli, de son nom originel Cantique à Notre-Dame de Provence [1] est un chant religieux catholique écrit en provençal par Malachie Frizet [2]

Histoire

Ce cantique a été écrit en 1875 par Malachie Frizet à l'occasion d'un concours à la gloire de Notre-Dame-de-Provence à Forcalquier. Malachie a par ailleurs remporté ce concours. [3]

Paroles

La Prouvènço te suplico

Dins soun vièi e dous parla,
La Prouvènço es catoulico ;
Nosto-Damo , escouto-la !


Refrain

Prouvènçau e catouli ,
Nosto fe n'a pas fali ;
Canten , tóuti trefouli ,
Provèçau e catouli !


Autre-tèms devers Toulouso
Quand l'aurige se levè ,
D'uno fin espetaclouso
Toun rousàri nous sauvè


Li felen , coume li rèire ,
Te saran toujour fidèu ;
Creiren tout ço qu'es de crèire
E viéuren coume se dèu .


Nòsti fiéu , o bono Maire ,
Gardo-lèi di faus savènt ;
Manten-ie le fe di paire ,
Car s'aubouro un marrit vènt !


Se dóu nord l'auro glaçado
Sus si champ vèn mai boufa ,
S'armaren pèr la crousado
Vers l'autar que t'avèn fa.


Mai esvarto tron e guerro
Liuen di paire , liuen di fiéu
E flourigue nosto terro
Dins la douço pas de Diéu.


Sousto adounc , o Ciéutadello ,
Tóuti li generacioun ;
Pièi acampo o Rèino bello
Tout toun pople dins Sioun .

La Provence te supplie

Dans son vieux et doux parler,
La Provence est catholique ;
Notre-Dame écoute-la !


Refrain

Provençaux et catholiques ,
Notre foi ,notre foi n'a pas fané (failli) ;
Chantons , tous fous de joie ,
Provençaux et catholiques !


Autrefois vers Toulouse ,
Quand l'orage se leva ,
D'une fin spectaculaire
Ton rosaire nous sauva !


Les petits enfants , comme les aïeux ,
Te seront toujours fidèles ;
Nous croirons tout ce qu'il faut croire
Et vivrons comme il se doit .


Nos fils ô Bonne-Mère ,
Garde-les des faux savoirs ;
Maintiens-leur la foi des Pères
Car se lève un mauvais vent !


Si du nord le vent glacé
Sur ses champs vient souffler
Nous nous armerons pour la croisade
Vers l'autel que nous t'avons fait.


Mais il détourne tonnerre et guerres
Loin des pères , loin des fils
Et fleurit notre terre
Dans la douce paix de Dieu .


Abrite donc , ô citadelle
Toutes les générations ;
Puis réunis , ô belle Reine ,
Tout ton peuple dans Sion.

[4]

Notes et références