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Création de l'article d'un entrepreneur camerounais Philippe Nkouaya
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Philippe Nkouaya
Philippe Nkouaya en 2016.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Étude en informatique (3IL Academy Limoges (France))
Activité

Philippe Nkouaya né le à Douala (Cameroun)[1] est un entrepreneur Camerounais qui opère dans la musique et l'informatique. Il est fondateur de Hope Music Group[2],[3], directeur de Phill John Technologies[4] et actionnaires dans plusieurs entreprises au Cameroun. Il est connu pour son travail dans la gestion des données numériques[5].

Nkouaya a été nominé à divers prix internationaux ayant trait à l'informatique et a reçu en 2018 le Prix Jeunesse Francophone 3535 qui récompense chaque année 35 jeunes francophones inspirants âgés de 18 à 35 ans qui ont à leur actif des réalisations exceptionnelles dans leurs communautés[3]. Ce prix l'a placé, selon l’OIF[6], l'une des 35 jeunes personnalités qui font bouger l’espace francophone en 2018[7].

Education et Début

Nkouaya naît et grandit dans le quartier de Bonamoussadi à Douala (Cameroun), il fera dans cette ville ses études bilingues d'abord primaires, ensuite secondaires sanctionnées par un baccalauréat D obtenu au collège saint Michel enfin, supérieures jusqu'en 2013 avec à la clé un diplôme d’études collégiale (en TIC - réseau et sécurité) à l’institut universitaire de la côte en partenariat avec le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick. Après ses études au Cameroun, l'aventure de la France à 3IL Academy (Limoges) où il obtient en 2014 un bachelor en conception des systèmes informatisés et poursuit avec un cycle master[2],[8].

Nkouaya se lance dans l’entrepreneuriat en 2009 par l’événementiel et le divertissement. En 2010, il débute dans la musique avec le projet Deadzone Recordz qu'il fait en parallèle avec ses études. Ce projet consiste à produire des remix des musiques populaires mondiales avec des sonorités africaines. Ce projet lui donne de la visibilité par ses beats signés PhilJohn[9] sur des réseaux tels que SoundCloud et ReverbNation. En 2011, il propose ses services de compositeur aux artistes Duc-Z, Killa Mel et Numérica[9]. En 2012, Deadzone est abandonné au profit du nouveau projet Hope Music Group, dont le nom lui semble plus inspirant et marketable. Il lance ainsi le projet avec ses amis de longue date tels Jean Raoul ANYIA, Anthony GORBY, et est rejoint par la suite par Winnie KAMDEM, Franck Ghislain ONGUENE et bien d’autres... Pendant la même année, il signe son premier succès commercial avec Africa Mamy de l'artiste Duc-Z[10].

Carrière

Après le parcours académique, Nkouaya exerce dans la réalisation d’applications de reporting pour les comptes de Sanofi Pasteur et Merck chez Business & Decision. En 2012, il fonde et développe Hope Music Group, une maison de disques. Il est actionnaire majoritaire de Homco, une agence de médias et marketing sportif[8].

Traînant la casquette musique, Nkouaya se fait remarquer dans le monde du numérique par sa volonté de construire une entreprise autour de la gestion des données en entreprise[11]. Il fonde et est à la tête de Phil John Technologies, une entreprise de services numériques et services d’ingénierie informatique[12].

Travail à but non lucratif

  • Membre d’Espérance Nord Sud (construction clinique Mbouda et Foumban) depuis 2008;
  • Mouvement Tous batisseurs[13] (let’s clean our town) depuis 2019.

Nominations et prix

  • Prix 3535 de la francophonie[14]
  • Nominé best digital entrepreneur aux BDMA 2018[15]
  • Nominé Top 50 Most Influential Cameroonian youth aux Avance Media[16]

Références

  1. Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme, Economie, « Philippe Nkouaya, Ceo and founder de Philjohn Technologies », sur investiraucameroun.com, (consulté le )
  2. a et b La rédaction, « Philippe Nkouaya CEO de Hope Music Group : l’exemple qui vient de la jeunesse », sur cameroonceo.com, (consulté le )
  3. a et b La Rédaction, « Deux camerounais lauréats des Prix Jeunesse Francophone 3535 », sur kamermoov.cm, (consulté le )
  4. Victor Bérenger, « Start-up de la semaine : au Cameroun, Phil John Technologies numérise la « paperasse » des entreprises », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
  5. infomigrants, « RENTRER POUR AIDER LE CAMEROUN », sur infomigrants.net, (consulté le )
  6. Beaugas Orain DJOYUM, « Voici les 35 jeunes de moins de 35 ans qui font bouger l’espace francophone en 2018, selon l’OIF », sur digitalbusiness.africa, (consulté le )
  7. La rédaction, « Prix Jeunesse Francophone 3535 : 2 Camerounais (Philippe NKOUAYA et Vincent ONANA) lauréats », sur cameroonvoice.com, (consulté le )
  8. a et b « DEVFEST DOUALA 17 », sur devfest17.gdgdouala.com (consulté le )
  9. a et b « A la découverte de PhilJohn », sur culturebene.com, (consulté le )
  10. (en) « About Philjohn », sur ethnocloud.com (consulté le )
  11. Anicet Simo, « Big Data Au Cameroun, Philippe Nkouaya veut vulgariser l’usage du data management », sur fr.sputniknews.com, (consulté le )
  12. Jean Marie KENFACK, « Philippe NKOUAYA et Philjohn TECHNOLOGIES », sur innova237.com, (consulté le )
  13. Hervé MFOGNAM, « Philippe NKOUAYA Au Service De L’environnement ! », sur camerounhebdo.info, (consulté le )
  14. Assou Afanglo, « Qui sont ces 40 personnalités qui font bouger l’espace francophone ? », sur techenafrique.com (consulté le )
  15. (en) bulldozer, « Full List of Nominees For The 2nd Edition Of The Bonteh Digital Media Awards 2018! Who Are You Voting For? », sur 237showbiz.com, (consulté le )
  16. (en) Prince Akpah, « 2018 50 Most Influential Young Cameroonians Announced », sur avancemedia.org (consulté le )